Sujet consacré au président Donald Trump

Lebob a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Waddle a écrit:

Le fait de faire barrage à quelqu'un n'est pas forcément signe de sa probité.
Par les temps qui courent, on aime bien faire des raccourcis manichéens...

Trump a un côté vraiment imprévisible qui à mon avis a fait que les gens de son camp ne veuillent pas le soutenir.
Qu'on l'aime ou pas, il a vraiment l'air psychologiquement instable. On le voit de plus en plus.

Et dans les FAITS, il a en effet placé plusieurs anciens de Goldman Sachs autour de lui. Ca aurait été un autre, vous n'auriez pas manqué de le faire remarquer.

En tout cas, sa réaction au bombardement chimique d'Hassad est judicieuse :

Il lui a coupé un doigt, sans aller plus loin : sous entendu :

Citation :

Tu recommences, on te coupe un autre doigt. Mais on te laisse en vie car tu es le meilleur obstacle à Daech.

Il faut arrêter de rire là : personne ne pense sérieusement qu’Assad – qui lors des premières manifestations contre le régime en 2011 s’était empressé de laisser filer tout ce que ses prisons comptait comme djihadistes et radicaux islamistes – pourrait être un rempart contre Daesh. Et encore moins le meilleur…

Si on enlève Assad, qui met-on à la place ?

Connaît-on bien les mouvements d'opposition ? Leurs connexions avec d'autres entités ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Waddle a écrit:

Le fait de faire barrage à quelqu'un n'est pas forcément signe de sa probité.
Par les temps qui courent, on aime bien faire des raccourcis manichéens...

Trump a un côté vraiment imprévisible qui à mon avis a fait que les gens de son camp ne veuillent pas le soutenir.
Qu'on l'aime ou pas, il a vraiment l'air psychologiquement instable. On le voit de plus en plus.

Et dans les FAITS, il a en effet placé plusieurs anciens de Goldman Sachs autour de lui. Ca aurait été un autre, vous n'auriez pas manqué de le faire remarquer.

En tout cas, sa réaction au bombardement chimique d'Hassad est judicieuse :

Il lui a coupé un doigt, sans aller plus loin : sous entendu :

Citation :

Tu recommences, on te coupe un autre doigt. Mais on te laisse en vie car tu es le meilleur obstacle à Daech.

C'est judicieux pour Trump d'un point de vue strictement stratégique pour lui.
Mais pour la paix internationale, c'est un drame.

Déjà, dire à quelqu'un "Tu recommences..." sans avoir prouvé que la personne est coupable, c'est fort de café. C'est le drame du monde depuis la première guerre du Golfe. Ou pour attaquer un régime, le monde est inondé d'exactions (vraies ou fausses) du régime, le monde est ému, il y a une intervention militaire et le monde ne s'en offusque pas puisqu'il a été préparé par les images violentes. On est dans le même schéma.

Ensuite, le problème est que cela va redonner des couleurs aux ennemis de Assad et possiblement refroidir à nouveau les possibilités politiques de paix.

Bref, aucun citoyen équilibré ne peut se réjouir de ce bombardement.

Lebob a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Waddle a écrit:

Le fait de faire barrage à quelqu'un n'est pas forcément signe de sa probité.
Par les temps qui courent, on aime bien faire des raccourcis manichéens...

Trump a un côté vraiment imprévisible qui à mon avis a fait que les gens de son camp ne veuillent pas le soutenir.
Qu'on l'aime ou pas, il a vraiment l'air psychologiquement instable. On le voit de plus en plus.

Et dans les FAITS, il a en effet placé plusieurs anciens de Goldman Sachs autour de lui. Ca aurait été un autre, vous n'auriez pas manqué de le faire remarquer.

En tout cas, sa réaction au bombardement chimique d'Hassad est judicieuse :

Il lui a coupé un doigt, sans aller plus loin : sous entendu :

Citation :

Tu recommences, on te coupe un autre doigt. Mais on te laisse en vie car tu es le meilleur obstacle à Daech.

Il faut arrêter de rire là : personne ne pense sérieusement qu’Assad – qui lors des premières manifestations contre le régime en 2011 s’était empressé de laisser filer tout ce que ses prisons comptait comme djihadistes et radicaux islamistes – pourrait être un rempart contre Daesh. Et encore moins le meilleur…

Allez jusqu'au bout de votre raisonnement donc. C'est un boucher, il tue son peuple, en plus il n'est en rien un rempart contre Daesh. Conclusion logique? Il faut le faire sauter...

Comme en Irak et en Libye avec les résultats heureux que l'on sait.

Armes chimiques en Syrie : Bachar el Assad accusé par Trump, pour quoi faire ?

