| | Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens | |
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Invité Invité
| Sujet: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Lun 02 Mai 2016, 16:54 | |
| Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européensLe Pape François a reçu ce lundi 2 mai les membres de la Présidence du CCEE, le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe, venus à Rome pour des entretiens avec des chefs de dicastères de la Curie. Emmenés par le cardinal hongrois Péter Erdö, ils souhaitaient avoir des échanges sur un certain nombre de questions concernant l’Europe et sur des projets mis au point par le CCEE. Ces cinq membres achèveront leur mandat au cours de la prochaine assemblée plénière du CCEE qui se tiendra du 6 au 9 octobre 2016 à Monaco. Remise du prix Charlemagne au Pape le 6 mai Vendredi 6 mai, le Saint-Père recevra le prix Charlemagne décerné depuis 1950 par la ville allemande d’Aix-la-Chapelle pour des travaux réalisés en faveur de l’unification européenne. Le Prix doit son nom à Charlemagne, roi des francs, considéré comme le père de l’Europe par ses contemporains. En annonçant l’attribution du prix au Pape François en décembre dernier, le comité exécutif avait mentionné son discours au Parlement européen en 2014, son message de paix et de compréhension, ainsi que sa compassion, sa tolérance, sa solidarité. «En ces temps où de nombreux citoyens en Europe cherchent leur voie, a déclaré le comité, le Souverain Pontife délivre un message d’amour et d’encouragement.» Exceptionnellement c’est donc au Vatican qu’aura lieu la cérémonie officielle. Elle débutera par des discours d'"éloge" prononcés par le Président du Parlement européen, Martin Schulz, lui-même lauréat du prix pour l’année 2015, par le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et par le Président du Conseil, Donald Tusk. La veille, les trois Présidents participeront à un débat sur l'état de l'Union européenne, qui sera précédé par une déclaration du Premier ministre italien, Matteo Renzi. - Spoiler:
http://fr.radiovaticana.va/news/2016/05/02/le_pape_%C3%A9change_sur_leurope_avec_les_%C3%A9v%C3%AAques_europ%C3%A9ens/1227013
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| | | Pignon
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| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Lun 02 Mai 2016, 19:04 | |
| Recevoir ce prix c'est mauvais signe ... adoubé par les mondialistes ?
Le premier lauréat en 1950 fut le Comte Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi: « l’humain du lointain futur sera un métis […]. La race du future, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Égypte antique, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité de personnalités (…) » _________________ Si vis pacem, para bellumMon stage chez TSAHAL : ICIGnôsis le documentaire : ICIÀ la recherche du Pyramidion perdu : ICILe Delta lumineux des francs-maçons : ICI Symbolisme de la Pyramide : ICI- Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
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| | | Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Lun 02 Mai 2016, 19:24 | |
| Autre citation du premier lauréat Charlemagne:
L’humain noble du futur ne sera ni féodal, ni juif, ni bourgeois, ni prolétaire : il sera synthétique […] Ce n’est qu’à travers l’alliance avec le meilleur sang bourgeois que les éléments les plus capables du développement de la noblesse féodale d’antan s’élèveront vers une nouvelle apogée ; ce n’est qu’à travers l’union avec les sommets de l’européanité non juive que l’élément juif de la noblesse du futur parviendra à son plein épanouissement […] notre âge démocratique est un pitoyable interlude entre deux grandes époques aristocratiques […] Dès qu’une nouvelle et véritable noblesse se sera constituée, la démocratie disparaîtra d’elle-même […] Comte Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalerg
https://archive.org/stream/R.N.CoudenhoveKalergiIdealismePratique1925FR/CK_IP_fr_djvu.txt _________________ Si vis pacem, para bellumMon stage chez TSAHAL : ICIGnôsis le documentaire : ICIÀ la recherche du Pyramidion perdu : ICILe Delta lumineux des francs-maçons : ICI Symbolisme de la Pyramide : ICI- Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Lun 02 Mai 2016, 19:44 | |
| Le Pape François recevra le Prix Charlemagne le 6 mai
La cérémonie de remise du Prix Charlemagne aura lieu le 6 mai à midi au Vatican. Elle débutera par des discours d'"éloge" prononcés par le Président du Parlement européen, Martin Schulz, par le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et par le Président du Conseil, Donald Tusk. La veille, les trois Présidents participeront à un débat sur l'état de l'Union européenne, qui sera précédé par une déclaration du Premier ministre italien, Matteo Renzi.
Le Prix international Charlemagne d'Aix-la-Chapelle est décerné pour des travaux réalisés en faveur de l’unification européenne. Le Prix doit son nom à Charlemagne, roi des francs, considéré comme le "père de l’Europe" par ses contemporains. Le lauréat du Prix pour l'année 2015 était le Président du Parlement européen, Martin Schulz.
L'annonce du lauréat 2016 a été faite le 23 décembre 2015 à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, par le comité exécutif du Prix. Mentionnant le discours du Pape François au Parlement européen en 2014, le comité a salué le message "de paix et de compréhension" du Pape ainsi que "sa compassion, sa tolérance, sa solidarité et son intégrité de la création tout au long de son pontificat". "En ces temps où de nombreux citoyens en Europe cherchent leur voie, Sa Sainteté le Pape François envoie un message d'amour et d'encouragement", a déclaré le comité.
