| | Pape François : Des familles blessées | |
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Invité Invité
| Sujet: Pape François : Des familles blessées 24/6/2015, 19:47 | |
| Les déchirures qui divisent mari et femme - Des familles blessées
2015-06-24 L’Osservatore Romano
C’est aux «blessures qui s’ouvrent au sein de la coexistence familiale» que le Pape François a consacré sa catéchèse au cours de l’Audience générale du mercredi 24 juin, place Saint-Pierre. «Lorsque ces blessures sont négligées, elles s’aggravent: elles se transforment en arrogance, hostilité, mépris». Et elles finissent par diffuser «du ressentiment dans les relations», en particulier dans celles avec le enfants, sur lesquels est souvent destinée à “s’effondrer” la désagrégation des familles.
A ce propos, le Pape a rappelé que les «blessures dans l’âme des enfants» laissent des traces profondes. Et il ne sert à rien de les compenser «avec des cadeaux et des friandises» ou de les soumettre à des «analyses psychologiques raffinées». François a invité à un examen de conscience: «Mais savons-nous encore ce qu’est une blessure de l’âme? Sentons-nous le poids de la montagne qui écrase l’âme d’un enfant, dans les familles où l’on se traite mal et où l’on se fait du mal, jusqu’à briser le lien de la fidélité conjugale?». Il s’agit de «blessures — a-t-il souligné — qui laissent une trace pour toute la vie».
D’autre part, a-t-il reconnu, «il y a des cas où la séparation est inévitable»: cela peut même parfois «devenir moralement nécessaire, lorsque justement, il s’agit de soustraire le conjoint le plus faible, ou les enfants en bas âge, aux blessures les plus graves causées par l’abus et par la violence, par l’avilissement et par l’exploitation, par l’extranéité et par l’indifférence.».
Dans ces circonstances, a-t-il observé, ne manquent pas les cas où les conjoints, «soutenus par la foi et par l’amour envers leurs enfants, témoignent leur fidélité à un lien auquel ils ont cru, pour autant qu’il apparaisse impossible de le faire revivre».
Mais, a-t-il ajouté, «tous les séparés ne ressentent pas cette vocation» et «ne reconnaissent pas, dans la solitude, un appel du Seigneur adressé à eux». Pour ces familles en situations dites “irrégulières” — un terme que cependant François «n’aime pas» — il faut penser à un parcours d’aide et d’accompagnement: également pour éviter, a-t-il expliqué, que les enfants «ne deviennent les otages du papa ou de la maman». |
| | | Gaudius
Messages : 501 Inscription : 19/09/2014
| Sujet: Re: Pape François : Des familles blessées 24/6/2015, 20:40 | |
| - Espérance a écrit:
- Les déchirures qui divisent mari et femme - Des familles blessées
2015-06-24 L’Osservatore Romano
C’est aux «blessures qui s’ouvrent au sein de la coexistence familiale» que le Pape François a consacré sa catéchèse au cours de l’Audience générale du mercredi 24 juin, place Saint-Pierre. «Lorsque ces blessures sont négligées, elles s’aggravent: elles se transforment en arrogance, hostilité, mépris». Et elles finissent par diffuser «du ressentiment dans les relations», en particulier dans celles avec le enfants, sur lesquels est souvent destinée à “s’effondrer” la désagrégation des familles.
A ce propos, le Pape a rappelé que les «blessures dans l’âme des enfants» laissent des traces profondes. Et il ne sert à rien de les compenser «avec des cadeaux et des friandises» ou de les soumettre à des «analyses psychologiques raffinées». François a invité à un examen de conscience: «Mais savons-nous encore ce qu’est une blessure de l’âme? Sentons-nous le poids de la montagne qui écrase l’âme d’un enfant, dans les familles où l’on se traite mal et où l’on se fait du mal, jusqu’à briser le lien de la fidélité conjugale?». Il s’agit de «blessures — a-t-il souligné — qui laissent une trace pour toute la vie».
