DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE

Théologie Spirituelle Catholique
Pour déposer une intention de prière : Agapé
ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

 

 Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Azertyu

Azertyu


Féminin Messages : 96
Inscription : 19/10/2016

Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty31/10/2016, 14:24

PASCENDI DOMINICI GREGIS

LETTRE ENCYCLIQUE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE PIE X
SUR LES ERREURS DU MODERNISME
https://w2.vatican.va/content/pius-x/fr/encyclicals/documents/hf_p-x_enc_19070908_pascendi-dominici-gregis.html


Aux Patriarches, Primats, Archevêques et Evêques, en grâce et communion avec le Siège Apostolique.

Vénérables Frères,
Salut et Bénédiction Apostolique.

1. A la mission qui Nous a été confiée d'en haut de paître le troupeau du Seigneur, Jésus-Christ a assigné comme premier devoir de garder avec un soin jaloux le dépôt traditionnel de la foi, à l'encontre des profanes nouveautés de langage comme des contradictions de la fausse science. Nul âge, sans doute, où une telle vigilance ne fût nécessaire au peuple chrétien: car il n'a jamais manqué, suscités par l'ennemi du genre humain, d'hommes au langage pervers (1), diseurs de nouveautés et séducteurs (2), sujets de l'erreur et entraînant à l'erreur (3). Mais, il faut bien le reconnaître, le nombre s'est accru étrangement, en ces derniers temps, des ennemis de la Croix de Jésus-Christ qui, avec un art tout nouveau et souverainement perfide, s'efforcent d'annuler les vitales énergies de l'Eglise, et même, s'ils le pouvaient, de renverser de fond en comble le règne de Jésus-Christ. Nous taire n'est plus de mise, si Nous voulons ne point paraître infidèle au plus sacré de Nos devoirs, et que la bonté dont Nous avons usé jusqu'ici, dans un espoir d'amendement, ne soit taxée d'oubli de Notre charge.

2. Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c'est que, les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au coeur de l'Eglise, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables Frères, d'un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d'amour de l'Eglise, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu'aux moelles d'un venin d'erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l'Eglise; qui, en phalanges serrées, donnent audacieusement l'assaut à tout ce qu'il y a de plus sacré dans l'oeuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne, qu'ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu'à la simple et pure humanité.

3. Ces hommes-là peuvent s'étonner que Nous les rangions parmi les ennemis de l'Eglise. Nul ne s'en étonnera avec quelque fondement qui, mettant leurs intentions à part, dont le jugement est réservé à Dieu, voudra bien examiner leurs doctrines, et, conséquemment à celles-ci, leur manière de parler et d'agir.

Ennemis de l'Eglise, certes ils le sont, et à dire qu'elle n'en a pas de pires on ne s'écarte pas du vrai. Ce n'est pas du dehors, en effet, on l'a déjà noté, c'est du dedans qu'ils trament sa ruine; le danger est aujourd'hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l'Eglise; leurs coups sont d'autant plus sûrs qu'ils savent mieux où la frapper. Ajoutez que ce n'est point aux rameaux ou aux rejetons qu'ils ont mis la cognée, mais à la racine même, c'est-à-dire à la foi et à ses fibres les plus profondes. Puis, cette racine d'immortelle vie une fois tranchée, ils se donnent la tâche de faire circuler le virus par tout l'arbre: nulle partie de la foi catholique qui reste à l'abri de leur main, nulle qu'ils ne fassent tout pour corrompre. Et tandis qu'ils poursuivent par mille chemins leur dessein néfaste, rien de si insidieux, de si perfide que leur tactique: amalgamant en eux le rationaliste et le catholique, ils le font avec un tel raffinement d'habileté qu'ils abusent facilement les esprits mal avertis. D'ailleurs, consommés en témérité, il n'est sorte de conséquences qui les fasse reculer, ou plutôt qu'ils ne soutiennent hautement et opiniâtrement.