Le programme se présente comme suit. Jeudi 5 mai, Salle des Horaces et des Curiaces des musées du Capitole, Rome 18h30 Débat sur "l'état de l'Union européenne", organisé conjointement par la Fondation Charlemagne et l’Institut universitaire européen de Florence, en coopération avec le Parlement européen. Discours d'ouverture du Premier ministre italien Matteo Renzi Intervenants pendant le débat: Martin Schulz, Président du Parlement européen, Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, et Donald Tusk, Président du Conseil Vendredi 6 mai 10h30 Vatican Audience privée conjointe des trois Présidents des institutions européennes avec le Pape François
12h00 Sala Regia, Vatican Cérémonie de remise du Prix Charlemagne Discours de bienvenue de Marcel Philipp, maire d'Aix-la-Chapelle Lecture de la décision de remise du Prix Charlemagne par le Dr. Jürgen Linden de la Fondation Charlemagne Prix décerné au Pape François par Marcel Philipp, maire d'Aix-la-Chapelle, et le Dr. Jürgen Linden de la Fondation Charlemagne Discours des Présidents Schulz, Juncker et Tusk Déclaration du Pape François
14h00 Hôtel Residenza Paolo VI, terrasse tropézienne, Rome Conférence de presse avec les Présidents Schulz et Juncker, le Dr. Jürgen Linden de la Fondation Charlemagne, et le maire d'Aix-la-Chapelle Marcel Philipp. Accréditation des médias
Les journalistes qui souhaitent participer à l'événement peuvent demander une accréditation à la délégation de l'UE près le Saint-Siège (veuillez envoyer un courriel à Sylvia.FANTOLI@eeas.europa.eu). La cérémonie pourra être suivie depuis la salle de presse du Vatican, l'accès aux autres événements est ouvert à la presse accréditée. REF. : 20160502IPR25453 Mis à jour le: ( 02-05-2016 - 18:37)
http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/20160502IPR25453/Le-Pape-Fran%C3%A7ois-recevra-le-Prix-Charlemagne-le-6-mai |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Lun 02 Mai 2016, 19:46 | |
| Pour en savoir un peu plus sur ce "prix Charlemagne" :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_international_Charlemagne_d%27Aix-la-Chapelle
http://www.charlemagneyouthprize.eu/fr/ |
| | | Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Mar 03 Mai 2016, 19:21 | |
| Le mondialisme croit en la race synthétique Pierre Hillard Docteur en science politique et essayiste
Alors que nous constatons le caractère antidémocratique croissant de l’Union européenne et l’installation accélérée de populations arabo-subsahariennes, il s’avère nécessaire de comprendre les raisons profondes expliquant cette évolution. Les pères fondateurs de l’Europe comme Jean Monnet ou Joseph Retinger ont infusé un tour d’esprit philosophique libertaire conditionnant la mutation civilisationnelle du vieux continent. Le phénomène s’est aussi particulièrement développé grâce à l’aristocrate Richard de Coudenhove-Kalergi (1894-1972).
Ce métis austro-japonais est à l’origine d’une vague de fond qui s’est traduite par la création dans les années 1920 de la Paneurope. Promouvant l’unité de l’Europe « de l’Islande à la Turquie, comme de la Finlande au Portugal », les « principes fondamentaux » de ce mouvement reconnaissent l’autodétermination des peuples et des groupes ethniques, la reconnaissance du christianisme et des droits de l’homme mais aussi, à l’instar de l’œcuménisme de Vatican II, du judaïsme et de l’islam considérés comme partie intégrante de l’Europe. Son action pro-européenne l’a conduit à bénéficier du premier Prix Charlemagne (1950) comme Henry Kissinger, Bill Clinton, Jean-Paul II, Simone Veil ou encore Angela Merkel. Cependant, son action a été encore plus profonde avec la rédaction d’un ouvrage en 1925, véritable bréviaire de l’euro-mondialisme : Praktischer Idealismus (« Idéalisme pratique »).
Deux points essentiels émergent de ce programme. Premièrement, il s’agit pour lui de favoriser l’émergence d’une élite politico-économique, une « noblesse d’esprit européenne». Entre l’effondrement de l’ancienne noblesse avec 1789 et la formation d’une nouvelle élite, « notre âge démocratique est un pitoyable interlude entre deux grandes époques aristocratiques ». Il ajoute même : « Dès qu’une nouvelle et véritable noblesse se sera constituée, la démocratie disparaîtra d’elle-même. » Cette nouvelle classe dirigeante ne peut émerger qu’avec la combinaison des meilleurs esprits nobles, bourgeois et juifs : « L’humain noble du futur ne sera ni féodal, ni juif, ni bourgeois, ni prolétaire : il sera synthétique […]. Ce n’est qu’à travers l’alliance avec le meilleur sang bourgeois que les éléments les plus capables du développement de la noblesse féodale d’antan s’élèveront vers une nouvelle apogée ; ce n’est qu’à travers l’union avec les sommets de l’européanité non juive que l’élément juif de la noblesse du futur parviendra à son plein épanouissement […]. »
Deuxièmement, la création de cette classe dirigeante euro-mondialiste baignée de gnose (pour Coudenhove, le christianisme est un « judaïsme régénéré ») doit se faire parallèlement au métissage des peuples. Coudenhove estime que le croisement génétique rehausse les qualités physiques et morales de l’homme : « L’humain consanguin est un humain à une seule âme ; le métis est un humain à plusieurs âmes. » Et il ajoute ces propos qui n’ont rien perdu de leur actualité avec l’Union européenne sans frontières : « L’humain du lointain futur sera un métis […]. La race du future, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Égypte antique, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité de personnalités (…) »
Richard de Coudenhove-Kalergi ainsi que les autres membres du clergé mondialiste seraient sûrement satisfaits de l’évolution technocratique et cosmopolite de l’Union européenne, si éloignée des traditions nationales qui ont fait la force de l’Europe.
http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/mondialisme-croit-race-synthetique,213228 _________________ Si vis pacem, para bellumMon stage chez TSAHAL : ICIGnôsis le documentaire : ICIÀ la recherche du Pyramidion perdu : ICILe Delta lumineux des francs-maçons : ICI Symbolisme de la Pyramide : ICI- Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Mar 03 Mai 2016, 19:29 | |
| Le pape prépare un nouveau discours sur l’EuropeÀ l’occasion de la remise du prix Charlemagne, le 6 mai prochain, le pape François prononcera un grand discours à l’adresse des Européens. - Spoiler:
Selon un proche, il y travaille ces jours-ci personnellement. Le pape François prépare un important discours sur l’Europe, qu’il prononcera le vendredi 6 mai prochain, à midi, à l’occasion de la remise du prix Charlemagne. Ce prix de la ville d’Aix-la-Chapelle, qui récompense chaque année une contribution exceptionnelle au projet d’Europe unie, a été attribué pour 2016 au pape François. D’ordinaire décernée dans l’ancienne capitale carolingienne, cette distinction sera cette fois donnée au Vatican, comme l’a demandé le pape, qui s’est laissé persuader par le cardinal allemand Walter Kasper de l’accepter. Les présidents de la Commission, Jean-Claude Juncker, du Parlement, Martin Schulz, et du Conseil européen, Donald Tusk, feront le déplacement à Rome pour remettre le prix, qu’ils présenteront au pape tous les trois. D’autres personnalités européennes ont aussi été conviées. « Strasbourg 2 » Le discours de Jorge Bergoglio s’annonce comme un « Strasbourg 2 », selon l’expression du « ministre des affaires étrangères » du Saint-Siège, Mgr Paul Richard Gallagher, en référence aux allocutions que le pape avait prononcées au siège du Parlement européen puis du Conseil de l’Europe le 25 novembre 2014. Ces deux interventions avaient été sévères envers la construction européenne, souvent confondue avec l’Occident en général. Redoutant la même sévérité, les représentants près le Saint-Siège des 28 États de l’Union européenne font pression pour que le nouveau discours du pape ne se révèle pas destructeur à un moment où le projet européen requiert au contraire du soutien. Ils misent notamment sur l’europhile Mgr Gallagher et sur la bienveillance traditionnelle du Saint-Siège envers la construction européenne. Sébastien Maillard (à Rome) http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Le-pape-prepare-un-nouveau-discours-sur-l-Europe-2016-04-29-1200756860 |
| | | Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Mar 03 Mai 2016, 19:31 | |
| - Espérance a écrit:
Redoutant la même sévérité, les représentants près le Saint-Siège des 28 États de l’Union européenne font pression pour que le nouveau discours du pape ne se révèle pas destructeur à un moment où le projet européen requiert au contraire du soutien.
