On vit quand même dans un monde magnifique !

Par pulsion de bonheur, j'ai décidé d'ouvrir un post sur la beauté de ce monde !
Quelle chance de vivre, d'apprendre . . . !

Sigmund a écrit:

Par pulsion de bonheur, j'ai décidé d'ouvrir un post sur la beauté de ce monde !
Quelle chance de vivre, d'apprendre . . . !

Comme je suis d'accord ! Le monde est beau, et la vie est si douce. Tout cela n'est qu'un avant goût des joies éternelles.

Code:

Quelle chance de vivre, d'apprendre . . . !

quand on en a le smoyens !

Mais c'est vrai que, même si on est dans la misère, on peut se réjouir de la vue d'un beau ciel étoilé, d'un enfant qui sourit, d'écouter une belle musique, et rêver d'une société où il ferait bon de vivre pour tous.

Citation :

J'ai appris avec les années à être reconnaissant de tout, du silence qui règne entre ces murs, du bruit des gouttes de pluie sur les ardoises, de ce que ma main est vivante et de ce que je respire.
(J. Green)

Non! Tout n'est que plus-value et exploitation. La vie est une lutte à mort pour ou contre l'asservissement réciproque, l'aliénation et l'exploitation. C'est une impitoyable et une implacable agonie qui nous prive de notre rapport direct avec la nature et les autres. Seul J-C, parce que Dieu et Ressuscité, brise ce cercle infernal et nous rend notre vraie liberté: encore que ce soit la paix de novembre, celle de l'espérance de la vie, malgré la mort apparente!

Lagaillette et Zibou, jamais vous ne levez le pied ?

Krystyna a écrit:

Lagaillette et Zibou, jamais vous ne levez le pied ?

J'ai l'espoir de la Résurrection, n'est-ce pas assez?

:jevole:

saint Zibou a écrit:

Non! Tout n'est que plus-value et exploitation. La vie est une lutte à mort pour ou contre l'asservissement réciproque, l'aliénation et l'exploitation. C'est une impitoyable et une implacable agonie qui nous prive de notre rapport direct avec la nature et les autres. Seul J-C, parce que Dieu et Ressuscité, brise ce cercle infernal et nous rend notre vraie liberté: encore que ce soit la paix de novembre, celle de l'espérance de la vie, malgré la mort apparente!

Justement...Alors sachons regarder les petits bonheurs de la vie pour nous préprer au grand bonheur : l'amitié que nous vous portons Zibounet, le parfum des roses, le sourire d'un enfant, le vol d'un oiseau...... (ya une chanson de moustaki dans le genre mais j'm'en rappelle plus)

saint Zibou a écrit:

Non! Tout n'est que plus-value et exploitation.

Tiens, un autre économiste marxiste ;) (à moins qu'il ne soit radical ou régulationniste :P )

jo zecat a écrit:

saint Zibou a écrit:

Non! Tout n'est que plus-value et exploitation. La vie est une lutte à mort pour ou contre l'asservissement réciproque, l'aliénation et l'exploitation. C'est une impitoyable et une implacable agonie qui nous prive de notre rapport direct avec la nature et les autres. Seul J-C, parce que Dieu et Ressuscité, brise ce cercle infernal et nous rend notre vraie liberté: encore que ce soit la paix de novembre, celle de l'espérance de la vie, malgré la mort apparente!

Justement...Alors sachons regarder les petits bonheurs de la vie pour nous préprer au grand bonheur : l'amitié que nous vous portons Zibounet, le parfum des roses, le sourire d'un enfant, le vol d'un oiseau...... (ya une chanson de moustaki dans le genre mais j'm'en rappelle plus)

Ca y est, j'ai trouvé :jevole:

Paroles de Les Eaux De Mars (Georges Moustaki)

Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil
C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert

Un arbre millénaire, un nœud dans le bois
C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air
C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond
Le mystère profond, la promesse de vie

C'est le souffle du vent au sommet des collines
C'est une vieille ruine, le vide, le néant
C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse
Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars

C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent
C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance
C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire

C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout

Un poisson, un geste, c'est comme du vif argent
C'est tout ce qu'on attend, c'est tout ce qui nous reste
C'est du bois, c'est un jour le bout du quai
Un alcool trafiqué, le chemin le plus court

C'est le cri d'un hibou, un corps ensommeillé
La voiture rouillée, c'est la boue, c'est la boue
Un pas, un pont, un crapaud qui croasse
C'est un chaland qui passe, c'est un bel horizon
C'est la saison des pluies, c'est la fonte des glaces
Ce sont les eaux de Mars, la promesse de vie

Une pierre, un bâton, c'est Joseph et c'est Jacques
Un serpent qui attaque, une entaille au talon
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire

C'est l'hiver qui s'efface, la fin d'une saison
C'est la neige qui fond, ce sont les eaux de Mars
La promesse de vie, le mystère profond
Ce sont les eaux de Mars dans ton cœur tout au fond

Un pas, une " ... pedra é o fim do caminho
E um resto de toco, é um pouco sozinho ... "
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire...