Bachar el Assad est accusé par la communauté internationale d’avoir utilisé l’arme chimique. Malgré l’absence de preuve, Trump s’indigne et annonce un changement de politique en Syrie. L’affaire, qui donne lieu à des manœuvres à l’ONU, est minée d’arrières pensées.
On ne sait toujours pas qui a utilisé en 2013 en Syrie le gaz Sarin, bien que l’affaire ait permis à l’Occident de soutenir les rebelles dits modérés, dont Al Nosra, qui a fait depuis, selon Laurent Fabius, « du bon boulot ». Cette fois encore Bachar el Assad se trouve accusé, unanimement, mais personne ne se soucie d’apporter ni de rechercher des preuves que des armes chimiques ont été utilisées par lui. On attendra le résultat des enquêtes, s’il y en a, pour se faire une conviction. Pour l’instant les Occidentaux accusent et la Syrie nie, et personne ne mérite une confiance absolue.

Accusé d’être l’ami de Poutine, Trump joue au poker en Syrie

Quant à Donald Trump, son revirement est intéressant. Jusqu’à présent, il semblait revenir sur les ardeurs guerrières de l’ère Obama Clinton pour s’entendre avec Poutine. Aujourd’hui il fait prendre à son ambassadrice à l’ONU des postures de défi. Le président américain est un homme de médias. Il parle des enfants morts avec des trémolos émus et vengeurs. Il estime que « cela transgresse beaucoup, beaucoup de lignes au delà de la ligne rouge – beaucoup beaucoup de lignes ». Une manière de dramatiser par le flou. Il menace d’agir seul en Syrie. Pour quoi faire ? « Je ne vais certainement pas vous le dire », répond-il aux journalistes. Une manière de dramatiser par le mystère.

Suite : http://reinformation.tv/armes-chimiques-syrie-trump-bachar-assad-mille-68506-2/

Gabriel a écrit:

Armes chimiques en Syrie : Bachar el Assad accusé par Trump, pour quoi faire ?

Bachar el Assad est accusé par la communauté internationale d’avoir utilisé l’arme chimique. Malgré l’absence de preuve, Trump s’indigne et annonce un changement de politique en Syrie. L’affaire, qui donne lieu à des manœuvres à l’ONU, est minée d’arrières pensées.
On ne sait toujours pas qui a utilisé en 2013 en Syrie le gaz Sarin, bien que l’affaire ait permis à l’Occident de soutenir les rebelles dits modérés, dont Al Nosra, qui a fait depuis, selon Laurent Fabius, « du bon boulot ». Cette fois encore Bachar el Assad se trouve accusé, unanimement, mais personne ne se soucie d’apporter ni de rechercher des preuves que des armes chimiques ont été utilisées par lui. On attendra le résultat des enquêtes, s’il y en a, pour se faire une conviction. Pour l’instant les Occidentaux accusent et la Syrie nie, et personne ne mérite une confiance absolue.

Suite : http://reinformation.tv/armes-chimiques-syrie-trump-bachar-assad-mille-68506-2/

C'est le bon sens même.

Arnaud Dumouch a écrit:

Il est factuellement un rempart contre Daech car il n'a qu'un seul but : rester au pouvoir avec sa clique.

Il fera tout y compris relâcher quelques Daechistes si cela peut pousser les Occidentaux à revoir leur position

Vous oubliez aussi de préciser que pour conserver son pouvoir non seulement il relâchera « quelques daeshistes » (en fait au moins un millier, sinon beaucoup plus) mais il n’hésitera pas à concentrer ses frappes sur la population civile. Jusqu’à présent il n’a fait qu’« à peine » quelques centaines de milliers de morts au sein de cette population, en utilisant tous les moyens disponibles, y compris les gaz de combat. Sans même parler des millions de personnes déplacées. Une paille quoi.

Tout cela est bien documenté. Seuls les aveugles ne veulent pas voir.

Ray a écrit:

Ne vous en déplaise, comme le dit Arnaud, factuellement c'est effectivement le cas. Et les syriens de la zone libre peuvent en témoigner.

Bien sûr. Et qu’en disent tous les autres ?

Assad n’est pas un rempart contre Daesh, comme on l’a parfaitement vu lorsque Daesh a repris une seconde fois Palmyre.

Lebob a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Il est factuellement un rempart contre Daech car il n'a qu'un seul but : rester au pouvoir avec sa clique.