Avec cela, et chose très propre à donner le change, une vie toute d'activité, une assiduité et une ardeur singulières à tous les genres d'études, des moeurs recommandables d'ordinaire pour leur sévérité. Enfin, et ceci parait ôter tout espoir de remède, leurs doctrines leur ont tellement perverti l'âme qu'ils en sont devenus contempteurs de toute autorité, impatients de tout frein : prenant assiette sur une conscience faussée, ils font tout pour qu'on attribue au pur zèle de la vérité ce qui est oeuvre uniquement d'opiniâtreté et d'orgueil. Certes, Nous avions espéré qu'ils se raviseraient quelque jour : et, pour cela, Nous avions usé avec eux d'abord de douceur, comme avec des fils, puis de sévérité : enfin, et bien à contrecoeur, de réprimandes publiques. Vous n'ignorez pas, Vénérables Frères, la stérilité de Nos efforts; ils courbent un moment la tête, pour la relever aussitôt plus orgueilleuse. Ah! s'il n'était question que d'eux, Nous pourrions peut-être dissimuler; mais c'est la religion catholique, sa sécurité qui sont en jeu. Trêve donc au silence, qui désormais serait un crime! Il est temps de lever le masque à ces hommes-là et de les montrer à l'Église universelle tels qu'ils sont.

4. Et comme une tactique des modernistes (ainsi les appelle-t-on communément et avec beaucoup de raison), tactique en vérité fort insidieuse, est de ne jamais exposer leurs doctrines méthodiquement et dans leur ensemble, mais de les fragmenter en quelque sorte et de les éparpiller çà et là, ce qui prête à les faire juger ondoyants et indécis, quand leurs idées, au contraire, sont parfaitement arrêtées et consistantes, il importe ici et avant tout de présenter ces mêmes doctrines sous une seule vue, et de montrer le lien logique qui les rattache entre elles. Nous Nous réservons d'indiquer ensuite les causes des erreurs et de prescrire les remèdes propres à retrancher le mal.

5. Et pour procéder avec clarté dans une matière en vérité fort complexe, il faut noter tout d'abord que les modernistes assemblent et mélangent pour ainsi dire en eux plusieurs personnages: c'est à savoir, le philosophe, le croyant, le théologien, l'historien, le critique, l'apologiste, le réformateur : personnages qu'il importe de bien démêler si l'on veut connaître à fond leur système et se rendre compte des principes comme des conséquences de leurs doctrines.

6. Et pour commencer par le philosophe, les modernistes posent comme base de leur philosophie religieuse la doctrine appelée communément agnosticisme. La raison humaine, enfermée rigoureusement dans le cercle des phénomènes, c'est-à-dire des choses qui apparaissent, et telles précisément qu'elles apparaissent, n'a ni la faculté ni le droit d'en franchir les limites; elle n'est donc pas capable de s'élever jusqu'à Dieu, non pas même pour en connaître, par le moyen des créatures, l'existence: telle est cette doctrine. D'où ils infèrent deux choses: que Dieu n'est point objet direct de science; que Dieu n'est point un personnage historique.

Qu'advient-il, après cela, de la théologie naturelle, des motifs de crédibilité, de la révélation extérieure ? Il est aisé de le comprendre. Ils les suppriment purement et simplement et les renvoient à l'intellectualisme, système, disent-ils, qui fait sourire de pitié, et dès longtemps périmé. Rien ne les arrête, pas même les condamnations dont l'Eglise a frappé ces erreurs monstrueuses: car le Concile du Vatican a décrété ce qui suit : Si quelqu'un dit que la lumière naturelle de l'humaine raison est incapable de faire connaître avec certitude, par le moyen des choses créées le seul et vrai Dieu, notre Créateur et Maître, qu'il soit anathème (4). Et encore : Si quelqu'un dit qu'il ne se peut faire, ou qu'il n'est pas expédient que l'homme soit instruit par révélation divine du culte à rendre à Dieu, qu'il soit anathème (5). Et enfin: Si quelqu'un dit que la révélation divine ne peut être rendue croyable par des signes extérieurs, et que ce n'est donc que par l'expérience individuelle ou par l'inspiration privée que les hommes sont mus à la foi, qu'il soit anathème (6).

Maintenant, de l'agnosticisme, qui n'est après tout qu'ignorance, comment les modernistes passent-ils à l'athéisme scientifique et historique, dont la négation fait au contraire tout le caractère; de ce qu'ils ignorent si Dieu est intervenu dans l'histoire du genre humain, par quel artifice de raisonnement en viennent-ils à expliquer cette même histoire absolument en dehors de Dieu, qui est tenu pour n'y avoir point eu effectivement de part ? Le comprenne qui pourra. Toujours est-il qu'une chose, pour eux, parfaitement entendue et arrêtée, c'est que la science doit être athée, pareillement l'histoire; nulle place dans le champ de l'une, comme de l'autre, sinon pour les phénomènes: Dieu et le divin en sont bannis.