Sébastien Maillard (à Rome)
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Le-pape-prepare-un-nouveau-discours-sur-l-Europe-2016-04-29-1200756860 intéressant ! _________________ Si vis pacem, para bellumMon stage chez TSAHAL : ICIGnôsis le documentaire : ICIÀ la recherche du Pyramidion perdu : ICILe Delta lumineux des francs-maçons : ICI Symbolisme de la Pyramide : ICI- Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
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| | | Oculus
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| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Mer 04 Mai 2016, 06:40 | |
| quelle magnifique occasion de mettre en évidence la "persécution antichrétienne en gants blancs " qui vient de l' UE !! j'espère bien qu'il va y avoir des baffes et des sévères !!! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Ven 06 Mai 2016, 19:08 | |
| Prix Charlemagne : le Pape rêve d’un «nouvel humanisme européen»Le comité du Prix Charlemagne remet la récompense au Pape vendredi 6 mai 2016.Le Pape François rêve d’un «nouvel humanisme européen», d’une «Europe jeune», capable «d’être encore mère», où «être migrant ne soit pas un délit». Il rêve d’une «Europe des familles, avec des politiques centrées sur les visages plus que sur les chiffres, une Europe dont on ne puisse pas dire que son engagement pour les droits humains a été sa dernière utopie.» Le Saint-Père l’a affirmé ce vendredi 6 mai matin devant les plus hauts responsables des principales institutions européennes venus lui remettre le Prix Charlemagne : Martin Schulz, président du Parlement européen, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne et Donald Tusk, président du Conseil, ainsi que bien d’autres hauts responsables européens comme la chancelière allemande Angela Merkel et le roi d’Espagne Felipe. Le prix Charlemagne a été créé en 1948 pour récompenser des personnes ayant œuvré pour l’unification européenne. Il est, d'ordinaire, remis dans la ville allemande d’Aix-la-Chapelle mais le Pape François a demandé à le recevoir au Vatican. La cérémonie ponctuées par les discours des trois présidents européens s’est déroulée dans la salle royale. Comme à Strasbourg en novembre 2014, le Souverain Pontife a brossé le tableau sans complaisance d’une Europe en déclin, fatiguée et stérile, où les grands idéaux qui l’ont inspiré semblent avoir perdu leur force attractive; «une Europe qui est en train de "se retrancher"» au lieu de «promouvoir de nouveaux dynamismes». «Une Europe qui cédant à ses égoïsmes et ses intérêts, érige des murs et construit des enclos particuliers.» «Que t’est-il arrivé, Europe humaniste, paladin des droits de l’homme, de la démocratie et de la liberté ?», a-t-il lancé avec gravité. La «transfusion de la mémoire» Empruntant une formule de l’écrivain Elie Wiesel, qui a survécu aux camps d’extermination nazis, le Pape François a préconisé une «transfusion de la mémoire» qui permette de s’inspirer du passé, de «prendre un peu de distance» pour ne pas refaire les mêmes erreurs du passé et affronter avec courage le complexe cadre multipolaire actuel. Il est urgent, selon le Saint-Père, d’accepter le défi d’ «actualiser» l’idée de l’Europe, dont ses Pères ont eu «l’audace de rêver». «Une Europe capable de donner naissance à un nouvel humanisme fondé sur trois capacités» : celles d’intégrer, de dialoguer et de générer. «On ne peut se contenter de retouches cosmétiques ou de compromis bancals pour corriger quelques traités. Il faut poser courageusement de nouvelles bases.» Pour l’évêque de Rome, «les racines de l’Europe se sont consolidées au cours de son histoire du fait qu’elle a appris à intégrer dans une synthèse toujours neuve les cultures les plus diverses et sans lien apparent entre elles. L’identité européenne, a martelé le Pape François, est, et a toujours été, «une identité dynamique et multiculturelle». La culture du dialogue et l’économie sociale Il faut donc «promouvoir une intégration qui trouve dans la solidarité la manière de faire les choses et la manière de construire l’histoire». Et aussi promouvoir une culture du dialogue, «comme forme de rencontre, sans exclusion» qui, selon le pontife argentin, «devrait être insérée dans tous les cursus scolaires comme axe transversal des disciplines», pour aider à «inculquer aux jeunes générations une manière de résoudre les conflits différente de celle à laquelle nous nous habituons». Lorsqu’il fustige l’exclusion, le Pape François pense bien sûr aux migrants, mais il pense aussi aux millions de jeunes européens touchés par le chômage et le sous-emploi. Ces jeunes, «ils sont le présent ; ils sont ceux qui, déjà par leurs rêves, par leur vie, sont en train de forger l’esprit européen.» Il faut, dit le Saint-Père, les faire «participer à ce rêve». D’où l’urgence de rechercher de «nouveaux modèles économiques plus inclusifs et équitables», «de passer d’une économie liquide», qui tend à favoriser la corruption comme moyen pour obtenir des profits, à une «économie sociale qui garantit l’accès à la terre et au toit grâce au travail, qui investit dans les personnes en créant des emplois et de la qualification.» «Ce passage, non seulement donnera de nouvelles perspectives et opportunités concrètes d’intégration et d’inclusion, mais aussi nous ouvrira de nouveau la capacité de rêver de cet humanisme dont l’Europe a été le berceau et la source.» L’Église peut et doit contribuer à la renaissance d’une Europe affaiblie, certes, mais encore dotée d’énergie et de potentialités. Pour conclure ce long discours marquant, le Pape François a développé son «rêve» pour une «Europe humaniste» : «Avec l’esprit et avec le cœur, avec espérance et sans vaine nostalgie, comme un fils qui retrouve dans la mère Europe ses racines de vie et de foi, je rêve d’un nouvel humanisme européen, d’« un chemin constant d’humanisation », requérant « la mémoire, du courage, une utopie saine et humaine » . Je rêve d’une Europe jeune, capable d’être encore mère : une mère qui ait de la vie, parce qu’elle respecte la vie et offre l’espérance de vie. Je rêve d’une Europe qui prend soin d l’enfant, qui