Il fera tout y compris relâcher quelques Daechistes si cela peut pousser les Occidentaux à revoir leur position

Vous oubliez aussi de préciser que pour conserver son pouvoir non seulement il relâchera « quelques daeshistes » (en fait au moins un millier, sinon beaucoup plus) mais il n’hésitera pas à concentrer ses frappes sur la population civile. Jusqu’à présent il n’a fait qu’« à peine » quelques centaines de milliers de morts au sein de cette population, en utilisant tous les moyens disponibles, y compris les gaz de combat. Sans même parler des millions de personnes déplacées. Une paille quoi.

Tout cela est bien documenté. Seuls les aveugles ne veulent pas voir.

Tout à fait.

Mais sans lui, ce sera Daech.

Lebob a écrit:

Ray a écrit:

Ne vous en déplaise, comme le dit Arnaud, factuellement c'est effectivement le cas. Et les syriens de la zone libre peuvent en témoigner.

Bien sûr. Et qu’en disent tous les autres ?

Assad n’est pas un rempart contre Daesh, comme on l’a parfaitement vu lorsque Daesh a repris une seconde fois Palmyre.

Les autres se félicitent lorsqu'ils sont libérés, comme à Alep.

Quand à Palmyre, cela ne montre rien. (D'autant plus que vous oubliez de préciser qu'elle a été reprise par la suite...)
Bref essayez plus fort.

Gabriel a écrit:

Armes chimiques en Syrie : Bachar el Assad accusé par Trump, pour quoi faire ?

Bachar el Assad est accusé par la communauté internationale d’avoir utilisé l’arme chimique. Malgré l’absence de preuve, Trump s’indigne et annonce un changement de politique en Syrie. L’affaire, qui donne lieu à des manœuvres à l’ONU, est minée d’arrières pensées.
On ne sait toujours pas qui a utilisé en 2013 en Syrie le gaz Sarin, bien que l’affaire ait permis à l’Occident de soutenir les rebelles dits modérés, dont Al Nosra, qui a fait depuis, selon Laurent Fabius, « du bon boulot ». Cette fois encore Bachar el Assad se trouve accusé, unanimement, mais personne ne se soucie d’apporter ni de rechercher des preuves que des armes chimiques ont été utilisées par lui. On attendra le résultat des enquêtes, s’il y en a, pour se faire une conviction. Pour l’instant les Occidentaux accusent et la Syrie nie, et personne ne mérite une confiance absolue.

On sait parfaitement qui a utilisé le gaz en 2013. Je rappelle pour les distraits qu’avant cela Assad prétendait ne pas avoir de gaz de combat dans son arsenal. Après cela, et sous la pression russe et américaine, il a accepté de se débarrasser de ses stocks de gaz. Ceux-là même dont il disait quelques mois avant qu’il ne les avait pas.

Ce qu’on peut désormais se demander c’est si à l’époque il avait tout remis. Il y a peu de doute sur la nature du gaz utilisé (probablement du sarin) et il est certain que ce genre de produit ne peut pas être stocké et utilisé par des amateurs.

Gabriel a écrit:

Accusé d’être l’ami de Poutine, Trump joue au poker en Syrie

Quant à Donald Trump, son revirement est intéressant. Jusqu’à présent, il semblait revenir sur les ardeurs guerrières de l’ère Obama Clinton pour s’entendre avec Poutine. Aujourd’hui il fait prendre à son ambassadrice à l’ONU des postures de défi. Le président américain est un homme de médias. Il parle des enfants morts avec des trémolos émus et vengeurs. Il estime que « cela transgresse beaucoup, beaucoup de lignes au delà de la ligne rouge – beaucoup beaucoup de lignes ». Une manière de dramatiser par le flou. Il menace d’agir seul en Syrie. Pour quoi faire ? « Je ne vais certainement pas vous le dire », répond-il aux journalistes. Une manière de dramatiser par le mystère.

Suite : http://reinformation.tv/armes-chimiques-syrie-trump-bachar-assad-mille-68506-2/

« Pour l’instant les Occidentaux accusent et la Syrie nie ». Le fait est que le régime Assad a une histoire qui n’incite pas à la confiance.

Cette affaire présente pour Trump l’avantage de distraire l’opinion publique américaine des investigations sur les contacts de certains membres de son équipe avec la Russie. L’ennui pour lui est que la base la plus conspirationniste de son électorat pourrait désormais vouloir le lâcher.

Par ailleurs cette affaire montre aussi, si c’était encore nécessaire, que Trump réagit par coups de tête plutôt qu’après mûre réflexion. En 2013 il tweetait comme un possédé pour expliquer qu’Obama ne devait pas réagir aux attaques au gaz en Syrie car les USA n’avaient rien à faire là-bas. Quatre ans plus tard, non seulement il bombarde une base aérienne syrienne en représailles, mais il y a des troupes américaines au sol en Syrie pour préparer la prise de Raqqa. Vous savez, cette ville « capitale » de l’EI où on n’a plus vu de soldat syrien depuis longtemps, malgré la « lutte acharnée » que livre le régime Assad à Daesh.