Quelles conséquences découlent de cette doctrine absurde, au regard de la personne sacrée du Sauveur, des mystères de sa vie et de sa mort, de sa résurrection et de son ascension glorieuse, c'est ce que nous verrons bientôt.

7. L'agnosticisme n'est que le côté négatif dans la doctrine des modernistes ; le côté positif est constitué par ce qu'on appelle l'immanence vitale. Ils passent de l'un à l'autre en la manière que voici. Naturelle ou surnaturelle, la religion, comme tout autre fait, demande une explication. Or, la théologie naturelle une fois répudiée, tout accès à la révélation fermé par le rejet des motifs de crédibilité, qui plus est, toute révélation extérieure entièrement abolie, il est clair que, cette explication, on ne doit pas la chercher hors de l'homme.

C'est dans l'homme même qu'elle se trouve, et, comme la religion est une forme de vie, dans la vie même de l'homme.

Voilà l'immanence religieuse.

Or, tout phénomène vital - et, on l'a dit, telle est la religion - a pour premier stimulant une nécessité, un besoin; pour première manifestation, ce mouvement du coeur appelé sentiment.

Il s'ensuit, puisque l'objet de la religion est Dieu, que la foi, principe et fondement de toute religion, réside dans un certain sentiment intime engendré lui-même par le besoin du divin. Ce besoin, d'ailleurs, ne se trahissant que dans de certaines rencontres déterminées et favorables, n'appartient pas de soi au domaine de la conscience: dans le principe, il gît au-dessous, et, selon un vocable emprunté de la philosophie moderne, dans la subconscience, où il faut ajouter que sa racine reste cachée, entièrement inaccessible à l'esprit.

Veut-on savoir maintenant en quelle manière ce besoin du divin, si l'homme vient à l'éprouver, se tourne finalement en religion ?

Les modernistes répondent: "La science et l'histoire sont enfermées entre deux bornes: l'une extérieure, du monde visible; l'autre intérieure, de la conscience. Parvenues là, impossible à elles de passer outre: au-delà, c'est l'inconnaissable. Justement, en face de cet inconnaissable, de celui, disons-nous, qui est hors de l'homme, par delà la nature visible, comme de celui qui est en l'homme même, dans les profondeurs de la subconscience, sans nul jugement préalable (ce qui est du pur fidéisme), le besoin du divin suscite dans l'âme portée à la religion un sentiment particulier. Ce sentiment a ceci de propre qu'il enveloppe Dieu et comme objet et comme cause intime, et qu'il unit en quelque façon l'homme avec Dieu."

Telle est, pour les modernistes, la foi, et dans la foi ainsi entendue le commencement de toute religion.

8. Là ne se borne pas leur philosophie, ou, pour mieux dire, leurs divagations.

Dans ce sentiment ils trouvent donc la foi ; mais aussi, avec la foi et dans la foi, la révélation.

Et pour la révélation, en effet, que veut-on de plus? Ce sentiment qui apparaît dans la conscience, et Dieu qui, dans ce sentiment, quoique confusément encore, se manifeste à l'âme, n'est-ce point là une révélation, ou tout au moins un commencement de révélation? Même si l'on y regarde bien, du moment que Dieu est tout ensemble cause et objet de la foi, dans la foi on trouve donc la révélation, et comme venant de Dieu et comme portant sur Dieu, c'est-à-dire que Dieu y est dans le même temps révélateur et révélé. De là, Vénérables Frères, cette doctrine absurde des modernistes, que toute religion est à la fois naturelle et surnaturelle, selon le point de vue. De là, l'équivalence entre la conscience et la révélation. De là, enfin, la loi qui érige la conscience religieuse en règle universelle, entièrement de pair avec la révélation, et à laquelle tout doit s'assujettir, jusqu'à l'autorité suprême dans sa triple manifestation, doctrinale, culturelle, disciplinaire.

9. On ne donnerait pas une idée complète de l'origine de la foi et de la révélation, telle que l'entendent les modernistes, si l'on n'attirait l'attention sur un point fort important, à raison des conséquences historico-critiques qu'ils en tirent.

