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 Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques…

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Gilles de Québec

Gilles de Québec


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MessageSujet: Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques…   Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Empty9/4/2017, 17:35

Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Rameau-palm-sunday
Voici le chemin de Pâques !!!
Lc 22,14-23.56
RÉFLEXION
Au Dimanche des Rameaux, nous débutons la Semaine Sainte.  Dans la foi nous sommes unis au chemin que Jésus le Christ va suivre.  En y regardant bien, les événements de la semaine sont aussi les nôtres.  L’histoire n’est pas déconnectée de notre histoire personnelle et communautaire, c’est notre « vraie » vie.  Jésus va vivre sa Passion. Il va donner sa vie pour chacun de nous personnellement.  Suivons-le.
Jésus entre à Jérusalem et les gens l’acclament à pleine voix et le louent dans la joie en disant : « Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi, au nom du Seigneur.  Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux! » (Lc 19, 38).  Les gens remercient Dieu parce qu’ils croient que Jésus va les sauver en les vengeant et en supprimant leurs oppresseurs.  Ils n’ont pas compris.
Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Cc3a8ne
Jésus va vivre un dernier repas avec ses disciples (la Dernière Cène). Jésus vit son deuil intérieur avec ses amis et disciples car il est conscient de ce qui s’en vient.  Le sens du don de sa vie est révélé lors de ce repas et Jésus laisse les plus humbles des signes pour faire mémoire de sa Présence: le pain et le vin.
Puis, il se fait le serviteur de tous, en lavant les pieds de ses apôtres.  Puis, il rend grâce à Dieu et sépare le pain (son Corps) et le vin (son Sang) et l’offre à ses amis.  L’Eucharistie est le memoriam de ce don par amour pour nous.
Après ce repas, Jésus ira prier au mont des Oliviers. Il  sait qu’il sera trahi par un des siens. Il  sera livré aux autorités religieuses  et civiles et,  après 2 procès, il sera condamné à mort. Ceux qui l’ont acclamé dans la joie quelques jours auparavant crieront de le crucifier par peur des autorités. Jésus annonce à Pierre qu’il le reniera par 3 fois avant la levée du jour. Pierre ne le croit pas et…
Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Jc3a9sus-part-dc3a9sert
Finalement, la croix se lève.  Jésus est suspendu comme le pire des malfaiteurs alors qu’il n’a rien fait de mal.  Pilate en témoignera par 3 fois mais,  par peur du peuple, il n’ira pas plus loin sur le chemin de la justice. La réaction des Pharisiens, des Sadducéens, du peuple et la peur ont raison de sa  conscience.



Les mots de cette semaine :
AMOUR: Par amour pour son Père et par amour pour nous, Jésus a donné sa vie.  Il le refait encore aujourd’hui pour chacun de nous.  D’ailleurs, à chaque Eucharistie et à chaque Semaine Sainte, c’est ce que nous vivons avec Lui. Nous marchons avec Lui sur le même chemin.
Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Jesus_a167x08
À Jérusalem,  Jésus est acclamé comme un Roi, comme un Sauveur. 
Comment est-ce que je comprends la venue de Jésus sur terre pour ma vie?

  • L’Eucharistie, est le moment où Jésus vient nous rejoindre dans notre cœur et dans notre vie. Quel sens prend-elle dans ma vie?
  • Jésus a connu la souffrance dans sa vie terrestre. Est-ce que je crois qu’il se rend présent à moi dans mes moments de souffrance, dans mon aujourd’hui ?
  • Je prends un temps de réflexion en cette Semaine Sainte pour vivre en communion avec Jésus sur ce chemin de croix?

Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Rameau10

  • VOULEZ-VOUS SUIVRE JÉSUS,





  • EN ACCUEILLANT SON AMOUR,






LUI QUI VA DONNER SA VIE POUR NOUS ?