secourt comme un frère le pauvre et celui qui arrive en recherche d’accueil parce qu’il n’a plus rien et demande un refuge. Je rêve d’une Europe qui écoute et valorise les personnes malades et âgées, pour qu’elles ne soient pas réduites à des objets de rejet improductifs. Je rêve d’une Europe où être migrant ne soit pas un délit, mais plutôt une invitation à un plus grand engagement dans la dignité de l’être humain tout entier. Je rêve d’une Europe où les jeunes respirent l’air pur de l’honnêteté, aiment la beauté de la culture et d’une vie simple, non polluée par les besoins infinis du consumérisme ; où se marier et avoir des enfants sont une responsabilité et une grande joie, non un problème du fait du manque d’un travail suffisamment stable. Je rêve d’une Europe des familles, avec des politiques vraiment effectives, centrées sur les visages plus que sur les chiffres, sur les naissances d’enfants plus que sur l’augmentation des biens. Je rêve d’une Europe qui promeut et défend les droits de chacun, sans oublier les devoirs envers tous. Je rêve d’une Europe dont on ne puisse pas dire que son engagement pour les droits humains a été sa dernière utopie.» Texte complet du discours du Pape pour la réception du Prix Charlemagne : - Spoiler:
Honorables invités,
Je vous souhaite la bienvenue et je vous remercie de votre présence. Je suis reconnaissant, en particulier, à Messieurs Marcel Philipp, Jürgen Linden, Martin Schulz, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk pour leurs aimables paroles. Je voudrais redire mon intention de dédier le prestigieux Prix, dont je viens d’être honoré, à l’Europe : en effet, nous ne sommes pas en train d’accomplir un geste de célébration ; nous saisissons plutôt l’occasion pour souhaiter ensemble un élan nouveau et courageux à ce cher continent.
La créativité, le génie, la capacité de se relever et de sortir de ses propres limites caractérisent l’âme de l’Europe. Au siècle dernier, elle a témoigné à l’humanité qu’un nouveau départ était possible : après des années de conflits tragiques, qui ont abouti à la plus terrible guerre dont on se souvienne, est apparue dans l’histoire, par la grâce de Dieu, une nouveauté sans précédent. Les cendres des décombres n’ont pas pu éteindre l’espérance et la recherche de l’autre, qui brûlaient dans le cœur des Pères fondateurs du projet européen. Ils ont jeté les fondations d’un rempart de paix, d’un édifice construit par des États qui ne s’étaient pas unis de force, mais par un choix libre du bien commun, en renonçant pour toujours à s’affronter. L’Europe, après tant de divisions, s’est finalement retrouvée elle-même et a commencé à édifier sa maison.
Cette « famille de peuples » [1], admirablement agrandie entre temps, dernièrement semble moins sentir comme siens les murs de la maison commune, érigés parfois en s’éloignant du judicieux projet conçu par les Pères. Cette atmosphère de nouveauté, cet ardent désir de construire l’unité paraissent de plus en plus éteints : nous, les enfants de ce rêve, nous sommes tentés de céder à nos égoïsmes, en ayant en vue notre propre intérêt et en pensant construire des enclos particuliers. Cependant, je suis convaincu que la résignation et la fatigue ne font pas partie de l’âme de l’Europe et qu’également « les difficultés peuvent devenir des promotrices puissantes d’unité » [2].
Au Parlement européen, je me suis permis de parler d’une Europe grand-mère. Je disais aux Eurodéputés qu’en bien des endroits grandissait l’impression générale d’une Europe fatiguée et vieillie, stérile et sans vitalité, où les grands idéaux qui ont inspiré l’Europe semblent avoir perdu leur force attractive ; une Europe en déclin qui semble avoir perdu sa capacité génératrice et créative. Une Europe tentée de vouloir assurer et dominer des espaces plutôt que de créer des processus d’inclusion et de transformation : une Europe qui est en train de ‘‘se retrancher’’ au lieu de privilégier des actions qui promeuvent de nouveaux dynamismes dans la société ; des dynamismes capables d’impliquer et de mettre en mouvement tous les acteurs sociaux (groupes et personnes) dans la recherche de solutions nouvelles aux problèmes actuels, qui portent du fruit dans d’importants événements historiques ; une Europe qui, loin de protéger les espaces, devienne une mère génératrice de processus (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 223).
Que t’est-il arrivé, Europe humaniste, paladin des droits de l’homme, de la démocratie et de la liberté ? Que t’est-il arrivé, Europe terre de poètes, de philosophes, d’artistes, de musiciens, d’hommes de lettres ? Que t’est-il arrivé, Europe mère de peuples et de nations, mère de grands hommes et de grandes femmes qui ont su défendre et donner leur vie pour la dignité de leurs frères ?
L’écrivain Elie Wiesel, survivant des camps d’extermination nazis, disait qu’il est capital aujourd’hui de réaliser une ‘‘transfusion de mémoire’’. Il est nécessaire de ‘‘faire mémoire’’, de prendre un peu de distance par rapport au présent pour écouter la voix de nos ancêtres. Non seulement la mémoire nous permettra de ne pas commettre les mêmes erreurs du passé (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 108), mais aussi elle nous donnera accès à ces acquis qui ont aidé nos peuples à traverser, avec un esprit positif, les carrefours historiques qu’ils trouvaient marchant. La transfusion de la mémoire nous libère de cette tendance actuelle, souvent plus attrayante, de fabriquer en hâte sur les sables mouvants des résultats immédiats qui pourraient produire un gain « politique facile, rapide et éphémère, mais qui ne construisent pas la plénitude humaine » (ibid., n. 224).
A cette fin, cela nous fera du bien d’évoquer les Pères fondateurs de l’Europe. Ils ont su chercher des routes alternatives, innovatrices dans un contexte marqué par les blessures de la guerre. Ils ont eu l’audace non seulement de rêver l’idée d’Europe, mais ils ont osé transformer radicalement les modèles qui ne provoquaient que violence et destruction. Ils ont osé chercher des solutions multilatérales aux problèmes qui peu à peu devenaient communs.