Il ne faut pas croire que l'inconnaissable s'offre à la foi isolé et nu ; il est, au contraire, relié étroitement à un phénomène qui, pour appartenir au domaine de la science et de l'histoire, ne laisse pas de le déborder par quelque endroit : ce sera un fait de la nature, enveloppant quelque mystère; ce sera encore un homme dont le caractère, les actes, les paroles paraissent déconcerter les communes lois de l'histoire. Or, voici ce qui arrive: l'inconnaissable, dans sa liaison avec un phénomène, venant à amorcer la foi, celle-ci s'étend au phénomène lui-même et le pénètre en quelque sorte de sa propre vie. Deux conséquences en dérivent. Il se produit, en premier lieu, une espèce de transfiguration du phénomène que la foi hausse au-dessus de lui-même et de sa vraie réalité, comme pour le mieux adapter, ainsi qu'une matière, à la forme divine qu'elle veut lui donner. Il s'opère en second lieu une espèce de défiguration du phénomène, s'il est permis d'employer ce mot, en ce que la foi, l'ayant soustrait aux conditions de l'espace et du temps, en vient à lui attribuer des choses qui, selon la réalité, ne lui conviennent point. Ce qui arrive surtout, quand il s'agit d'un phénomène du passé, et d'autant plus aisément que ce passé est plus lointain. De cette double opération, les modernistes firent deux lois qui, ajoutées à une troisième, déjà fournie par l'agnosticisme, forment comme les bases de leur critique historique. Un exemple éclaircira la chose, et Jésus-Christ va nous le fournir. Dans la personne du Christ, disent-ils, la science ni l'histoire ne trouvent autre chose qu'un homme. De son histoire, donc, au nom de la première loi, basée sur l'agnosticisme, il faut effacer tout ce qui a caractère de divin. La personne historique du Christ a été transfigurée par la foi: il faut donc retrancher encore de son histoire, de par la seconde loi, tout ce qui l'élève au-dessus des conditions historiques. Enfin, la même personne du Christ a été défigurée par la foi: il faut donc, en vertu de la troisième loi, écarter en outre de son histoire les paroles, les actes, en un mot, tout ce qui ne répond point à son caractère, à sa condition, à son éducation, au lieu et au temps où il vécut.

10. Etrange paraîtra, sans doute, cette façon de raisonner: telle est pourtant la critique moderniste.

11. Le sentiment religieux, qui jaillit ainsi, par immanence vitale, des profondeurs de la subconscience, est le germe de toute religion, comme il est la raison de tout ce qui a été ou sera jamais, en aucune religion. Obscur, presque informe, à l'origine, ce sentiment est allé progressant sous l'influence secrète du principe qui lui donna l'être, et de niveau avec la vie humaine, dont on se rappelle qu'il est une forme. Ainsi naquirent toutes les religions, y compris les religions surnaturelles: elles ne sont toutes que des efflorescences de ce sentiment. Et que l'on n'attende pas une exception en faveur de la religion catholique: elle est mise entièrement sur le pied des autres. Son berceau fut la conscience de Jésus-Christ, homme de nature exquise, comme il n'en fut ni n'en sera jamais ; elle est née là, non d'un autre principe que de l'immanence vitale. On est saisi de stupeur en face d'une telle audace dans l'assertion, d'une telle aisance dans le blasphème. Et ce ne sont point les incrédules seuls, Vénérables Frères, qui profèrent de telles témérités: ce sont des catholiques, ce sont des prêtres même, et nombreux, qui les publient avec ostentation. Et dire qu'ils se targuent, avec de telles insanités, de rénover l'Eglise! Certes, il ne s'agit plus de la vieille erreur qui dotait la nature humaine d'une espèce de droit à l'ordre surnaturel. Que cela est dépassé! En l'homme qui est Jésus-Christ, aussi bien qu'en nous, notre sainte religion n'est autre chose qu'un fruit simple et spontané de la nature. Y a-t-il rien, en vérité, qui détruise plus radicalement l'ordre surnaturel? C'est donc avec souverainement de raison que le Concile du Vatican a décrété ce qui suit: Si quelqu'un dit que l'homme ne peut être élevé à une connaissance et à une perfection qui surpassent la nature, mais qu'il peut et qu'il doit, par un progrès continu, parvenir enfin de lui-même à la possession de tout vrai et de tout bien, qu'il soit anathème (7).