Merci à Christiane Caron (2013)


Pastorale familiale, Unité Le Jourdain

www.diocesenicolet.qc.ca/familles/dimanche_des_Rameaux.doc

Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Gilles

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"Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !" (Jean 20:29)
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MessageSujet: Re: Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques…   Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Empty9/4/2017, 19:02

dimanche 9 avril 2017
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (26, 14 – 27, 66)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu
L. En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : D. « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » L. Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : D. « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » L. Il leur dit : ✠ « Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » L. Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : ✠ « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » L. Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : D. « Serait-ce moi, Seigneur ? » L. Prenant la parole, il dit : ✠ « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » L. Judas, celui qui le livrait, prit la parole : D. « Rabbi, serait-ce moi ? » L. Jésus lui répond : ✠ « C’est toi-même qui l’as dit ! »
L. Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : ✠ « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » L. Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : ✠ « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »
L. Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Alors Jésus leur dit : ✠ « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. » L. Prenant la parole, Pierre lui dit : D. « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. » L. Jésus lui répondit : ✠ « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. » L. Pierre lui dit : D. « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » L. Et tous les disciples dirent de même.
Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : ✠ « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. » L. Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : ✠ « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. » L. Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : ✠ « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. » L. Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : ✠ « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » L. De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : ✠ « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » L. Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil. Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles. Alors il revient vers les disciples et leur dit : ✠ « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
L. Jésus parlait encore, lorsque Judas, l’un des Douze, arriva, et avec lui une grande foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres et les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné un signe : D. « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le. » L. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit : D. « Salut, Rabbi ! » L. Et il l’embrassa. Jésus lui dit : ✠ « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ! » L. Alors ils s’approchèrent, mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent. L’un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à son épée, la tira, frappa le serviteur du grand prêtre, et lui trancha l’oreille. Alors Jésus lui dit : ✠ « Rentre ton épée, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père ? Il mettrait aussitôt à ma disposition plus de douze légions d’anges. Mais alors, comment s’accompliraient les Écritures selon lesquelles il faut qu’il en soit ainsi ? » L. À ce moment-là, Jésus dit aux foules : ✠ « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, dans le Temple, j’étais assis en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. » L. Mais tout cela est arrivé pour que s’accomplissent les écrits des prophètes. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent.
Ceux qui avaient arrêté Jésus l’amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre, chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens. Quant à Pierre, il le suivait à distance, jusqu’au palais du grand prêtre ; il entra dans la cour et s’assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait. Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort. Ils n’en trouvèrent pas ; pourtant beaucoup de faux témoins s’étaient présentés. Finalement il s’en présenta deux, qui déclarèrent : A. « Celui-là a dit : “Je peux détruire le Sanctuaire de Dieu et, en trois jours, le rebâtir.” » L. Alors le grand prêtre se leva et lui dit : A. « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? » L. Mais Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit : A. « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si c’est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu. » L. Jésus lui répond : ✠ « C’est toi-même qui l’as dit ! En tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. » L. Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : A. « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d’entendre le blasphème ! Quel est votre avis ? » L. Ils répondirent : F. « Il mérite la mort. » L. Alors ils lui crachèrent au visage et le giflèrent ; d’autres le rouèrent de coups en disant : F. « Fais-nous le prophète, ô Christ ! Qui t’a frappé ? »
L. Cependant Pierre était assis dehors dans la cour. Une jeune servante s’approcha de lui et lui dit : A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus, le Galiléen ! » L. Mais il le nia devant tout le monde et dit : D. « Je ne sais pas de quoi tu parles. » L. Une autre servante le vit sortir en direction du portail et elle dit à ceux qui étaient là : A. « Celui-ci était avec Jésus, le Nazaréen. » L. De nouveau, Pierre le nia en faisant ce serment : D. « Je ne connais pas cet homme. » L. Peu après, ceux qui se tenaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : A. « Sûrement, toi aussi, tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, ta façon de parler te trahit. » L. Alors, il se mit à protester violemment et à jurer : D. « Je ne connais pas cet homme. » L. Et aussitôt un coq chanta. Alors Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
Le matin venu, tous les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mettre à mort. Après l’avoir ligoté, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.
Alors, en voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ; il rendit les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens. Il leur dit : D. « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. » L. Ils répliquèrent : A. « Que nous importe ? Cela te regarde ! » L. Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre. Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent : A. « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c’est le prix du sang. » L. Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers. Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour le Champ-du-Sang. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Ils ramassèrent les trente pièces d’argent, le prix de celui qui fut mis à prix, le prix fixé par les fils d’Israël, et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
(Début de la lecture brève) L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l’interrogea : A. « Es-tu le roi des Juifs ? » L. Jésus déclara : ✠ « C’est toi-même qui le dis. » L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? » L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur fut très étonné. Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait. Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas. Les foules s’étant donc rassemblées, Pilate leur dit : A. « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? » L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus. Tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. » L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit : A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » L. Ils répondirent : F. « Barabbas ! » L. Pilate leur dit : A. « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? » L. Ils répondirent tous : F. « Qu’il soit crucifié ! » L. Pilate demanda : A. « Quel mal a-t‑il donc fait ? » L. Ils criaient encore plus fort : F. « Qu’il soit crucifié ! » L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : A. « Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde ! » L. Tout le peuple répondit : F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! » L. Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : F. « Salut, roi des Juifs ! » L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus. Arrivés en un lieu dit Golgotha, c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire), ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder. Au-dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! » L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : A. « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : “Je suis Fils de Dieu.” » L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : ✠ « Éli, Éli, lema sabactani ? », L. ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L. L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! » L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient : F. « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. » L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant.)
Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens. À la vue du tremblement de terre et de ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande crainte et dirent : A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! » (Fin de la lecture brève)
L. Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir. Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie, qui s’appelait Joseph, et qui était devenu, lui aussi, disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna qu’on le lui remette. Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé, et le déposa dans le tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. Or Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là, assises en face du sépulcre.
Le lendemain, après le jour de la Préparation, les grands prêtres et les pharisiens s’assemblèrent chez Pilate, en disant : A. « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : “Trois jours après, je ressusciterai.” Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : “Il est ressuscité d’entre les morts.” Cette dernière imposture serait pire que la première. » L. Pilate leur déclara : A. « Vous avez une garde. Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »
L. Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du sépulcre en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.