Cela n'a aucun sens ce que vous dites... On ne reprend pas tout en même temps. Pendant longtemps l'armée syrienne a du se focaliser sur Alep.
(Du plus Raqqa ne fait pas partie de la "Syrie utile", et donc cible secondaire.)

Waddle a écrit:

Lebob a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Waddle a écrit:

Le fait de faire barrage à quelqu'un n'est pas forcément signe de sa probité.
Par les temps qui courent, on aime bien faire des raccourcis manichéens...

Trump a un côté vraiment imprévisible qui à mon avis a fait que les gens de son camp ne veuillent pas le soutenir.
Qu'on l'aime ou pas, il a vraiment l'air psychologiquement instable. On le voit de plus en plus.

Et dans les FAITS, il a en effet placé plusieurs anciens de Goldman Sachs autour de lui. Ca aurait été un autre, vous n'auriez pas manqué de le faire remarquer.

En tout cas, sa réaction au bombardement chimique d'Hassad est judicieuse :

Il lui a coupé un doigt, sans aller plus loin : sous entendu :

Citation :

Tu recommences, on te coupe un autre doigt. Mais on te laisse en vie car tu es le meilleur obstacle à Daech.

Il faut arrêter de rire là : personne ne pense sérieusement qu’Assad – qui lors des premières manifestations contre le régime en 2011 s’était empressé de laisser filer tout ce que ses prisons comptait comme djihadistes et radicaux islamistes – pourrait être un rempart contre Daesh. Et encore moins le meilleur…

Allez jusqu'au bout de votre raisonnement donc. C'est un boucher, il tue son peuple, en plus il n'est en rien un rempart contre Daesh. Conclusion logique? Il faut le faire sauter...

Comme en Irak et en Libye avec les résultats heureux que l'on sait.

Assad ne fait pas partie de la solution, il fait partie du problème…

Arnaud Dumouch a écrit:

Lebob a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Il est factuellement un rempart contre Daech car il n'a qu'un seul but : rester au pouvoir avec sa clique.

Il fera tout y compris relâcher quelques Daechistes si cela peut pousser les Occidentaux à revoir leur position

Vous oubliez aussi de préciser que pour conserver son pouvoir non seulement il relâchera « quelques daeshistes » (en fait au moins un millier, sinon beaucoup plus) mais il n’hésitera pas à concentrer ses frappes sur la population civile. Jusqu’à présent il n’a fait qu’« à peine » quelques centaines de milliers de morts au sein de cette population, en utilisant tous les moyens disponibles, y compris les gaz de combat. Sans même parler des millions de personnes déplacées. Une paille quoi.

Tout cela est bien documenté. Seuls les aveugles ne veulent pas voir.

Tout à fait.

Mais sans lui, ce sera Daech.

Rien ne permet de l’affirmer, d’autant plus que l’EI est pour l’heure en pleine déconfiture sur le terrain (et pas grâce à Assad, hein !) et a autre chose à faire de s’occuper d’offensives dans les secteurs tenus par l’armée syrienne. Ils ne l’ont pas beaucoup fait précédemment et il n’y a aucune raison de croire qu’ils vont le faire maintenant alors qu’ils doivent consacrer tous leurs efforts à défendre le terrain qu’ils tiennent encore.

En outre le régime syrien n’a jusqu’à présent pas combattu Daesh de façon très énergique et il n’y a pas de raison que cela change. Bien au contraire la présence de Daesh permet à bon compte au régime Assad de faire croire aux naïfs qu’il s’en prend aux islamistes alors qu’en fait il massacre sa population.

ps pour les distraits :
Les rebelles syriens ont utilisé du gaz sarin, selon Carla Del Ponte
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/06/les-rebelles-syriens-ont-utilise-du-gaz-sarin-selon-carla-del-ponte_3171289_3218.html

Ray a écrit:

Cela n'a aucun sens ce que vous dites... On ne reprend pas tout en même temps. Pendant longtemps l'armée syrienne a du se focaliser sur Alep.
(Du plus Raqqa ne fait pas partie de la "Syrie utile", et donc cible secondaire.)

Alep où l’EI était peu présent. Tiens donc…

Lebob a écrit:

Rien ne permet de l’affirmer, d’autant plus que l’EI est pour l’heure en pleine déconfiture sur le terrain (et pas grâce à Assad, hein !)

Vous voulez essayer comme en Irak ou en Libye ? Vous voulez refaire un pari ?