12. Nous n'avons vu jusqu'ici, Vénérables Frères, aucune place faite à l'intelligence. Selon les modernistes, elle a pourtant sa part dans l'acte de foi, et il importe de dire laquelle. Le sentiment dont il a été question - précisément parce qu'il est sentiment et non connaissance - fait bien surgir Dieu en l'homme, mais si confusément encore que Dieu, à vrai dire, ne s'y distingue pas, ou à peine, de l'homme lui-même. Ce sentiment, il faut donc qu'une lumière le vienne irradier, y mettre Dieu en relief dans une certaine opposition avec le sujet. C'est l'office de l'intelligence, faculté de pensée et d'analyse, dont l'homme se sert pour traduire, d'abord en représentations intellectuelles, puis en expressions verbales, les phénomènes de la vie dont il est le théâtre.

De là ce mot devenu banal chez les modernistes : l'homme doit penser sa foi.

L'intelligence survient donc au sentiment et, se penchant en quelque sorte sur lui, y opère à la façon d'un peintre qui, sur une toile vieillie, retrouverait et ferait reparaître les lignes effacées du dessin ; telle est, à peu de chose près, la comparaison fournie par l'un des maîtres des modernistes.

Or, en ce travail, l'intelligence a un double procédé : d'abord, par un acte naturel et spontané, elle traduit la chose en une assertion simple et vulgaire; puis, faisant appel à la réflexion et à l'étude, travaillant sur sa pensée, comme ils disent, elle interprète la formule primitive au moyen de formules dérivées, plus approfondies et plus distinctes. Celles-ci, venant à être sanctionnées par le magistère de l'Église, constitueront le dogme.

13. Le dogme, son origine, sa nature, tel est le point capital dans la doctrine des modernistes. Le dogme, d'après eux, tire son origine des formules primitives et simples, essentielles, sous un certain rapport, à la foi, car la révélation, pour être vraie, demande une claire apparition de Dieu dans la conscience. Le dogme lui-même, si on les comprend bien, est contenu proprement dans les formules secondaires. Maintenant, pour bien entendre sa nature, il faut voir avant tout quelle sorte de rapport il y a entre les formules religieuses et le sentiment religieux.

Ce qui ne sera pas malaisé à découvrir si l'on se reporte au but de ces mêmes formules, qui est de fournir au croyant le moyen de se rendre compte de sa foi.

Elles constituent donc entre le croyant et sa foi une sorte d'entre-deux : par rapport à la foi, elles ne sont que des signes inadéquats de son objet, vulgairement des symboles ; par rapport au croyant, elles ne sont que de purs instruments.

D'où l'on peut déduire qu'elles ne contiennent point la vérité absolue comme symboles, elles sont des images de la vérité, qui ont à s'adapter au sentiment religieux dans ses rapports avec l'homme; comme instruments, des véhicules de vérité, qui ont réciproquement à s'accommoder à l'homme dans ses rapports avec le sentiment religieux. Et comme l'absolu, qui est l'objet de ce sentiment, a des aspects infinis, sous lesquels il peut successivement apparaître; comme le croyant, d'autre part, peut passer successivement sous des conditions fort dissemblables, il s'ensuit que les formules dogmatiques sont soumises à ces mêmes vicissitudes, partant sujettes à mutation.

Ainsi est ouverte la voie à la variation substantielle des dogmes. Amoncellement infini de sophismes, où toute religion trouve son arrêt de mort.

14. Evoluer et changer, non seulement le dogme le peut, il le doit: c'est ce que les modernistes affirment hautement et qui d'ailleurs découle manifestement de leurs principes. Les formules religieuses, en effet, pour être véritablement religieuses, non de simples spéculations théologiques, doivent être vivantes, et de la vie même du sentiment religieux; ceci est une doctrine capitale dans leur système, et déduite du principe de l'immanence vitale. Ne l'entendez pas en ce sens qu'il soit nécessaire de construire les formules, surtout si elles sont imaginatives, précisément en vue du sentiment: non, leur origine, leur nombre, jusqu'à un certain point leur qualité même, importent assez peu: ce qu'il faut, c'est que le sentiment, après les avoir convenablement modifiées, s'il y a lieu, se les assimile vitalement.

