Sortie d’une édition commentée d’" Amoris laetitia "

Sortie d’une édition commentée d’« Amoris laetitia »

Anne-Bénédicte Hoffner, le 06/09/2016 à 8h54

Une édition annotée de l’exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia vient de paraître, grâce au travail conjoint de la Conférence des évêques de France et des facultés jésuites.

Fruit d’une collaboration entre la Conférence des évêques de France (CEF) et les facultés jésuites de Paris, une édition présentée et annotée d’Amoris laetitia est parue vendredi aux Éditions Lessius. Elle est préfacée par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil famille et société de la CEF, et postfacée par le P. Christoph Theobald, sj.

L’exhortation Amoris laetitia« nécessite un travail d’appropriation de la part du Peuple de Dieu, fidèles, pasteurs et acteurs de la pastorale familiale », fait valoir Mgr Brunin dans sa préface, soulignant « la visée essentiellement pédagogique » de cette édition : « aider les fidèles à rentrer dans le document, en groupe ou seuls, et encourager les initiatives pour sa mise en œuvre. »

Vingt spécialistes appelés à commenter

Le texte intégral est complété d’un guide de lecture par chapitre, toujours rédigé à quatre mains, ainsi que de nombreuses notes et d’un glossaire, expliquant les expressions employées au fil de l’exhortation. Ces outils ont été rédigés par vingt spécialistes des questions familiales (laïcs hommes et femmes, prêtres diocésains, diacre, religieux et religieuses), parmi lesquels huit jésuites.

Les théologiens sollicités enseignent à l’Institut catholique de Paris, à l’Université catholique de Lyon, à la Faculté Notre-Dame (Collège des Bernardins), à l’Université catholique de l’Ouest et dans les facultés jésuites. Le Service famille et société de la CEF a également recueilli des témoignages qui « donnent un visage concret à l’amour dans la famille, avec ses joies et ses difficultés ».

Nouvelle manière de regarder l’Église

Enfin, à la fin de chaque chapitre, des questions ont pour but de soutenir un travail individuel ou en groupe : « En quoi l’attente d’un enfant (qu’on soit père, mère, oncle, grand-mère…) a-t-elle renouvelé votre regard sur la vie ? » « On entend souvent dire que l’Église ne parle pas bien de la sexualité. Comment recevez-vous les paroles du pape sur l’érotisme et sur les relations conjugales ? »

« En définitive, une image nouvelle de l’Église se dégage de ce texte, largement liée à une autre manière de la regarder : une image “bigarrée”, plus nettement marquée par les multiples épisodes de rencontre, parfois étranges, des récits évangéliques », remarque Christoph Theobald.

http://www.la-croix.com/Religion/France/Sortie-d-une-edition-commentee-d-Amoris-laetitia-2016-09-06-1200786923

Zut! j'ai cru que c'était François lui même qui avait (enfin) sortit un commentaire précis et concis de AL.
C'est bien que les évêques le fassent. Mais les enseignements du Pape ne devrait plus être interprétable, si oui, c'est lui même qui doit les clarifier s'il y a du "flou" les évêques n'étant pas infaillibles ils peuvent mal interpréter. Sinon il (le pape) aurait du souligner que AL s'adresse directement et uniquement aux pasteurs (évêques, prêtres) et non à tout catholique.

monge a écrit:

Zut! j'ai cru que c'était François lui même qui avait (enfin) sortit un commentaire précis et concis de AL.
C'est bien que les évêques le fassent. Mais les enseignements du Pape ne devrait plus être interprétable, si oui, c'est lui même qui doit les clarifier s'il y a du "flou" les évêques n'étant pas infaillibles ils peuvent mal interpréter. Sinon il (le pape) aurait du souligner que AL s'adresse directement et uniquement aux pasteurs (évêques, prêtres) et non à tout catholique.

les évêques sont là pour interpréter justement les paroles du pape.

Mais pourquoi interpréter les paroles de quelqu'un qui est toujours présent? lui même ne peut pas le faire? et qui va aussi interpréter ce commentaire des évêques?

monge a écrit:

Mais pourquoi interpréter les paroles de quelqu'un qui est toujours présent? lui même ne peut pas le faire? et qui va aussi interpréter ce commentaire des évêques?

les prêtres, dans nos paroisses.

Espérance, Espérance!
Bon, et l’interprétation du prêtre qui va l'interpréter?

monge a écrit:

Espérance, Espérance!
Bon, et l’interprétation du prêtre qui va l'interpréter?

vous sans doute !!

puisque lorsque ça sort de vos pensées qui sont coincées quelque part,rien ne peut vous faire changer d'avis...

Lisez un peu le témoignage que je viens de poster sur le mariage auquel j'ai assisté hier.Vous verrez que cheminer" avec" et à leur rythme, c'est aussi de l'évangélisation.

Boff
Ce n'est pas une raison pour dire d'abord pas à mots couverts, puis clairement que le concubinage n'est pas un péché!
Par exemple, ce n'est pas parce-que quelqu'un aurait connu la Foi en prison que vous allez généraliser et dire que être prisonnier est un chemin de sanctification!
C'est ça le problème avec cette pastorale trompeuse, on fait des exceptions la règle, on prend des faits accidentels pour relativiser ce qui est intrinsèquement un mal, et ce qui est un moindre bien, et ce qui est de l'ordre de la perfection, c'est à dire: le concubinage, le mariage et le célibat sacré.

Parce que vous trouvez que dans sa vie, Jésus, n'a pas fait d'exception ? qu'il a toujours fait et dit la même chose à chaque personne qu'il rencontrait ?
Que l'on peut, maintenant, parler comme au XIXème siècle pour se faire comprendre ?
Que les missionnaires en Afrique parlaient de la même manière que nos prêtres dans nos paroisses ?

Vous tapez à côté. Quelque soit la manière  d'évangéliser, on ne peut jamais en arriver à relativiser le mal, le bien, et la perfection.
C'est ça le problème, comme vous nous avez parlé des concubins qui ce sont mariés (en passant c'est quasiment devenu aujourd'hui une règle de fait de passer par la case concubinage, donc ce n'est pas si extraordinaire que ça) ce n'est pas une raison pour dire que le concubinage est un chemin ordonné pour le mariage et relativiser le fait que c'est un mal! non!

Espérance a écrit:

Parce que vous trouvez que dans sa vie, Jésus, n'a pas fait d'exception ? qu'il a toujours fait et dit la même chose à chaque personne qu'il rencontrait ?
Que l'on peut, maintenant, parler comme au XIXème siècle pour se faire comprendre ?
Que les missionnaires en Afrique parlaient de la même manière que nos prêtres dans nos paroisses ?

Je le pense:
le message est toujours le meme : la bonne nouvelle Dieu est mort et ressuscité pour nous sauver!
C'est parce que on s'en écarte que cela ne va pas!

René, dans le temps, on apprenait par cœur le catéchisme, il ne fallait même pas changer un mot, sinon on avait une mauvaise note.
Je ne sais pas si vous êtes de cette époque ?

Mais moi, je le suis et je peux vous certifier qu'il y a bien des mots qu'on ne comprenait pas.

Maintenant, on "chemine" avec les gens, on va à leur niveau et au moins, ils comprennent.

La Bonne Nouvelle n'a pas changé mais la façon de l'expliquer a changé et quand les gens croient, ce c'est pas de la blague.