Citation :

Je serais fort heureuse dans ces bois, si j'avais une feuille qui chantât : ah ! la jolie chose qu'une feuille qui chante ! et la triste demeure qu'un bois où les feuilles ne disent mot et où les hiboux prennent la parole ! Je suis une ingrate : ce n'est que les soirs et h'y entends tous les matins mille oiseaux...

(Mme de Sévigné, 26 juin 1680)

Théophane a écrit:

saint Zibou a écrit:

Non! Tout n'est que plus-value et exploitation.

Tiens, un autre économiste marxiste ;) (à moins qu'il ne soit radical ou régulationniste :P )

Je suis socio-démocrate ou réellement contractualiste!

saint Zibou a écrit:

Théophane a écrit:

saint Zibou a écrit:

Non! Tout n'est que plus-value et exploitation.

Tiens, un autre économiste marxiste ;) (à moins qu'il ne soit radical ou régulationniste :P )

Je suis socio-démocrate ou réellement contractualiste!

ça ne nous dit pas grand chose... Mais enfin, le PS lui aussi a fini par devenir néo-classique (bien qu'il y ait chez lui un courant keynésien incarné entre autres par Emmanuelli)

Code:

Je serais fort heureuse dans ces bois, si j'avais une feuille qui chantât : ah ! la jolie chose qu'une feuille qui chante ! et la triste demeure qu'un bois où les feuilles ne disent mot et où les hiboux prennent la parole !  Je suis une ingrate : ce n'est que les soirs et h'y entends tous les matins mille oiseaux...

Oh, qu’elle est attendrissante, la marquise, qui trouvait si agréable de faner : « retourner du foin en batifolant dans une prairie ». Dommage qu’elle n’ait pas un peu goûté à la vraie vie des paysans de ce temps ; les paysans et ouvriers d’aujourd’hui, c’est vrai, ont, en partie pris goût à un certain confort bourgeois.

Non, Krystyna, je ne lève jamais le pied ; les injustices qui déchirent le monde – je ne dis pas qu’elles m’empêchent de dormir ; j’ai un bon sommeil – mais me maintiennent dans un état de révolte permanent.

Ceci dit, je sais profiter aussi de la beauté d’un ciel nocturne, de la contemplation d’une belle silhouette élancée, d’un beau poème.

Code:

socio-démocrate ou réellement contractualiste!

Mais si, Monseigneur Escriva, ça dit bien ce que ça dit...

La socio-démocratie est d’ailleurs bien représentée parmi les candidats à la présidentielle par Dominique Strauss-Kahn.

Je ne sais pas pour qui vote le « saint zibou » et ça ne me regarde pas, mais la position qu’il soutient me parait tout à fait claire et valable.

Et toi, Sigmund, qu’est-ce que tu penses de tout ça ?

lagaillette a écrit:

Citation :

Je serais fort heureuse dans ces bois, si j'avais une feuille qui chantât : ah ! la jolie chose qu'une feuille qui chante ! et la triste demeure qu'un bois où les feuilles ne disent mot et où les hiboux prennent la parole ! Je suis une ingrate : ce n'est que les soirs et j'y entends tous les matins mille oiseaux...

Oh, qu’elle est attendrissante, la marquise, qui trouvait si agréable de faner : « retourner du foin en batifolant dans une prairie ». Dommage qu’elle n’ait pas un peu goûté à la vraie vie des paysans de ce temps ; les paysans et ouvriers d’aujourd’hui, c’est vrai, ont, en partie pris goût à un certain confort bourgeois.

Si tu avais bien lu, tu aurais vu que j'ai mis ce texte pour faire enrager le zibou. Comme quoi, tu ne lèves effectivement jamais le pied !

Citation :

Ceci dit, je sais profiter aussi de la beauté d’un ciel nocturne, de la contemplation d’une belle silhouette élancée, d’un beau poème.

Ah, quand même ! Parce que tu sais, si on ne profite pas des bons moment de sa vie, ça ne changera rien à celle des autres. Et puis il est toujours délicat de comparer. Un tel a de l'argent mais pas la santé, un tel a de l'argent et la santé mais pas d'enfants, un tel a des enfants mais n'est pas heureux avec sa femme, un autre n'a rien de tout ça mais est heureux de peu, etc. J'avais un ami à Chaville qui vivait dans la rue dans des cartons, Pierrot, eh bien il était heureux comme un roi.