Ce qui revient à dire que la formule primitive demande à être acceptée et sanctionnée par le cœur; le travail subséquent, d'où s'engendrent les formules secondaires, à être fait sous la pression du coeur. C'est en cette vue surtout, c'est-à-dire afin d'être et de rester vivantes, qu'il est nécessaire qu'elles soient et qu'elles restent assorties et au croyant et à sa foi. Le jour où cette adaptation viendrait à cesser, ce jour-là elles se videraient du même coup de leur contenu primitif : il n'y aurait d'autre parti à prendre que de les changer. Etant donné le caractère si précaire et si instable des formules dogmatiques, on comprend à merveille que les modernistes les aient en si mince estime, s'ils ne les méprisent ouvertement. Le sentiment religieux, la vie religieuse, c'est ce qu'ils ont toujours aux lèvres, ce qu'ils exaltent sans fin. En même temps, ils réprimandent l'Eglise audacieusement, comme faisant fausse route, comme ne sachant pas discerner de la signification matérielle des formules leur sens religieux et moral, comme s'attachant opiniâtrement et stérilement à des formules vaines et vides, cependant qu'elles laissent la religion aller à sa ruine. Aveugles et conducteurs d'aveugles qui, enflés d'une science orgueilleuse, en sont venus à cette folie de pervertir l'éternelle notion de la vérité, en même temps que la véritable nature du sentiment religieux, inventeurs d'un système où on les voit, sous l'empire d'un amour aveugle et effréné de nouveauté, ne se préoccuper aucunement de trouver un point d'appui solide à la vérité, mais, méprisant les saintes et apostoliques traditions, embrasser d'autres doctrines vaines, futiles, incertaines, condamnées par l'Eglise, sur lesquelles, hommes très vains eux-mêmes, ils prétendent appuyer et asseoir la vérité (8).

15. Tel est, Vénérables Frères, le moderniste philosophe. Si maintenant, passant au croyant, nous voulons savoir en quoi, chez ce même moderniste, il se distingue du philosophe, une chose est premièrement à noter: c'est que le philosophe admet bien la réalité divine comme objet de la foi; mais cette réalité, pour lui, n'existe pas ailleurs que dans l'âme même du croyant, c'est-à-dire comme objet de son sentiment et de ses affirmations; ce qui ne sort pas, après tout, du monde des phénomènes. Si Dieu existe en soi, hors du sentiment et hors des affirmations, c'est de quoi il n'a cure: il en fait totalement abstraction. Pour le croyant, au contraire, Dieu existe en soi, indépendamment de lui, croyant, il en a la certitude, et c'est par là qu'il se distingue du philosophe. Si maintenant vous demandez sur quoi, en fin de compte, cette certitude repose, les modernistes répondent: Sur l'expérience individuelle. Ils se séparent ainsi des rationalistes, mais pour verser dans la doctrine des protestants et des pseudo-mystiques. Voici, au surplus, comme ils expliquent la chose. Si l'on pénètre le sentiment religieux, on y découvrira facilement une certaine intuition du coeur, grâce à laquelle, et sans nul intermédiaire, l'homme atteint la réalité même de Dieu: d'où une certitude de son existence, qui passe très fort toute certitude scientifique.

Et cela est une véritable expérience et supérieure à toutes les expériences rationnelles. Beaucoup, sans doute, la méconnaissent et la nient, tels les rationalistes : mais c'est tout simplement qu'ils refusent de se placer dans les conditions morales qu'elle requiert. Voilà donc, dans cette expérience, ce qui, d'après les modernistes, constitue vraiment et proprement le croyant.

La suite de l'encyclique :
https://w2.vatican.va/content/pius-x/fr/encyclicals/documents/hf_p-x_enc_19070908_pascendi-dominici-gregis.html
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty31/10/2016, 21:45

Pas la peine de vous fatiguer Azertyu, nous sommes l'après Vatican II
Revenir en haut Aller en bas
Erkos

Erkos


Masculin Messages : 608
Inscription : 23/01/2014

Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 05:20

Encyclique : Lettre solennelle du Pape adressée à l’ensemble de l’Église catholique ou plus spécifiquement à une des parties d’entre elles évêques, clergé, fidèles. Les encycliques sont des textes qui ont le plus souvent valeur d’enseignement et peuvent rappeler la doctrine de l’Église à propos d’un problème d’actualité.

PASCENDI DOMINICI GREGIS est à lire et relire surtout aujourd'hui. Les Catholiques qui refuse les anciens encyclique sont comme les protestants.

Merci pour ce rappel !

