Puisque ces paroles n'étaient pas le contexte, je les remets dans un contexte vierge de tout propos.
Ceci pour dire que l'Eglise est toujours en mouvement et ne doit pas se cristalliser et se replier sur les vérités humaines, mais toujours les renouveler.
Le Saint-Esprit a inspiré des saints, des papes, mais le Saint-Esprit est Mouvement, Feu, Joie c'est son symbole.
Et l'Amour son fruit.
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccscrlife/documents/rc_con_ccscrlife_doc_20140202_rallegratevi-lettera-consacrati_fr.html
Ceci résonne en nous comme une invitation à « ne pas avoir peur de la nouveauté que l’Esprit Saint accomplit en nous, à ne pas avoir peur du renouvellement des structures.
L’Église est libre.
C’est l’Esprit Saint qui la fait avancer.
C’est ce que Jésus nous enseigne dans l’Evangile: la liberté nécessaire pour trouver toujours la nouveauté de l’Evangile dans notre vie et également dans les structures.
La liberté de choisir des outres neuves pour cette nouveauté »
Nous sommes invités à être des hommes et des femmes audacieux, de frontière: « Ce qui est nôtre n’est pas une foi de laboratoire, mais une foi en chemin, une foi historique. Dieu s’est révélé comme histoire, non comme un compedium de vérités abstraites. […] Il ne faut pas construire la frontière chez soi, mais vivre à la frontière et être audacieux »
A côté du défi de la béatitude des pauvres, le Pape invite à visiter les frontières de la pensée et de la culture, à favoriser le dialogue, également au niveau intellectuel, pour donner raison de l’espérance sur le fondement de critères éthiques et spirituels, en s’interrogeant sur ce qui est bon.
La foi ne réduit jamais l’espace de la raison mais l’ouvre à une vision intégrale de l’homme et de la réalité.
Elle préserve du danger de réduire l’homme à du « matériel humain »
La culture, appelée à servir constamment l’humanité dans toutes les circonstances, ouvre, si elle est authentique, des itinéraires inexplorés, des passages qui font respirer l’espérance, renforcent le sens de la vie, protègent le bien commun.
Un authentique processus culturel « fait croître l’humanisation intégrale et la culture de la rencontre et de la relation; c’est la façon chrétienne de promouvoir le bien commun, la joie de vivre. Et ici convergent foi et raison, la dimension religieuse avec les divers aspects de la culture humaine: art, science, travail, littérature »
Une recherche culturelle authentique rencontre l’histoire et ouvre des chemins pour rechercher le visage de Dieu.
"Il y a trop de chrétiens de salon, ceux pour lesquels tout va bien, mais qui n’ont pas en eux l’ardeur apostolique", 16 mai, messe à la Maison Sainte-Marthe.
"Je voudrais vous faire un petit reproche, mais fraternellement, entre nous. Vous avez tous crié sur la place 'François, François, le pape François !'. Mais Jésus où était-il ? Moi, j’aurais voulu que vous criiez: 'Jésus, Jésus est le Seigneur, et il est au milieu de nous !", 18 mai, veillée de prière avec les mouvements ecclésiaux.
"Je vous demande d’être révolutionnaires.
Ayez le courage d’aller à contre-courant. Et ayez aussi le courage d’être heureux", 28 juillet, discours aux volontaires des JMJ, Rio de Janeiro.
"Si nous faisions un christianisme plus humain, sans croix, sans Jésus, sans dépouillement, nous deviendrions des chrétiens de pâtisserie, comme de beaux gâteaux, comme de belles confiseries !", 4 octobre, rencontre avec les pauvres, les chômeurs et les immigrés assistés par la Caritas, à Assise, en Italie.
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-francois-en-40-phrases-04-11-2013-46084_16.php