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 « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique »

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MessageSujet: « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique »   « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique » Empty23/9/2016, 16:14

« La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique »

ENTRETIEN. Le P. Nicolas Risso livre quelques pistes, nourries par sa charge paroissiale à Objat (Corrèze) depuis huit ans.

« La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique » Visite-P-Nicolas-Risso-droite-ferme-Rosiers-Juillac-Correze_0_730_485
Visite du P. Nicolas Risso (à droite) dans une ferme de Rosiers-de-Juillac, en Corrèze.ZOOM 

La Croix : Toute paroisse est-elle appelée à la vie communautaire ?

P. Nicolas Risso : La vie communautaire n’est pas réservée à la seule vie monastique, elle est une composante essentielle de la vie chrétienne. La paroisse n’est certes pas un monastère mais nous sommes appelés à une création commune… C’est le vrai projet de la paroisse. Lorsque je suis arrivé dans ma paroisse il y a huit ans, j’ai commencé par la traverser à pied.

Un jour, depuis un chemin, j’ai surplombé une ancienne chartreuse : je pouvais voir les jardins clos et contigus des cellules de chaque moine, formant l’unité de cette abbaye, et je me suis dit qu’elle était bien à l’image de la paroisse. Ainsi chaque famille vit dans sa maison, comme cette petite « Église domestique » dont parlait Paul VI ; toutes sont appelées à se rassembler pour former la communauté paroissiale.

Quelles en sont les conditions, selon vous ?

P. N. R. : Cela passe d’abord par le regard que l’on porte sur les autres. Les accueillir comme ils sont, entendre les questions qui les traversent : les parents qui viennent baptiser leur enfant, les familles en deuil, les agriculteurs lors de la bénédiction des étables… Ne pas les dévisager mais les envisager. Nous ne sommes pas là pour relever les défauts, juger, critiquer, mais pour vivre l’estime et la reconnaissance de l’autre dans tout ce qu’il peut avoir de différent.

Ce qui ne veut pas dire se taire lorsque nous ne sommes pas d’accord entre nous ! Il peut y avoir dans la paroisse des conflits, y compris de pouvoir, mais nous devons nous rappeler sans cesse que nous sommes là avant tout pour prendre soin des uns et des autres. Cela demande de faire attention à cette peste qu’est la jalousie, à l’ironie, l’indifférence… Passer devant quelqu’un sans lui dire bonjour peut être extrêmement violent. Que fait-on également pour ne pas oublier nos anciens, comme cette dame qui s’est occupé toute sa vie de l’église et qui, trop âgée, ne vient plus ?

Les groupes de partage d’évangile sont essentiels aussi pour aller plus en profondeur. Ne pas en rester à la superficialité. Pouvoir partager ce que l’on vit, et parfois sa souffrance. L’écoute de la fragilité de l’autre parle à notre fragilité et construit la communauté.

Quel en est l’enjeu ?


P. N. R. : La paroisse comme lieu communautaire est un signe fondamental aujourd’hui, dans une société tentée par le repli sur soi. Le danger pour les catholiques serait de tomber dans le communautarisme. Rester dans la contemplation de soi, sans se laisser traverser par cette altérité fondamentale qui est signe du Tout Autre. On peut se contenter des gens qui pensent comme nous. Cela peut-être le danger de certaines paroisses qui tournent bien mais où l’on oublie tous ceux qui sont restés dehors. Or, l’Évangile est pour tous les autres. La communauté est le lieu par excellence de la fraternité, de la reconnaissance de la différence.

Recueilli par Céline Hoyeau

http://www.la-croix.com/Religion/Religion-et-spiritualite/La-vie-communautaire-n-est-pas-reservee-a-la-vie-monastique-2016-09-23-1200791211
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adamev

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MessageSujet: Re: « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique »   « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique » Empty24/9/2016, 01:30

La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique

Oh que non... Je viens d'en vivre une très belle expression... ce dernier soir.

_________________
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MessageSujet: Re: « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique »   « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique » Empty24/9/2016, 03:20

En quelle occasion ?
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MessageSujet: Re: « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique »   « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique » Empty24/9/2016, 10:38

Cinq idées pour souder la paroisse

Céline Hoyeau et Alice Papin, le 23/09/2016 à 17h39

Nos voisins de banc à l’église demeurent parfois des inconnus. La rentrée est un moment clé pour tisser des liens entre paroissiens et accueillir les nouveaux.

► Organiser un service d’accueil

Soigner l’accueil à l’entrée de l’église n’est en rien superflu quand on sait, d’après des études, que la décision de revenir ou non dans un lieu se prend dans les trois premières minutes où l’on s’y trouve. Dans certaines paroisses, des bénévoles, parfois reconnaissables à une écharpe de couleur ou à un badge, sont postés à l’entrée de l’église pour accueillir et aller, en particulier, au-devant des nouveaux venus.

« Dans les premiers temps, ils prenaient la feuille de messe sans rien nous dire, puis ils ont commencé à nous sourire et nous saluer. Maintenant, ils nous serrent la main », se félicite Alain Lopez, 68 ans, l’un de ces hôtes d’accueil à l’église Saint-Denys-Sainte-Foy, à Coulommiers (Seine-et-Marne). Lui-même avait regretté à son arrivée, il y a une dizaine d’années, de « ne pas avoir été accueilli ». « En trois ans, au fil des”bonjours” et des paroles d’amitié, notre paroisse est devenue un lieu d’échanges, avec un engagement de plus en plus fort des fidèles. »

► Dire bonjour à son voisin

Pour qu’une paroisse devienne une vraie communauté, encore faut-il se connaître. Et commencer par se dire bonjour. C’est ce que propose, entre autres, la paroisse de Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes). Au début de la messe, le curé annonce aux paroissiens qu’ils ont deux minutes pour faire connaissance avec au moins un voisin qu’ils ne connaissent pas. Il invite à retenir son prénom pour lui souhaiter le moment venu, et en le nommant, « la paix du Christ ».