Lebob a écrit:

Ray a écrit:

Cela n'a aucun sens ce que vous dites... On ne reprend pas tout en même temps. Pendant longtemps l'armée syrienne a du se focaliser sur Alep.
(Du plus Raqqa ne fait pas partie de la "Syrie utile", et donc cible secondaire.)

Alep où l’EI était peu présent. Tiens donc…

Oui Al Nostra et ses dérivatifs.

Ray a écrit:

ps pour les distraits :
Les rebelles syriens ont utilisé du gaz sarin, selon Carla Del Ponte
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/06/les-rebelles-syriens-ont-utilise-du-gaz-sarin-selon-carla-del-ponte_3171289_3218.html

« Nos enquêtes devront encore être approfondies, vérifiées et confirmées à travers de nouveaux témoignages, mais selon ce que nous avons pu établir jusqu'à présent, pour le moment ce sont les opposants au régime qui ont utilisé le gaz sarin » déclarait Mme Del Ponte.

Où en sont ces confirmations ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Lebob a écrit:

Rien ne permet de l’affirmer, d’autant plus que l’EI est pour l’heure en pleine déconfiture sur le terrain (et pas grâce à Assad, hein !)

Vous voulez essayer comme en Irak ou en Libye ? Vous voulez refaire un pari ?

Vous pensez sérieusement que laisser Assad en place changerait quelque chose ?

Lebob a écrit:

Ray a écrit:

ps pour les distraits :
Les rebelles syriens ont utilisé du gaz sarin, selon Carla Del Ponte
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/06/les-rebelles-syriens-ont-utilise-du-gaz-sarin-selon-carla-del-ponte_3171289_3218.html

« Nos enquêtes devront encore être approfondies, vérifiées et confirmées à travers de nouveaux témoignages, mais selon ce que nous avons pu établir jusqu'à présent, pour le moment ce sont les opposants au régime qui ont utilisé le gaz sarin » déclarait Mme Del Ponte.

Où en sont ces confirmations ?

Le fait est qu'on est loin de vos affirmations.

Lebob a écrit:

Vous pensez sérieusement que laisser Assad en place changerait quelque chose ?

Absolument : Un tyran sanguinaire comme lui ====> Pas de Daech, pas d'opposition politique.

Lebob a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Il est factuellement un rempart contre Daech car il n'a qu'un seul but : rester au pouvoir avec sa clique.

Il fera tout y compris relâcher quelques Daechistes si cela peut pousser les Occidentaux à revoir leur position

Vous oubliez aussi de préciser que pour conserver son pouvoir non seulement il relâchera « quelques daeshistes » (en fait au moins un millier, sinon beaucoup plus) mais il n’hésitera pas à concentrer ses frappes sur la population civile. Jusqu’à présent il n’a fait qu’« à peine » quelques centaines de milliers de morts au sein de cette population, en utilisant tous les moyens disponibles, y compris les gaz de combat. Sans même parler des millions de personnes déplacées. Une paille quoi.

Tout cela est bien documenté. Seuls les aveugles ne veulent pas voir.

C'est bien connu, dans une guerre où des gentils sont aux manettes, il n'y a pas de morts. Ou alors, aucun mort civil.

Les 90 000 morts dans l'armée syrienne, ça compte pour du beurre quoi.
Seuls les aveugles ne veulent pas voir en effet.

Lebob a écrit:

Gabriel a écrit:

Armes chimiques en Syrie : Bachar el Assad accusé par Trump, pour quoi faire ?

Bachar el Assad est accusé par la communauté internationale d’avoir utilisé l’arme chimique. Malgré l’absence de preuve, Trump s’indigne et annonce un changement de politique en Syrie. L’affaire, qui donne lieu à des manœuvres à l’ONU, est minée d’arrières pensées.
On ne sait toujours pas qui a utilisé en 2013 en Syrie le gaz Sarin, bien que l’affaire ait permis à l’Occident de soutenir les rebelles dits modérés, dont Al Nosra, qui a fait depuis, selon Laurent Fabius, « du bon boulot ». Cette fois encore Bachar el Assad se trouve accusé, unanimement, mais personne ne se soucie d’apporter ni de rechercher des preuves que des armes chimiques ont été utilisées par lui. On attendra le résultat des enquêtes, s’il y en a, pour se faire une conviction. Pour l’instant les Occidentaux accusent et la Syrie nie, et personne ne mérite une confiance absolue.

On sait parfaitement qui a utilisé le gaz en 2013. Je rappelle pour les distraits qu’avant cela Assad prétendait ne pas avoir de gaz de combat dans son arsenal. Après cela, et sous la pression russe et américaine, il a accepté de se débarrasser de ses stocks de gaz. Ceux-là même dont il disait quelques mois avant qu’il ne les avait pas.

Ce qu’on peut désormais se demander c’est si à l’époque il avait tout remis. Il y a peu de doute sur la nature du gaz utilisé (probablement du sarin) et il est certain que ce genre de produit ne peut pas être stocké et utilisé par des amateurs.

Gabriel a écrit:

Accusé d’être l’ami de Poutine, Trump joue au poker en Syrie

Quant à Donald Trump, son revirement est intéressant. Jusqu’à présent, il semblait revenir sur les ardeurs guerrières de l’ère Obama Clinton pour s’entendre avec Poutine. Aujourd’hui il fait prendre à son ambassadrice à l’ONU des postures de défi. Le président américain est un homme de médias. Il parle des enfants morts avec des trémolos émus et vengeurs. Il estime que « cela transgresse beaucoup, beaucoup de lignes au delà de la ligne rouge – beaucoup beaucoup de lignes ». Une manière de dramatiser par le flou. Il menace d’agir seul en Syrie. Pour quoi faire ? « Je ne vais certainement pas vous le dire », répond-il aux journalistes. Une manière de dramatiser par le mystère.

Suite : http://reinformation.tv/armes-chimiques-syrie-trump-bachar-assad-mille-68506-2/

« Pour l’instant les Occidentaux accusent et la Syrie nie ». Le fait est que le régime Assad a une histoire qui n’incite pas à la confiance.

Cette affaire présente pour Trump l’avantage de distraire l’opinion publique américaine des investigations sur les contacts de certains membres de son équipe avec la Russie. L’ennui pour lui est que la base la plus conspirationniste de son électorat pourrait désormais vouloir le lâcher.

Par ailleurs cette affaire montre aussi, si c’était encore nécessaire, que Trump réagit par coups de tête plutôt qu’après mûre réflexion. En 2013 il tweetait comme un possédé pour expliquer qu’Obama ne devait pas réagir aux attaques au gaz en Syrie car les USA n’avaient rien à faire là-bas. Quatre ans plus tard, non seulement il bombarde une base aérienne syrienne en représailles, mais il y a des troupes américaines au sol en Syrie pour préparer la prise de Raqqa. Vous savez, cette ville « capitale » de l’EI où on n’a plus vu de soldat syrien depuis longtemps, malgré la « lutte acharnée » que livre le régime Assad à Daesh.

La Syrie n'incite pas à la confiance. Bien sûr les américains et ses alliés occidentaux incitent à la confiance. Comme en Irak en 2003. Ou en Libye en 2011.
Toujours la même rhétorique qui est en réalité celle de la guerre des civilisations de Bush avec l'axe du bien qui doit éradiquer l'axe du mal.

A vomir.

Lebob a écrit:

Waddle a écrit:

Lebob a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

En tout cas, sa réaction au bombardement chimique d'Hassad est judicieuse :

Il lui a coupé un doigt, sans aller plus loin : sous entendu :

Il faut arrêter de rire là : personne ne pense sérieusement qu’Assad – qui lors des premières manifestations contre le régime en 2011 s’était empressé de laisser filer tout ce que ses prisons comptait comme djihadistes et radicaux islamistes – pourrait être un rempart contre Daesh. Et encore moins le meilleur…

Allez jusqu'au bout de votre raisonnement donc. C'est un boucher, il tue son peuple, en plus il n'est en rien un rempart contre Daesh. Conclusion logique? Il faut le faire sauter...

Comme en Irak et en Libye avec les résultats heureux que l'on sait.

Assad ne fait pas partie de la solution, il fait partie du problème…

Blablabla.

Allez jusqu'au bout? IL faut donc l'éliminer comme Kadhafi et Saddam c'est bien ça non?

Ray a écrit:

ps pour les distraits :
Les rebelles syriens ont utilisé du gaz sarin, selon Carla Del Ponte
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/05/06/les-rebelles-syriens-ont-utilise-du-gaz-sarin-selon-carla-del-ponte_3171289_3218.html

Y a un gars qui disait plus haut que le Sarin ne pouvait pas être utilisé par des amateurs non?

Ca fait doucement rigoler ces "experts" qui dans leur salon décrètent avec certitude ce qui s'est passé à 10 000 km en propageant gentiment la propagande atlantiste sans s'en rendre compte.

Qu'il est loin 2003 où la France, la GRANDE France s'opposait avec charisme et panache à la guerre en Irak.

Lebob a écrit:

Ray a écrit:

Cela n'a aucun sens ce que vous dites... On ne reprend pas tout en même temps. Pendant longtemps l'armée syrienne a du se focaliser sur Alep.
(Du plus Raqqa ne fait pas partie de la "Syrie utile", et donc cible secondaire.)