_________________
Épître de Saint Paul aux Éphésiens - Chapitre 6 verset 10-17
Au reste, frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa vertu toute-puissante.Revêtez-vous de l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l’air. C’est pourquoi prenez l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister au jour mauvais, et après avoir tout surmonté, rester debout. Soyez donc fermes, les reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de justice et les sandales aux pieds, prêts à annoncer l’Évangile de paix. Et surtout, prenez le bouclier de la foi, par lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin. Prenez aussi le casque du salut, et le glaive de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.
http://www.padreblog.fr/secours-jesus-revient
Revenir en haut Aller en bas
Azertyu

Azertyu


Féminin Messages : 96
Inscription : 19/10/2016

Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 12:32

il est bon de relire certaines encycliques de l'Avant Vatican II justement, pour voir à quel point notre église actuelle est rongée par le modernisme, idées fausses, bref, la Porte étroite que nous indique Jésus, je pense qu'il faut bien réfléchir à tout celà,

en attendant, prions, prions
Revenir en haut Aller en bas
boulo




Masculin Messages : 21038
Inscription : 25/12/2011

Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 12:33

Msgr Lamiroy , évêque de Bruges de 1931 à 1952 , avait pris au mot son serment antimoderniste : il imposait à ses prêtres le port de la soutane et du chapeau , même lorsqu'ils circulaient à motocyclette .

_________________
Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN
MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .



NB La couleur rouge est réservée à la modération .
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 13:01

Espérance a écrit:
Pas la peine de vous fatiguer Azertyu, nous sommes l'après Vatican II
Vous devriez faire attention à ce que vous dites Espérance!

Parce que vous dites que l'Eglise après V2 n'est pas la meme qu'avant et que les écrits anciens sont à mettre à la poubelle.

Ce qui fait deux énormités
1) Si l'Eglise après V2 n'est pas la meme qu'avant, celle d'avant remonte aux apotres! C'est donc elle la bonne.
2) Si les écrits anciens sont à mettre à la poubelle. on peut en faire de même des nouveaux!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 13:02

boulo a écrit:
Msgr Lamiroy , évêque de Bruges de 1931 à 1952 , avait pris au mot son serment antimoderniste : il imposait à ses prêtres le port de la soutane et du chapeau , même lorsqu'ils circulaient à motocyclette .
Cela c'est le genre d'exemple de propagande qu'on nous sort depuis V2 pour justifier les pires déviations, mon bon!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 13:42

RenéMatheux a écrit:
Espérance a écrit:
Pas la peine de vous fatiguer Azertyu, nous sommes l'après Vatican II
Vous devriez faire attention à ce que vous dites Espérance!

Parce que vous dites que l'Eglise après V2 n'est pas la meme qu'avant et que les écrits anciens sont à mettre à la poubelle.

Ce qui fait deux énormités
1) Si l'Eglise après V2 n'est pas la meme qu'avant, celle d'avant remonte aux apotres! C'est donc elle la bonne.
2) Si les écrits anciens sont à mettre à la poubelle. on peut en faire de même des nouveaux!
De même que Dieu de l'AT est le même que celui du NT il y a aussi une continuation entre avant V2 et après V2 et de mon point de vue il n'y a pas contradiction mais complémentarité et un affinement .Par exemple Dieu étend sa main pour frappé ( Ancien Testament), Dieu n'étend pas sa main pour protéger ( Nouveau Testament).
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 16:57

philippe bis a écrit:
RenéMatheux a écrit:
Espérance a écrit:
Pas la peine de vous fatiguer Azertyu, nous sommes l'après Vatican II
Vous devriez faire attention à ce que vous dites Espérance!

Parce que vous dites que l'Eglise après V2 n'est pas la meme qu'avant et que les écrits anciens sont à mettre à la poubelle.

Ce qui fait deux énormités
1) Si l'Eglise après V2 n'est pas la meme qu'avant, celle d'avant remonte aux apotres! C'est donc elle la bonne.
2) Si les écrits anciens sont à mettre à la poubelle. on peut en faire de même des nouveaux!
 De même que Dieu de l'AT est le même que celui du NT il y a aussi une continuation entre avant V2 et après V2 et de mon point de vue il n'y a pas contradiction mais complémentarité et un affinement .Par exemple Dieu étend sa main pour frappé ( Ancien Testament), Dieu n'étend pas sa main pour protéger ( Nouveau Testament).
Si vous voyez Vatican 2 comme le changement AT-NT, vous avez un problème grave!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 17:19

RenéMatheux a écrit:
philippe bis a écrit:
RenéMatheux a écrit:
Espérance a écrit:
Pas la peine de vous fatiguer Azertyu, nous sommes l'après Vatican II
Vous devriez faire attention à ce que vous dites Espérance!

Parce que vous dites que l'Eglise après V2 n'est pas la meme qu'avant et que les écrits anciens sont à mettre à la poubelle.