Robert Schuman, dans ce que beaucoup reconnaissent comme l’acte de naissance de la première communauté européenne, a dit : « l'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes, créant d'abord une solidarité de fait »[3]. À présent justement, dans notre monde divisé et blessé, il faut retourner à cette solidarité de fait, à la même générosité concrète qui a suivi le deuxième conflit mondial, parce que, – continuait Schuman – « la paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent »[4]. Les projets des Pères fondateurs, hérauts de la paix et prophètes de l’avenir, ne sont pas dépassés : ils inspirent, aujourd’hui plus que jamais, à construire des ponts et à abattre des murs. Ils semblent exprimer une invitation angoissée à ne pas se contenter de retouches cosmétiques ou de compromis bancals pour corriger quelques traités, mais à poser courageusement de nouvelles bases, fortement enracinées ; comme l’affirmait Alcide De Gasperi, « tous également animés par le souci du bien commun de nos patries européennes, de notre Patrie l’Europe », recommencer, sans peur un « travail constructif qui exige tous nos efforts d’une coopération patiente et longue »[5].
Cette transfusion de la mémoire nous permet de nous inspirer du passé pour affronter avec courage le complexe cadre multipolaire actuel, en acceptant avec détermination le défi d’‘‘actualiser’’ l’idée de l’Europe. Une Europe capable de donner naissance à un nouvel humanisme fondé sur trois capacités : la capacité d’intégrer, la capacité de dialoguer et la capacité de générer. Capacité d’intégrer
Erich Przywara, dans sa magnifique œuvre L’idée de l’Europe, nous invite à penser la ville comme un lieu de cohabitation entre diverses instances et divers niveaux. Il connaissait cette tendance réductionniste qui habite chaque tentative de penser et de rêver le tissu social. La beauté enracinée dans beaucoup de nos villes est due au fait qu’elles ont réussi à conserver dans le temps les différences d’époques, de nations, de styles, de visions. Il suffit de regarder l’inestimable patrimoine culturel de Rome pour confirmer encore une fois que la richesse et la valeur d’un peuple s’enracine justement dans le fait de savoir articuler tous ces niveaux dans une saine cohabitation. Les réductionnismes et toutes les tentatives d’uniformisation, loin de générer des valeurs, condamnent nos peuples à une cruelle pauvreté : celle de l’exclusion. Et loin d’apporter grandeur, richesse et beauté, l’exclusion provoque la lâcheté, l’étroitesse et la brutalité. Loin de donner de la noblesse à l’esprit, ils lui apportent la mesquinerie.
Les racines de nos peuples, les racines de l’Europe se sont consolidées au cours de son histoire du fait qu’elle a appris à intégrer dans une synthèse toujours neuve les cultures les plus diverses et sans lien apparent entre elles. L’identité européenne est, et a toujours été, une identité dynamique et multiculturelle.
L’activité politique sait qu’elle a entre les mains cette tâche fondamentale et urgente. Nous savons que « le tout est plus que la partie, et plus aussi que la simple somme de celles-ci », par conséquent, on devra toujours travailler pour « élargir le regard pour reconnaître un bien plus grand qui sera bénéfique à tous » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 235). Nous sommes invités à promouvoir une intégration qui trouve dans la solidarité la manière de faire les choses, la manière de construire l’histoire. Une solidarité qui ne peut jamais se confondre avec l’aumône, mais comme la création d’opportunités pour que tous les habitants de nos villes – et de tant d’autres villes – puissent mener leur vie avec dignité. Le temps nous enseigne que la seule insertion géographique des personnes ne suffit pas, mais que le défi est celui d’une forte intégration culturelle.
Ainsi, la communauté des peuples européens pourra vaincre la tentation de se replier sur des paradigmes unilatéraux et de s’aventurer dans des ‘‘colonisations idéologiques’’ ; elle redécouvrira plutôt la grandeur de l’âme européenne, née de la rencontre de civilisations et de peuples, plus vaste que les frontières actuelles de l’Union et appelée à devenir un modèle de nouvelles synthèses et de dialogue. Le visage de l’Europe ne se distingue pas, en effet, par l’opposition aux autres, mais par le fait de porter imprimés les traits de diverses cultures et la beauté de vaincre les fermetures. Sans cette capacité d’intégration, les paroles prononcées par Konrad Adenauer dans le passé résonneront aujourd’hui comme une prophétie de l’avenir : « L’avenir de l’Occident n’est pas tant menacé par la tension politique que par le danger de la massification, de l’uniformité de pensée et de sentiment ; bref, par tout le système de vie, de la fuite de responsabilité, avec l’unique préoccupation de son propre moi » [6].
Capacité de dialogue
S’il y a un mot que nous devons répéter jusqu’à nous en lasser, c’est celui-ci : dialogue. Nous sommes invités à promouvoir une culture du dialogue en cherchant par tous les moyens à ouvrir des instances afin qu’il soit possible et que cela nous permette de reconstruire le tissu social. La culture du dialogue implique un apprentissage authentique, une ascèse qui nous aide à reconnaître l’autre comme un interlocuteur valable ; qui nous permette de regarder l’étranger, le migrant, celui qui appartient à une autre culture comme un sujet à écouter, considéré et apprécié. Il est urgent pour nous aujourd’hui d’impliquer tous les acteurs sociaux dans la promotion d’« une culture qui privilégie le dialogue comme forme de rencontre », en promouvant « la recherche de consensus et d’accords, mais sans la séparer de la préoccupation d’une société juste, capable de mémoire, et sans exclusions » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 239). La paix sera durable dans la mesure où nous armons nos enfants des armes du dialogue, dans la mesure où nous leur enseignons le bon combat de la rencontre et de la négociation. Ainsi, nous pourrons leur laisser en héritage une culture qui sait définir des stratégies non pas de mort mais de vie, non pas d’exclusion mais d’intégration.
Cette culture du dialogue, qui devrait être insérée dans tous les cursus scolaires comme axe transversal des disciplines, aidera à inculquer aux jeunes générations une manière de résoudre les conflits différente de celle à laquelle nous nous habituons. Aujourd’hui, il est urgent de pouvoir réaliser des ‘‘coalitions’’ non plus uniquement militaires ou économiques mais culturelles, éducatives, philosophiques, religieuses. Des coalitions qui mettent en évidence que, derrière beaucoup de conflits, le pouvoir de groupes économiques est souvent en jeu. Des coalitions capables de défendre le peuple de l’utilisation qu’on fait de lui à des fins impropres. Armons nos gens de la culture du dialogue et de la rencontre.