Alep où l’EI était peu présent. Tiens donc…

Il n'y avait aucun rebelle à Alep. C'est bien connu.

https://francais.rt.com/france/31165-alep-yves-calvi-on-se-fait-rouler-farine

Lebob a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Lebob a écrit:

Rien ne permet de l’affirmer, d’autant plus que l’EI est pour l’heure en pleine déconfiture sur le terrain (et pas grâce à Assad, hein !)

Vous voulez essayer comme en Irak ou en Libye ? Vous voulez refaire un pari ?

Vous pensez sérieusement que laisser Assad en place changerait quelque chose ?

On ne répond pas à une question par une question.

"La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent." Albert Einstein.

Arnaud Dumouch a écrit:

Lebob a écrit:

Vous pensez sérieusement que laisser Assad en place changerait quelque chose ?

Absolument : Un tyran sanguinaire comme lui ====> Pas de Daech, pas d'opposition politique.

Et surtout, de quel droit va t'on décider pour un peuple ce qui est bon pour lui en lui enlevant son président?

QUi aurait eu l'idée d'aller bombarder Bush à l'époque où il envahissait des pays (1 million de morts en Irak, Bachar c'est un petit joueur à côté) ?

Ah j'oubliais, ce sont des démocraties...

Arnaud Dumouch a écrit:

Lebob a écrit:

Vous pensez sérieusement que laisser Assad en place changerait quelque chose ?

Absolument : Un tyran sanguinaire comme lui ====> Pas de Daech, pas d'opposition politique.

répondez sincèrement
si la Russie envoie 60 missiles sur les bataillons de l'armée ukrainien qui bombardent donetsk est ce que vous direz toujours pas de soucis?

Waddle a écrit:

Vous pensez sérieusement que laisser Assad en place changerait quelque chose ?

On ne répond pas à une question par une question.

"La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent." Albert Einstein.[/quote]

joker911 a écrit:

répondez sincèrement
si la Russie envoie 60 missiles sur les bataillons de l'armée ukrainien qui bombardent donetsk est ce que vous direz toujours pas de soucis?

Les russes sont des gens civilisés.

Les Soviétiques étaient des sauvages.

Les russes sont un peuple chrétien, qui garde le sens de leur patrie.

Les soviétiques étaient l'une des pires idéologies criminelles de l'histoire.

Arnaud Dumouch a écrit:

joker911 a écrit:

répondez sincèrement
si la Russie envoie 60 missiles sur les bataillons de l'armée ukrainien qui bombardent donetsk est ce que vous direz toujours pas de soucis?

Les russes sont des gens civilisés.

Les Soviétiques étaient des sauvages.

Les russes sont un peuple chrétien, qui garde le sens de leur patrie.

Les soviétiques étaient l'une des pires idéologies criminelles de l'histoire.

répondez sincèrement arrêter le charabia.

Arnaud Dumouch a écrit:

joker911 a écrit:

répondez sincèrement
si la Russie envoie 60 missiles sur les bataillons de l'armée ukrainien qui bombardent donetsk est ce que vous direz toujours pas de soucis?

Les russes sont des gens civilisés.

Les Soviétiques étaient des sauvages.

Les russes sont un peuple chrétien, qui garde le sens de leur patrie.

Les soviétiques étaient l'une des pires idéologies criminelles de l'histoire.

Le christianisme et sa « baguette magique »…

En attendant celui qui dirige la Russie en aspirant dictateur est l’héritier direct des Soviétiques et il n’a manifestement pas renoncé à toutes leurs méthodes, loin de là. C’est juste un peu plus « soft » avec une « nomenklatura » qui fait étalage de sa richesse de façon plus visible.

Quant au « peuple chrétien » et « patriotique » russe celui qui le dirige ne lui demande pas son avis

Certes. Mais il n'est pas comparable aux soviétiques.

joker911 a écrit:

Le DailyMail (tabloid britannique) présente ses excuses et dédommage Melania Trump pour l'avoir traitée de pùte.

http://www.lapresse.ca/international/europe/201704/12/01-5087778-le-daily-mail-dedommage-melania-trump.php

Alors, Hillary était supposée être la candidate de la guerre...
Pourtant trumps est bien le cinglé impulsif qu'on croyait, il balance des bombes de 9 tonnes et fout son porte avion en face de la corée du nord.

La guerre est imminente avec Trump. Il aura été fidèle à ce qu'il paraissait être. Un gros con violent et impulsif.

Renseignez-vous à minima.

J'espérais que vous me feriez un petit résumé...

Ce que vous nous sortez là, c'est l'écume. C'est ce qu'on raconte à madame Michou.

Au pire, il y a tout ce qu'il faut dans ce fil pour comprendre par vous-même. (Et pas besoin de remonter à la première page, quelques jours en amont suffiront...)