« C’est important de s’accueillir mutuellement, explique le P. Jean-Hubert Thieffry, curé de cette paroisse confiée à la communauté du Chemin-Neuf. Cela établit un grand nombre de liens inattendus entre les familles. » Comme ces couples qui ont pu découvrir que leurs enfants étudiaient dans la même université au Canada. Des réticences dans l’assemblée ? « Au bout des deux minutes en tout cas, on a du mal à ce que les gens s’arrêtent, et nous avons remarqué que, lorsque nous reprenons le refrain du chant d’entrée, ils chantent deux fois mieux !, relève le P. Thieffry. Ils sont davantage conscients de former un même corps, et la célébration devient vraiment communautaire. »

► Participer à une fraternité paroissiale

Un échelon manque souvent entre la prière chez soi et la messe ou le culte du dimanche. Un lieu où approfondir sa connaissance de la Parole de Dieu, nouer des liens avec d’autres chrétiens, prier les uns pour les autres… Mouvements et communautés proposent ce type de groupes : Équipes Notre-Dame, MCC, maisonnées de l’Emmanuel… De l’Isère à la Vendée, plusieurs diocèses ont développé des « fraternités paroissiales ».

À Cholet (Maine-et-Loire), une dizaine d’inconnus devenus, au fil des mois, de bons amis, échangent toutes les trois semaines autour des Évangiles ou de l’encyclique Laudato si’. Avant l’étude, chacun partage ses avancées ou déceptions depuis la dernière rencontre. « Le risque c’est de devenir trop soudé au point de moins s’ouvrir aux autres », avertit Bruno Raymond, 57 ans, cofondateur de cette « fraternité paroissiale ». Ce père de trois enfants voit surtout dans cette rencontre l’occasion de « parler de sa foi » qu’il cache quelque peu « par honte » dans sa famille non croyante.

Dans les Hauts-de-Seine, les fraternités rattachées à la paroisse Sainte-Cécile de Boulogne-Billancourt débutent par un repas, suivi d’un temps de louange, un enseignement, un temps de partage et un moment de prière fraternelle. « Chacun peut ainsi vivre dans un lieu à taille humaine les cinq dimensions essentielles à la croissance spirituelle : la prière, la vie fraternelle, la formation, le service et l’évangélisation », estime Olivier Sachs, membre de l’équipe d’animation pastorale.

► Agir ensemble

Rien de tel, pour briser la barrière de l’inconnu, tisser des liens solides et faire des rencontres intergénérationnelles, que de s’engager ensemble dans un projet concret. Il arrive que des actes de solidarité connaissent des retombées qui dépassent leurs buts premiers.

L’installation provisoire d’une vingtaine de familles de réfugiés en septembre 2015 à Vigy (Moselle) a ainsi suscité un élan de générosité : collectes de vêtements et de matériels scolaires ainsi que des cours de français… « Nos actions ont aussi permis de faire connaissance avec de nouveaux paroissiens éloignés géographiquement », pointe Patricia Wilmouth, animatrice laïque en pastorale.

Même constat à Saint-Merri, dans le centre de Paris, sur un plan artistique : « Chaque week-end, des concerts sont organisés par des bénévoles de la paroisse. Alors, à l’office, ces derniers ont plaisir à se retrouver puisqu’ils ont préparé ensemble », constate le curé, le P. Daniel Duigou.

► S’inviter pour un repas ou l’apéritif


Le traditionnel « verre de l’amitié » a connu ces dernières années quelques innovations. Pour « redonner un sens au mot ”communauté chrétienne” », la paroisse lyonnaise Saint-Pothin a institué, en complément des fraternités paroissiales, des « repas 4 × 4 » : quatre couples ou équipes de deux personnes participent à quatre repas dans l’année, la liste des participants étant fournie à l’avance. Le lieu tourne, et les convives ont chacun un rôle dans l’élaboration des menus.

La paroisse Saint-Michel de Dijon, elle, a lancé en juin des apéros par tirage au sort, au domicile d’un paroissien après la messe du dimanche. « Ces apéros, dans nos maisons, permettent que l’on apprenne à se connaître », raconte Charlotte Savarin, membre du conseil pastoral. Chantal Sur, 65 ans, a invité chez elle un couple et une personne retraitée de Dijon qui lui étaient inconnus. « Ils sont partis à 17 heures ! L’échange était riche, nous n’avons pas vu le temps passer. »

http://www.la-croix.com/Religion/Religion-et-spiritualite/Cinq-idees-pour-souder-la-paroisse-2016-09-23-1200791271
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adamev

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MessageSujet: Re: « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique »   « La vie communautaire n’est pas réservée à la vie monastique » Empty24/9/2016, 14:39

Ou l'art de réinventer l'eau chaude!
Ca me rappelle mon évêque (autre diocèse que l'actuel)... qui me disait un jour que les cathos avaient p.e jeté un peu vite l'eau du bain... avec le bébé...

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