Capacité de générer
Le dialogue, et tout qu’il comporte, nous rappelle que personne ne peut se contenter d’être spectateur ni simple observateur. Tous, du plus petit au plus grand, sont des acteurs de la construction d’une société intégrée et réconciliée. Cette culture est possible si nous participons tous à son élaboration et à sa construction. La situation actuelle n’admet pas de simples observateurs des luttes d’autrui. Au contraire, c’est un appel fort à la responsabilité personnelle et sociale.
En ce sens, nos jeunes ont un rôle prépondérant. Ils ne constituent pas l’avenir de nos peuples, mais ils sont le présent ; ils sont ceux qui, déjà par leurs rêves, par leur vie, sont en train de forger l’esprit européen. Nous ne pouvons pas penser l’avenir sans leur offrir une réelle participation comme agents de changement et de transformation. Nous ne pouvons pas imaginer l’Europe sans les rendre participants et protagonistes de ce rêve.
Ces derniers temps, j’ai réfléchi à cet aspect et je me suis demandé : comment pouvons-nous faire participer nos jeunes à cette construction lorsque nous les privons de travail ; de travaux dignes qui leur permettent de se développer grâce à leurs mains, grâce à leur intelligence et à leur énergie ? Comment voulons-nous leur reconnaître la valeur de protagonistes, lorsque les taux de chômage et de sous-emploi de millions de jeunes européens sont en augmentation ? Comment éviter de perdre nos jeunes, qui finissent par aller ailleurs à la recherche d’idéaux et de sens d’appartenance parce qu’ici, sur leur terre, nous ne savons pas leur offrir des opportunités et des valeurs ?
« La juste distribution des fruits de la terre et du travail humain n'est pas de la pure philanthropie. C’est un devoir moral »[7]. Si nous voulons penser nos sociétés d’une manière différente, nous avons besoin de créer des postes d’un travail digne et bien rémunéré, surtout pour nos jeunes.
Cela demande la recherche de nouveaux modèles économiques plus inclusifs et équitables, non orientés vers le service d’un petit nombre, mais au bénéfice des gens et de la société. Et cela nous demande le passage d’une économie liquide à une économie sociale. Je pense par exemple à l’économie sociale de marché, encouragée par mes Prédécesseurs (cf. Jean-Paul II, Discours à l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, 8 novembre 1990). Passer d’une économie, qui vise au revenu et au profit sur la base de la spéculation et du prêt à intérêt, à une économie sociale qui investit dans les personnes en créant des postes de travail et de la qualification.
Nous devons passer d’une économie liquide, qui tend à favoriser la corruption comme moyen pour obtenir des profits, à une économie sociale qui garantit l’accès à la terre, au toit grâce au travail comme milieu où les personnes et les communautés peuvent mettre en jeu « plusieurs dimensions de la vie […] : la créativité, la projection vers l’avenir, le développement des capacités, la mise en pratique de valeurs, la communication avec les autres, une attitude d’adoration. C’est pourquoi, dans la réalité sociale mondiale actuelle, au-delà des intérêts limités des entreprises et d’une rationalité économique discutable, il est nécessaire que ‘‘l’on continue à se donner comme objectif prioritaire l’accès au travail...pour tous ”[8]» (Enc. Laudato si’, n. 127).
Si nous voulons envisager un avenir qui soit digne, si nous voulons un avenir de paix pour nos sociétés, nous pourrons l’atteindre uniquement en misant sur la vraie inclusion : « celle qui donne le travail digne, libre, créatif, participatif et solidaire ».[9] Ce passage (d’une économie liquide à une économie sociale) non seulement donnera de nouvelles perspectives et opportunités concrètes d’intégration et d’inclusion, mais aussi nous ouvrira de nouveau la capacité de rêver de cet humanisme dont l’Europe a été le berceau et la source.
L’Eglise peut et doit contribuer à la renaissance d’une Europe affaiblie, mais encore dotée d’énergie et de potentialités. Son devoir coïncide avec sa mission : l’annonce de l’Évangile, qui aujourd’hui plus que jamais se traduit surtout par le fait d’aller à la rencontre des blessures de l’homme, en portant la présence forte et simple de Jésus, sa miséricorde consolante et encourageante. Dieu désire habiter parmi les hommes, mais il ne peut le faire qu’à travers des hommes et des femmes qui, comme les grands évangélisateurs du continent, soient touchés par lui et vivent l’Évangile, sans chercher autre chose. Seule une Église riche de témoins pourra redonner l’eau pure de l’Évangile aux racines de l’Europe. En cela, le chemin des chrétiens vers la pleine unité est un grand signe des temps, mais aussi l’exigence pressante de répondre à l’appel du Seigneur « pour que tous soient un » (Jn 17, 21).
«Avec l’esprit et avec le cœur, avec espérance et sans vaine nostalgie, comme un fils qui retrouve dans la mère Europe ses racines de vie et de foi, je rêve d’un nouvel humanisme européen, d’« un chemin constant d’humanisation », requérant « la mémoire, du courage, une utopie saine et humaine »[10]. Je rêve d’une Europe jeune, capable d’être encore mère : une mère qui ait de la vie, parce qu’elle respecte la vie et offre l’espérance de vie. Je rêve d’une Europe qui prend soin de l’enfant, qui secourt comme un frère le pauvre et celui qui arrive en recherche d’accueil parce qu’il n’a plus rien et demande un refuge. Je rêve d’une Europe qui écoute et valorise les personnes malades et âgées, pour qu’elles ne soient pas réduites à des objets de rejet improductifs. Je rêve d’une Europe où être migrant ne soit pas un délit mais plutôt une invitation à un plus grand engagement dans la dignité de l’être humain tout entier. Je rêve d’une Europe où les jeunes respirent l’air pur de l’honnêteté, aiment la beauté de la culture et d’une vie simple, non polluée par les besoins infinis du consumérisme ; où se marier et avoir des enfants sont une responsabilité et une grande joie, non un problème du fait du manque d’un travail suffisamment stable. Je rêve d’une Europe des familles, avec des politiques vraiment effectives, centrées sur les visages plus que sur les chiffres, sur les naissances d’enfants plus que sur l’augmentation des biens. Je rêve d’une Europe qui promeut et défend les droits de chacun, sans oublier les devoirs envers tous. Je rêve d’une Europe dont on ne puisse pas dire que son engagement pour les droits humains a été sa dernière utopie.»