Ce qui fait deux énormités
1) Si l'Eglise après V2 n'est pas la meme qu'avant, celle d'avant remonte aux apotres! C'est donc elle la bonne.
2) Si les écrits anciens sont à mettre à la poubelle. on peut en faire de même des nouveaux!
 De même que Dieu de l'AT est le même que celui du NT il y a aussi une continuation entre avant V2 et après V2 et de mon point de vue il n'y a pas contradiction mais complémentarité et un affinement .Par exemple Dieu étend sa main pour frappé ( Ancien Testament), Dieu n'étend pas sa main pour protéger ( Nouveau Testament).
Si vous voyez Vatican 2 comme le changement AT-NT, vous avez un problème grave!
C'était une image qui comme toutes image n'est pas claire je vous l'accorde mais d'autres auront compris je pense....
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 17:24

OK!
Mais dans les textes de V2, je dis bien les textes, pas les intentions de ceux qui dirigeaient le concile, il y a, et complémentarité, par exemple sur le mariage, et contradiction, exemple sur la liberté religieuse!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 17:31

Tant qu’elle ne s’est pas fixée définitivement dans son bien ultime qu’est Dieu, la liberté implique la possibilité de choisir entre le bien et le mal, donc celle de grandir en perfection ou de défaillir et de pécher. Elle caractérise les actes proprement humains. Elle devient source de louange ou de blâme, de mérite ou de démérite. http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P5H.HTM
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 17:34

Le problème, c'est que ce texte est contre le syllabus
Ensuite réclamer la liberté religieuse pour Daech and co......
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 17:42

Pour les paiens etre libre c 'est faire tous ce que l 'on veut ( dans les limites de la loi de leur société ce qui peut inclure donc le meurtre comme l 'avortement...) mais pour un chrétien c 'est faire la volonté de Dieu et cette liberté ultime sera fixée quand on verra Dieu face a face .Et la ou les "paiens" ne comprennent pas c 'est comment peut-on etre libre si on n 'exerce pas sa liberté comme on veut mais justement Il n’y a de liberté vraie qu’au service du bien et de la justice. Le choix de la désobéissance et du mal est un abus de la liberté et conduit à " l’esclavage du péché " (cf. Rm 6, 17).

La liberté rend l’homme responsable de ses actes dans la mesure où ils sont volontaires. Le progrès dans la vertu, la connaissance du bien et l’ascèse accroissent la maîtrise de la volonté sur ses actes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 18:21

Azertyu a écrit:
il est bon de relire certaines encycliques de l'Avant Vatican II justement, pour voir à quel point notre église actuelle est rongée par le modernisme, idées fausses, bref, la Porte étroite que nous indique Jésus, je pense qu'il faut bien réfléchir à tout celà,

en attendant, prions, prions

il est bon aussi de lire ce que nous enseigne MAINTENANT, dans notre monde actuel, le Pape ACTUEL. L'Esprit-Saint est le même, mais Il s'actualisé sans doute plus facilement.

Nous ne parlons plus le même langage que nos grands-parents, alors pourquoi l'Eglise parlerait un langage que nous ne comprenons pas ?

Et Dieu est Amour et Miséricorde, cela nous ne l'entendions pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 18:25

L'enseignement de l'Église vaut pour toutes les époques, pas juste notre époque actuelle. :sage:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 18:26

Chrysostome a écrit:
L'enseignement de l'Église vaut pour toutes les époques, pas juste notre époque actuelle. :sage:

tout à fait d'accord avec toi, c'est le Message que Jésus, mais actualisé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 18:26

Chrysostome a écrit:
L'enseignement de l'Église vaut pour toutes les époques, pas juste notre époque actuelle. :sage:

tout à fait d'accord avec toi, c'est le Message que Jésus, mais actualisé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty1/11/2016, 23:30

On n'actualise pas ! On oublie l'essentiel : Jesus est mort et ressucité pour nous!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty
MessageSujet: Re: Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)   Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Encylique "PASCENDI DOMINICI GREGIS" Pape Saint Pie X (sur les erreurs du modernisme)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Modernisme ou modernité ? ( C'est en moderne que le pape Léon XIII s'est opposé aux modernistes).
» Pape François : Saint Pierre et Saint Paul, deux pécheurs transformés par la grâce
» L'Esprit Saint est-il celui qui élit le pape ?
» saint Jérôme et le pape Damase
» Saint Pie X, un pape réformateur mal connu

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE :: Théologie catholique ╬-
Sauter vers: