- adamev a écrit:
- Inutile d'inventer une nouvelle devise. Celle de la République suffit : "Liberté, Egalité, Fraternité".
Que chacun fasse que chacun trouve en France une terre où il se sente libre d'être ce qu'il est dans le respect de l'autre et du droit. Une terre où chacun regarde l'autre en égal sans distinction d'origine , de culture, de religion. Une terre ou chacun se fait frère de chacun sans réticence ni réserve. C'est cela "poser les armes et ouvrir les bras". C'est cela une vraie conversion du regard et du cœur.
Pas besoin pour cela de s'adonner au culte du cargo qui attend tout d'un improbable ciel.
Rendons à la République ce qui est à la République et au christianisme ce qui est au christianisme.
Liberté, égalité et fraternitéVoici la devise de la France. C’est une devise qui exprime un souhait de construire une société plus égalitaire, plus libre, avec plus de solidarité. Et cela est juste et correcte. Cette devise, néanmoins, était portée par les Écritures bien avant que la France ne l’adopte.
Liberté : De nos jours, dans n’importe quel pays, tout le monde sait parler de liberté.
Les personnes ont toujours aspiré à cela. Pour beaucoup, cela se traduit par : « je veux faire ce que je veux, où je veux, avec qui je veux ». On veut être libre de ses parents, de ses enseignants, de ses patrons, de son époux, de son épouse. A la fin il semble que l’on est jamais libre ! Pour beaucoup la liberté veut dire ne pas avoir de contraintes, que ce soient des contraintes financières, des contraintes de temps, des contraintes dans les relations. Certains ne veulent même pas les contraintes du mariage. Ils ont peur de perdre leur liberté. Les personnes cherchent à préserver leur espace vital et cette volonté de liberté peut être dangereuse. Cependant, la liberté ne veut pas dire être exempt de contraintes. Notre liberté a des limites. Nous tous sommes soumis à des contraintes et c’est un signe d’immaturité de ne pas vouloir les accepter.
En Jean 8 v 32, Jésus nous dit : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira ».
Jésus nous rend libres de nos craintes (de tomber malade, de perdre notre emploi …), libres de nos péchés (amertume, colère, vices …). La Bible nous dit que le coeur de l’homme est trompeur, qu’il peut se séduire lui-même. Un chrétien peut avoir une vision erronée de la liberté.
Jésus nous a promis de nous rendre libre de nos péchés, des vices, des drogues, de la colère, du regard négatif que l’on peut avoir sur soi, ou encore d’un regard positif à l’extrême. Nous pouvons être esclaves du regard que les autres portent sur nous, de notre travail, de la télévision, de l’ordinateur, d’un genre de littérature, d’une célébrité. Dieu nous a créés libres et Il veut nous rendre libres. Mais, la Bible dit que nous ne devons pas utiliser de la liberté que nous avons en Christ comme un prétexte.
Galates 5 v 1 : « C’est pour la liberté que Christ nous affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude ». Une personne, même libérée par Christ, peut redevenir esclave, car elle va se placer elle-même sous le joug de l’esclavage.
1 Pierre 2 v 16 : « étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu ».
Romains 8 v 21 : « Avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu ». Les enfants de Dieu ont la liberté, mais ils ne l’utilisent pas pour faire n’importe quoi.
Égalité : L’égalité ne veut pas dire être exactement comme l’autre personne. Nous avons l’égalité par la création. La Bible dit en Genèse 1 v 27 : « Dieu créa l’homme et la femme ». Il n’y a de place ni pour le machisme, ni pour le féminisme. Nous sommes tous égaux.
En Galates 3 v 28, il nous est également dit : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ ». Dieu traite chacun d’entre nous de la même façon ; Il nous aime pareil.
Actes 10 v 28 : « Vous savez, leur dit-il; qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme souillé et impur ».
Actes 10 v 34 – 35 : « Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point de favoritisme, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable ». Pour l’époque, cette affirmation est révolutionnaire !
Nous avons la même origine avec nos différences. Nous avons l’égalité par la création et face au pardon. Jésus est mort pour tous les hommes.
En Apocalypse 7 v 9, il nous est dit : « Il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains ». Les dons de Dieu sont pour tous. Nous sommes égaux devant Dieu face à la façon dont Il nous traite, face à Sa discipline, Son aide, Sa présence, Son amour. Nous avons l’égalité devant Dieu !!
Fraternité : C’est une notion qui se réfère à la solidarité, au fait de devoir prendre soin les uns des autres (assurance maladie, caisse commune prélevée à partir des impôts pour l’école, la sécurité, la justice…).
Dans la Bible, il y a 3500 ans, Dieu avait déjà donné des commandements vis-à-vis de la solidarité. Dans l’Ancien Testament, on voit que chacun en Israël avait reçu un morceau de terre et c’était un bien inaliénable de la part de Dieu. La personne pouvait vendre sa terre en cas de besoin, mais 50 ans après (année du jubilé), cette terre lui revenait. Un autre commandement était que, lors de la récolte, les personnes devaient laisser une partie de la récolte pour la veuve et l’orphelin. C’était une forme d’entraide. Même l’étranger avait des droits en Israël. (Exode 22 v 21 : « Tu ne maltraiteras point l’étranger »).
Actes 2 v 42 : « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières ». Dans la Bible, être frères et soeurs implique une communion, un partage, une solidarité.
Romains 12 v 10 : « Par amour fraternel, soyez plein d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques ». Nous sommes frères et soeurs et cela n’est pas un titre.
Hébreux 13 v 1 : « Persévérez dans l’amour fraternel ».
Certains vivent dans l’Église comme s’ils étaient fils unique !
http://cielouvert.fr/2011/03/liberte-egalite-fraternite-2009/