[1] Discours au Parlement européen, Strasbourg, 25 novembre 2014. [2] Ibid. [3] Déclaration du 9 mai 1950, Salon de l’Horloge, Quai d’Orsay, Paris. [4] Ibid. [5] Discours à la Conférence Parlementaire Européenne, Paris, 21 avril 1954. [6] Discours à l’Assemblée des artisans allemands, Düsseldorf, 27 avril 1952. [7] Discours aux mouvements populaires en Bolivie, Santa Cruz de la Sierra, 9 juillet 2015. [8] Benoît XVI, Lett. Enc. Caritas in veritate (29 juin 2009), n. 32 : AAS 101 (2009), p. 666. [9] Discours aux mouvements populaires en Bolivie, Santa Cruz de la Sierra, 9 juillet 2015. [10] Discours au Conseil d'Europe, Strasbourg, 25 novembre 2014.
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| | | Denys
Messages : 584 Inscription : 15/03/2015
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Ven 06 Mai 2016, 19:14 | |
| Discours du pape: http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Actes-du-pape/Discours-pape-Francois-lors-remise-prix-Charlemagne-2016-2016-05-06-1200758309
SUPPRIME
J'ai le droit de dire que ce discours ne me plais pas non? _________________ La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. (Saint-Jean: 17, 3)
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| | | Denys
Messages : 584 Inscription : 15/03/2015
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Ven 06 Mai 2016, 19:48 | |
| Je disais donc au secours Saint Martin, Saint Benoît, Cassien... Est-ce que c'est choquant au point d'être supprimé? _________________ La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. (Saint-Jean: 17, 3)
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| | | aristote
Messages : 771 Inscription : 30/03/2012
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Ven 06 Mai 2016, 21:23 | |
| Il y a pas mal de choses un peu troubles dans ce que dit notre pape François. Pour ma part, je n'ai pas lu le discours, mais Denys, toi qui l'a lu, peux-tu nous en dire plus sur ce qui te semble être dangereux, contestable, étrange, voire même dérageant ? | |
| | | L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Ven 06 Mai 2016, 22:42 | |
| - Denys a écrit:
- Je disais donc au secours Saint Martin, Saint Benoît, Cassien...
Est-ce que c'est choquant au point d'être supprimé? - Martin de Tours a écrit:
- C’est aussi le temps où les grandes invasions germaniques se préparent ; les Barbares sont aux portes de l’empire ; depuis longtemps déjà les milices auxiliaires des légions sont composées de mercenaires d’origine germanique. En mars 354, Martin participe à la campagne sur le Rhin contre les Alamans à Civitas Vangionum en Rhénanie ; ses convictions religieuses lui interdisent de verser le sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la providence et à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi mais, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix.
Hé ben, ils disent pas mal la même chose, St-Martin et François... Faut faire gaffe pour un temps avec les contradicteurs du Pape. Ça devient une plaie et c'est pas très catholique. _________________ « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
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| | | Denys
Messages : 584 Inscription : 15/03/2015
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 04:05 | |
| - L'assoiffé a écrit:
- Denys a écrit:
- Je disais donc au secours Saint Martin, Saint Benoît, Cassien...
Est-ce que c'est choquant au point d'être supprimé?
- Martin de Tours a écrit:
- C’est aussi le temps où les grandes invasions germaniques se préparent ; les Barbares sont aux portes de l’empire ; depuis longtemps déjà les milices auxiliaires des légions sont composées de mercenaires d’origine germanique. En mars 354, Martin participe à la campagne sur le Rhin contre les Alamans à Civitas Vangionum en Rhénanie ; ses convictions religieuses lui interdisent de verser le sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la providence et à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi mais, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix.
Hé ben, ils disent pas mal la même chose, St-Martin et François...
Faut faire gaffe pour un temps avec les contradicteurs du Pape.
Ça devient une plaie et c'est pas très catholique.
Qui vous dit que je prône la guerre, la violence? Je cite en exemple des évangélisateurs à qui l'Europe doit beaucoup. Votre façon de me faire dire ce que je ne dis pas n'est pas très catholique non plus, surtout que ça n'est pas la première fois. _________________ La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. (Saint-Jean: 17, 3)
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| | | Denys
Messages : 584 Inscription : 15/03/2015
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 04:33 | |
| - aristote a écrit:
- Il y a pas mal de choses un peu troubles dans ce que dit notre pape François. Pour ma part, je n'ai pas lu le discours, mais Denys, toi qui l'a lu, peux-tu nous en dire plus sur ce qui te semble être dangereux, contestable, étrange, voire même dérageant ?
Lisez le discours en entier pour vous faire une idée plus précise. Je développerais plus tard si on ne me supprime pas, mais rapidement je dirais que la petite partie sur le rôle de l'Eglise et des évangélisateurs selon François est "inversé" dans son(ses) rêve(s) d'humanisme terrestre. Seulement comme le discours est auréolé de jolis mots, c'est difficilement critiquable sinon on vous fait passer pour un méchant. Il va dans le sens du projet mondialisme et substitue la force vive, le rôle de l'Eglise vers un projet terrestre, humaniste. Quand on dit ça, on vous répond: quoi? tu n'es pas pour la paix, tu es pour la guerre, le chômage, la destruction de la nature(écologie) etc...etc... _________________ La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. (Saint-Jean: 17, 3)
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| | | J&B
Messages : 4257 Inscription : 09/08/2014
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 07:33 | |
| Je me suis fait exactement la même réflexion que Denys. Rien n'est critiquable en soi, mais tout est enveloppé dans un discours abstrait, conceptuel, humaniste. Rien de transcendant, l'amour est réduit à un concept abstrait, le discours est idéologique, horizontal, c'en devient inquiétant et j'ai de la peine à comprendre comment ça se fait que vous ne voyez rien... d'anormal, dans ces discours idéologiques...
Nouveau paradigme, nouvel humanisme, nouveau dialogue, intégration, chômage. Une renaissance nouvelle...13 x le terme "nouveau"
Galates 1, 7 Non pas qu'il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons...
Le pape ne s'en prend pas à ceux qui ont tué le vrai dialogue humain, à ceux qui ont qui créé des situations générant la coupure du dialogue naturel, par des systèmes devenus inhumains dont nous sommes devenus les rouages (médecine, administrations, agriculture, politique, médias propagandistes, etc...) et qui sont les mêmes qui lui offrent ce prix de l'humanisme...
Il ne parle pas de retour à de vrais échanges avec son voisin, sa famille, son frère, il passe sous silence tout ce qui est "petit", tout ce qui se passe dans le premier cercle de nos vies, et là où nous avons à porter le Christ, concrètement, par nos paroles et nos actions.
Bref, imaginons un instant Jésus tenant ce langage idéologique, en son temps...lui qui disait à Pilate que son royaume n'était pas de ce monde, lui qui ne voulait pas être roi de ce monde de mensonge.
