Vous avez bien tort Yves.
Le faillibilisme tel que vous le décrivez est victime d'une illusion : elle substantialise un processus.
En effet, si le doute ne peut pas nous empêcher de douter encore et toujours, elle nous permet de dire moins d'erreurs. Il y a une notion indubitable de progrès du fait même et une fois qu'on l'accepte, que le doute ne doute pas pour douter car encore une fois quand il n'y a plus rien à douter, et bien le doute se meure.
car le doute est un processus, un moyen et non une fin. la fin de tout doute est l'oeuvre de connaissance. Et cela il y en a même avec imperfection. Nous dirons perfectible non un sens ou l'autre.
Croyez-moi par là le samkya machin s'appauvrit.
Surtout que tous les thèses avancés sont des fictions pures et dures comme le mythe du bon sauvage rousseauiste.
M.
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Au fond de sa Nuit, notre chair est Dieu. (Incarnation, une philosophie de la chair, Michel Henry)