quelles sont les bonnes pratiques pour apporter la communion ?

je lance le débat : quelles sont les bonnes procédures et règles pour porter la communion à une personne malade ou isolée ? Que faut-il comme formation, autorisation , et façon de procéder ?

merci de vos avis .

L'Eglise n'a t'elle pas édictée des procédures et des règles dans ce domaine?

Chaque dimanche, j'apporte la Communion à une voisine... Je fais au mieux... Mais je ne doute pas que ce "mieux" ne choque l'un ou l'autre plus ou moins intégriste...

Mais non Cécile on vous aime, on sait bien que vous faites ce que vous pouvez, vous faites au mieux, c'est à dire certainement assez mal...

Plus sérieusement, je pensais que l'Eglise aurait expliqué ce qu'il fallait faire dans ces cas, qui sont assez répandus non?

Dans notre diocèse , une coordinatrice veille à une certaine homogénéité des pratiques .

Elle visite chaque doyenné à peu près tous les ans . Les " distributrices " et " distributeurs " de notre doyenné dont les tours de rôle sont fixés par le coordinateur local ,  échangent leurs expériences à cette occasion , après l'eucharistie .

Quel intérêt , ce sujet suscite !

qu'est-ce qu'il faut faire , ne pas faire , où sont les normes et les règles à appliquer ?

Denys a écrit:

L'Eglise n'a t'elle pas édictée des procédures et des règles dans ce domaine?

Le prêtre est le ministre ordinaire. Il mandate donc des chrétiens. Ceux ci assistent à la messe. Après la consécration, les personnes mandatées pour distribuer cette communion aux malades s'avancent en premier, communient. Le prêtre leur confie les custodes où sont les hosties consacrées, les bénit et les envoie vers les malades.

Ensuite c'est souple et laissé à la dévotion logique de la personne qui porte la communion :

Là bas, les porteurs de la communion préparent le malade, prient avec lui (Acte de contrition, petite lecture, Notre Père, je ne suis pas digne, communion Action de grâce).

Arnaud Dumouch a écrit:

Denys a écrit:

L'Eglise n'a t'elle pas édictée des procédures et des règles dans ce domaine?

Le prêtre est le ministre ordinaire. Il mandate donc des chrétiens. Ceux ci assistent à la messe. Après la consécration, les personnes mandatées pour distribuer cette communion aux malades s'avancent en premier, communient. Le prêtre leur confie les custodes où sont les hosties consacrées, les bénit et les envoie vers les malades.

Ensuite c'est souple et laissé à la dévotion logique de la personne qui porte la communion :

Là bas, les porteurs de la communion préparent le malade, prient avec lui (Acte de contrition, petite lecture, Notre Père, je ne suis pas digne, communion Action de grâce).

Si je comprend bien votre message , les ministres extraordinaires de la communion que sont les laïcs doivent être
néanmoins appelés par le prêtre dans ce service particulier et alors sollicités par lui , ou bien doivent-ils spontanément se faire connaitre avant la messe pour être systématiquement accepté(e)s ou refusés par le prêtre, par exemple pour apporter la communion à un proche occasionnellement . Sur quels critères va se baser le curé pour discerner la "fiabilité " du laic ?
par ailleurs , connaissez-vous les articles du droit canon qui se rapportent à ces procédures ?
combien de temps par ex doit s'écouler au maximum entre l'obtention de l'hostie et la communion ?
et de quelle façon pendant ce temps garder la custode avec le respect et honneur dûs ?

Oculus a écrit:

 doivent être néanmoins appelés par le prêtre dans ce service particulier  et alors sollicités par lui , ou bien doivent-ils spontanément s

Les deux. Et c'est l'accord final qui pourra conduire à la mission extraordinaire.

Citation :

Sur quels critères va se baser le curé  pour discerner la "fiabilité " du laic  ?

Sa prudence et sa connaissance du laic, sa confiance en lui.

Citation :

par ailleurs , connaissez-vous les articles du droit canon qui se rapportent à ces procédures ?

Ce n'est pas dans le Droit canon mais dans le rituel je crois.

Et c'est l'amour qui ne fait rien d'inconvenant qui répond à vos autres questions.

http://www.diocese-frejus-toulon.com/Distribution-de-la-communion-a.html

Merci à tous les deux de vos réponses

Dans la pratique, ça se passe beaucoup plus simplement.

Pour ma part, je présente souvent la custode quand je communie et le prêtre me met une hostie dedans.

Après, c'est selon la personne. Il y en a qui préparent un véritable petit autel avec des bougies, d'autres qui demandent qu'on lise l'évangile du jour ou qui l'ont déjà lu.

Ceux qui sont vraiment très fatigués ne disent rien, mais leur regard parle et on ne peut parfois leur donner une hostie entière.

Dans ce cas, vous allez me demander ce que je fais du reste de l'hostie ? je la mets la custode sur l'autel à la chapelle de l'hôpital.
Il n'y a jamais eu de problème.

Avec ma voisine, nous disons le confiteor, en français, et je lui présente l'hostie comme cela se fait à l'église.

Je dépose ma pyxide sur l'autel avant le début de la messe, et je la reprends à la fin; le prêtre y a mis une hostie consacrée. J'ai une custode qui s'accroche au cou, je trouve que c'est mieux que de mettre la pyxide dans la poche, d'autant plus je fais le trajet en voiture.

- Pour les personnes intéressées, il existe un petit livre :

"Porter la communion, en établissement de santé ou à domicile
Recommander à Dieu les personnes en fin de vie"

par le service national de Pastorale Liturgique et Sacramentelle

éd.Salvator