L’agitation et le tumulte

La foule qui entoure Jésus à Jérusalem est plurielle et changeante. Pour le meilleur et pour le pire. Elle est plurielle en ce qu’elle agit de manière différenciée : certains étendent leurs manteaux sur le chemin alors que d’autres coupent des branches, certains sont devant Jésus tandis que d’autres le suivent.L’évangéliste lui-même parle à deux reprises de « foules » au pluriel, comme pour signifier l’absence d’unité.

Elles sont changeantes parce qu’après avoir crié : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur », elles vont crier à nouveau : « Qu’il soit crucifié ! »

Traversée par des mouvements contraires, la ville de Jérusalem est dans l’agitation (Mt 21, 10) et le tumulte (Mt 27, 24).

Cette pluralité et ce changement nous renvoient à notre monde : à côté d’élans de générosité qui rassemblent les foules les plus diverses, il y a des unanimités superficielles qui cimentent les divisions.

Ils se succèdent au gré des louanges et des dénigrements qui agitent l’espace public. Et nous en sommes partie prenante.

Pétris de l’épaisseur humaine de notre temps, nous ne sommes pourtant plus tout à fait comme la foule qui acclame Jésus : nous le savons mort et ressuscité.

Le changement devient alors une invitation au discernement et à la conversion.

La pluralité se transforme en chance d’harmoniser une diversité de louanges dans la communion.

Nous acclamons Jésus en sachant déjà sa mort sur la Croix – c’est le récit de la Passion – et sa Résurrection le troisième jour – c’est le mystère de l’Eucharistie.

L’évangile des Rameaux est porté par les tables de la Parole et du pain.

Père Nicolas Tarralle, assomptionniste

http://www.prionseneglise.fr/Dimanche-en-eglise/Dimanche-9-avril-2017
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MessageSujet: Re: Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques…   Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Empty15/4/2017, 16:25

Ce 3ième jour du triduum Pascal est encore bien triste. Soyons en union de prières avec notre Seigneur Jésus Christ mais également avec la Bienheureuse Vierge Marie, qui reçoit le corps de son fils mort pour nous donner la vie éternelle. Ce Samedi 15 avril 2017; Marie pleure son Fils et Fils de Dieu. Ne la laissons pas seule.

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Marie est éternellement au côté du Christ; Il est impossible de séparer la passion de Jésus de celle de Marie; Jésus a souffert par amour, Marie aussi, et aujourd'hui encore elle souffre avec Jésus pour toutes les dérives humaines multiformes des plus dramatiques les unes que les autres qui continuent à mettre en croix, jour après jour, le Fils de Dieu ! Chaque samedi avant Pâques où le Christ ressuscite ; Marie pleure. La mesure de son amour ne peut venir que de la Grâce de Dieu. Nous savons que Marie est "pleine de grâce". Marie est donc pleine de grâce, d'amour et de douleur. Marie a une mission personnelle dans le mystère du salut inséparable de celui de sa divine maternité, de la même manière que l'on ne sépare pas le rôle rédempteur du Christ de son incarnation.

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"Stabat Mater dolorosa": "La Mère, pleine de douleur, se tenait près de la croix, tandis que son Fils subissait son calvaire. Alors son âme gémissante, toute triste et toute dolente, un glaive transperça son coeur. Qu'elle était triste, anéantie, la femme entre toutes bénie, la Mère du Fils de Dieu! Dans le chagrin qui la poignait, cette tendre Mère pleurait son fils mourant sous ses yeux. Quel homme, sans pleurer, verrait la Mère du Seigneur endurer si grand supplice? Qui pourrait dans l'indifférence contempler en cette souffrance la Mère auprès de son fils? "

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MessageSujet: Re: Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques…   Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Empty15/4/2017, 16:49

je pense que vous faites erreurs Philippe. Le samedi saint Marie ne pleure pas son fils au contraire selon la tradition de l'Eglise elle porte seule la Foi de l'Eglise dans l'attente certaine de la résurrection. On ne pleure pas quand on attend un événement heureux.
Voici plus précisément ce que la liturgie du samedi saint dit:

Citation :
Samedi Saint (Grand Sabbat)

Le Samedi Saint, l'Église demeure en prière auprès du tombeau de Notre Seigneur, méditant Sa Sainte Passion et Sa Sainte Mort, ainsi que Sa descente aux enfers. Le silence, le jeûne et l'abstinence sont conseillés pour que l'on parvienne, avec un cœur élevé et libéré, aux joies de Sa Sainte Résurrection (cf : Sacrosanctum Concilium N°110). En ce Samedi Saint, « la Tradition enseigne que Marie réunit en quelque sorte en Sa personne le Corps de l’Église tout entière : elle est la "credentium collectio universa". Ainsi, la Vierge Marie qui se tient près du Sépulcre de Son Fils est l’icône de l’Église-Vierge, qui veille près du tombeau de Son Époux, dans l’attente de la célébration de la Résurrection. Cette intuition d’une telle relation étroite entre Marie et l’Église provient du pieux exercice appelé "l’Heure de la Mère" : tandis que le Corps du Fils repose dans le Sépulcre et que Son Âme est descendue aux enfers pour annoncer aux ancêtres dans la foi, qui vivent encore dans l’ombre de la mort, leur libération imminente, la Vierge, anticipant et personnifiant l’Église, attend la victoire de Son Fils sur la mort en faisant preuve d’une foi inaltérable » (cf : Directoire de piété populaire N°146-147)
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MessageSujet: Re: Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques…   Dimanche des Rameaux : Jésus Notre Roi est acclamé *Voici le chemin de Pâques… Empty15/4/2017, 17:01

Sous la recommandation de Jésus lui même aux femmes qui pleuraient de compassion pour lui lors du chemin croix, dans sa passion on doit plus pleurer l'horreur de nos péchés que les souffrances qu'il endure, au contraire on devrait contempler avec admiration et joie les souffrances qu'il a endurées, le sang qu'il a versé et la mort qu'il a subit, car c'est par là qu'il nous a sauvé, qu'il nous a aimé et qu'il nous a mérité des grâces pour pour pouvoir aller au Ciel.
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