1 Jean 5, 19
Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.…
La vérité n'est pas dans le discours du monde et de ses gouvernants... Ce discours du pape, est dans la droite ligne de la politique mondialiste, ça ne fait pas un pli.
Il faut d'urgence se reconnecter avec les paroles du Christ, la parole vivante qui nous parle encore aujourd'hui, si on veut bien se donner la peine de l'écouter vivre en nous. | |
| | | Oculus
Messages : 3216 Inscription : 02/08/2007
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 07:44 | |
| oui, mallheureusement, le Pape n'a pas lu les traités Européens le TUE et le TEFU ( ou le : "t'es fou" ..) sinon il se serait rendu compte : --que la souveraineté des peuples européens a été usurpée par une caste non élue au profit unique des Lobbyes qui préconisent l'inverse de ce qu'il veut avant tout : libre circulation des capitaux , concurrence non faussée, non protection et exposition des plus faibles à tous les dangers : pollution, esclavagisme, avantage décisif au moins disant fiscal, social, culturel et humain , privation des états des moyens d'une politique budgétaire et économique par des règles n'ayant aucun sens du bien commun et pour finir perte de la démocratie et du sens même de la Politique puisque les élections ne changent rien aux lois bruxelloises décidées par l'oligarchie des multinationales et de la finance.. --il se serait rendu compte que l'Europe actuelle nous entraine vers la guerre avec la Russie ,dont il s'est rapproché, après avoir été la première après la Luftwaffe à bombarder Belgrade en 1999. que les positions géopolitiques européennes ne sont que celles d'une vassalisation humiliante envers les états Unis . Bref il se serait rendu compte que ce qu'il prend pour le rêve européen n'est que celui d'une vassalisation définitive par une Oligarchie euro atlantique qui se torche de son humanisme papal comme de sa première liquette, et que pour respecter l'Homme , il convient de toute urgence de mettre hors d'état de nuire cette caste euro-atlantiste dirigée par l'ex responsable en chef de "l'optimisation ( ou fraude) fiscale, qui produit la misère , la guerre , le chômage de masse le mépris des faibles et de la culture .Bref contre -sens absolu au Vatican... et ça n'est pas la canonisation de Robert Schuman qui y changera quoi que ce soit .L'Europe est devenue la Prison des peuples européens et seuls ceux qui n'y sont pas respirent : telle la suisse ...dont les gardes le gardent encore ... ah oui , autre symbole , Charlemagne ,n'est-ce pas sous son règne que la théologie a été mise au service d'un projet de soumission géopolitique des orientaux par la guerre ??? | |
| | | Denys
Messages : 584 Inscription : 15/03/2015
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 14:05 | |
| Merci à J&B et Oculus, ça m'évitera de développer puisque vous l'avez fait bien mieux. _________________ La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. (Saint-Jean: 17, 3)
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| | | J&B
Messages : 4257 Inscription : 09/08/2014
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 15:47 | |
| Un vrai discours de berger serait d'exhorter le petit troupeau à se tenir en dehors de tout ce cirque, discerner les temps, sachant que des temps mauvais doivent advenir, et que le Christ vivant est toujours présent et le sera jusqu'à la fin. Jésus n'a jamais promis la paix et la sécurité à la manière des hommes, mais sa présence et la Vérité qui rend libre. "Quand vous verrez tout cela, relevez la tête, car votre délivrance est proche"
Les premiers chrétiens étaient considérés comme ennemis du pouvoir, parce qu'ils ne participaient pas à ses oeuvres. Et là, tout d'un coup, il faudrait participer officiellement à ses oeuvres mauvaises ? faire des compromis avec cette parodie messianique qui crève les yeux ?
Bref, je ne vais pas épiloguer, mais les nuages s'amoncellent sérieusement, et il n'est plus temps pour les chrétiens de se disputer au sujet de la théologie, mais de prier pour que ceux qui le peuvent encore, se réveillent tout à fait de leur demi-sommeil. La véritable Eglise dispersée dans le monde, visible et invisible, indivisible et unie sous le seul Pasteur veille et prie...
N'en déplaise à Espérance et l'Assoiffé, je ne crois pas que nous prenons un malin plaisir à "critiquer le pape", (discerner les temps) mais là, il faut sonner le tocsin !
Je vous remets le lien de l'Evangile de Jean, avec le texte respecté à la lettre https://www.youtube.com/watch?v=vA_BkmzUiAE qu'il vaut la peine de regarder, prier et méditer.
Et prions le Christ de rétablir en nous d'abord, la véritable Unité dans le Père et le Fils et ensuite l'Esprit agira. | |
| | | L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 18:30 | |
| - Denys a écrit:
- Votre façon de me faire dire ce que je ne dis pas n'est pas très catholique non plus, surtout que ça n'est pas la première fois.
Hé, ho! Je vous ai rien fait dire, moi. J'ai juste souligner que François et St-Martin disait la même chose. À vous de comprendre le reste... _________________ « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
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| | | L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 18:39 | |
| - J&B a écrit:
- Le pape ne s'en prend pas à ceux qui ont tué le vrai dialogue humain, à ceux qui ont qui créé des situations générant la coupure du dialogue naturel, par des systèmes devenus inhumains dont nous sommes devenus les rouages (médecine, administrations, agriculture, politique, médias propagandistes, etc...) et qui sont les mêmes qui lui offrent ce prix de l'humanisme...
Hé, non. Il ne peut pas attaquer à tout en même temps. Il ne parlait que des gens qui ont peu de foi, comme le fait St-Martin à son époque: - Martin de Tours a écrit:
- Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la providence et à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain. Il est enchaîné et exposé à l’ennemi mais, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix.
Priez plus, parlez moins... _________________ « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
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| | | Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
| Sujet: Re: Le Pape échange sur l'Europe avec les évêques européens Sam 07 Mai 2016, 19:01 | |
| - Pignon a écrit:
- Espérance a écrit:
Redoutant la même sévérité, les représentants près le Saint-Siège des 28 États de l’Union européenne font pression pour que le nouveau discours du pape ne se révèle pas destructeur à un moment où le projet européen requiert au contraire du soutien.
Sébastien Maillard (à Rome)
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Le-pape-prepare-un-nouveau-discours-sur-l-Europe-2016-04-29-1200756860 intéressant ! Voilà ce qui s'est passé. _________________ Si vis pacem, para bellumMon stage chez TSAHAL : ICIGnôsis le documentaire : ICIÀ la recherche du Pyramidion perdu : ICILe Delta lumineux des francs-maçons : ICI Symbolisme de la Pyramide : ICI- Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
*** Bulletin historique et archéologique ***
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