Frappe en Syrie, une opération de communication qui bénéficie aux Etats-Unis et à la Russie sans nuire à la Syrie

De Thomas Flichy de La Neuville :

1 – La frappe de cette nuit montre le retour en force des néo-conservateurs au sein de l’appareil d’Etat américain. Ceux-ci étaient en compétition avec les isolationnistes pro-russes mais ont réussi à éliminer successivement le général Flynn puis Steve Bannon. Donald Trump leur a donné un gage symbolique cette nuit. Ceci va satisfaire les lobbys de l’armement qui craignaient par dessus tout, la fin des guerres américaines. Ceci va également satisfaire Israël dont les Etats-Unis se sont rapprochés. La frappe permet enfin de rassurer l’électorat américain qui était gêné par le rapprochement américano-russe. Elle lui donne l’illusion que l’Amérique demeure encore forte et indépendante.

2 – Trump, même s’il a été élu, n’est qu’un président symbolique dans la mesure où il ne s’est pas encore véritablement emparé des leviers du pouvoir. Il a contre lui l’appareil médiatique, judiciaire et financier. Il n’a la main que sur 2 à 3 % des fonctionnaires. Ses fidèles sont trop peu nombreux pour combler les postes de hauts fonctionnaires. Sa diplomatie n’a pas été renouvelée. Elle est paralysée. C’est la raison pour laquelle la Chine craignait ces jours-ci que Trump ne déclenche un conflit de basse intensité en Asie. D’importantes manœuvres associant la Corée du Sud et les Etats-Unis ont lieu en effet depuis début mars. Elles mobilisent 300 000 hommes. Or la guerre permet au président de s’emparer des leviers du pouvoir. Les Chinois avaient raison mais ils se sont trompés de théâtre.

3 – La frappe n’a aucun impact militaire. Elle a été opérée loin du front. Elle ne modifiera pas le rapport de force en Syrie. L’on sait que les armées opèrent régulièrement des frappes sur des hangars vides afin de calmer les politiques. Les Russes – dont la défense anti-aérienne pouvait facilement mettre la frappe en échec - ont été prévenus. Les Syriens l’ont été par la même occasion. Autrement, la frappe n’aurait pas été faite de nuit avec aussi peu de victimes. Imagine t’on d’ailleurs la conséquence d’une frappe de 50 missiles contre un dépôt d’armes chimiques ? Le nuage de vapeurs chimiques aurait pu contaminer n’importe qui.

4 – Cette frappe bénéficie paradoxalement à la Russie qui – au delà des protestations d’usage – a intérêt à ce que Trump garde la face et surtout s’empare enfin du pouvoir. Poutine peut laisser Trump répandre l’illusion que l’Amérique a gardé un pied dans la porte en Syrie.

5 - La durée de vie d’un missile Tomawak est limitée et il est plus économique de le tirer plutôt que de le détruire. En en tirant 50, Trump a montré ses muscles sans prendre de grands risques. Toutefois, l’autorisation donnée par Poutine à cette frappe ne sera pas sans contreparties. Sans doute faut il attendre ces dernières là où on l’on s’y attend le moins : en Ukraine.

http://lien-court.net/u_Y5Y5

Trump a annulé la loi protégeant les internautes. Maintenant les fournisseurs d'accès internet (l'équivalent de Orange, Free, Sfr etc...) peuvent vendre les données de navigation sans le consentement des américains.

Encore une preuve que cet homme est un génie de la démocratie...

Eric Zemmour sur RTL
« Trump est engagé dans un combat à mort contre l’État profond. »
« Sa volonté de rapprochement avec la Russie est l'objet de leur fureur. »

http://www.rtl.fr/actu/international/eric-zemmour-trump-engage-dans-un-combat-a-mort-contre-l-etat-profond-7788594900

Je constate en tout cas une campagne indigne et généralisée dans les media en ligne contre le président Trump .
L'un d'entre eux a même osé titrer : " Pourquoi Trump est foutu . " .

Cela me rappelle les campagnes de presse indignes contre le 25e premier ministre belge Théo Lefèvre ( 1961-1965 ) que ses adversaires avaient réussi à faire passer pour un inculte alors qu'il était en fait un véritable puits de culture .
Après avoir été déchu comme premier ministre , il fut quand même nommé ministre de la politique scientifique .

Je m'en souviens parce que je me repens d'avoir à l'époque , un court moment , gobé cette propagande mensongère .

J'adore Trump.
Fan Club
diffamé injustement.
Je ne peux pas faire plus court.

C'est fini pour Trump.
Rideau.
Circulez, ya plus rien à voir.