D’autre part, a-t-il reconnu, «il y a des cas où la séparation est inévitable»: cela peut même parfois «devenir moralement nécessaire, lorsque justement, il s’agit de soustraire le conjoint le plus faible, ou les enfants en bas âge, aux blessures les plus graves causées par l’abus et par la violence, par l’avilissement et par l’exploitation, par l’extranéité et par l’indifférence.».
Dans ces circonstances, a-t-il observé, ne manquent pas les cas où les conjoints, «soutenus par la foi et par l’amour envers leurs enfants, témoignent leur fidélité à un lien auquel ils ont cru, pour autant qu’il apparaisse impossible de le faire revivre».
Mais, a-t-il ajouté, «tous les séparés ne ressentent pas cette vocation» et «ne reconnaissent pas, dans la solitude, un appel du Seigneur adressé à eux». Pour ces familles en situations dites “irrégulières” — un terme que cependant François «n’aime pas» — il faut penser à un parcours d’aide et d’accompagnement: également pour éviter, a-t-il expliqué, que les enfants «ne deviennent les otages du papa ou de la maman». Les familles blessées... il existe aussi malheureusement des familles toxiques. Dans tous les cas, bonjour les dégâts. _________________ Gaudius J'ai comme des envies de métamorphose. Je sens quelque chose qui m'attire vers le haut (Daniel Balavoine)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pape François : Des familles blessées 24/6/2015, 22:21 | |
| - Gaudius a écrit:
- Les familles blessées... il existe aussi malheureusement des familles toxiques. Dans tous les cas, bonjour les dégâts.
Ne croyez vous pas que c'est de celles-là que le Pape parle ? : «il y a des cas où la séparation est inévitable»: cela peut même parfois «devenir moralement nécessaire, lorsque justement, il s’agit de soustraire le conjoint le plus faible, ou les enfants en bas âge, aux blessures les plus graves causées par l’abus et par la violence, par l’avilissement et par l’exploitation, par l’extranéité et par l’indifférence.». |
| | | Gaudius
Messages : 501 Inscription : 19/09/2014
| Sujet: Re: Pape François : Des familles blessées 24/6/2015, 23:26 | |
| - Espérance a écrit:
- Gaudius a écrit:
- Les familles blessées... il existe aussi malheureusement des familles toxiques. Dans tous les cas, bonjour les dégâts.
Ne croyez vous pas que c'est de celles-là que le Pape parle ? :
«il y a des cas où la séparation est inévitable»: cela peut même parfois «devenir moralement nécessaire, lorsque justement, il s’agit de soustraire le conjoint le plus faible, ou les enfants en bas âge, aux blessures les plus graves causées par l’abus et par la violence, par l’avilissement et par l’exploitation, par l’extranéité et par l’indifférence.». Je pensais aux cas où, même quand les parents ne se déchirent pas, il usent non pas de violences physiques , mais de violences psychologiques envers leurs enfants , comme les humiliations, les dévaluations, la projection de leurs propres ambitions (exigences de perfection: on fait porter un poids trop lourd sur les épaules des enfants), inversion des rôles (l'enfant devient la béquille, le parent d'un parent défaillant), manipulation de la part de l'un contre l'autre (l'enfant doit choisir son camp), bref, tout ce qui est invisible parce que cela ne laisse pas de traces physiques, mais qui sape le moral et la confiance petit à petit, tout au long des années. Tout ces petits riens qui donnent une apparence de normalité extérieure et qui ne nécessitent pas de séparation physique, de divorce, à proprement parler, ou de placement en famille d'accueil pour les enfants en grand danger de maltraitance. La seule chance de ces enfants est de rencontrer dans leur cheminement un adulte suffisamment rayonnant, qui saura leur insuffler la force de rebondir et d'orienter leur existence dans un sens plus positif. Bien sûr, la violence visible, palpable, évidente est à combattre et à condamner, mais la violence invisible, cachée, est tout aussi destructrice et condamnable. Dans l'extrait qui est présenté, j'ai l'impression que le pape François parle des conflits familiaux, propres à choquer les âmes sensibles des enfants, des disputes, (l'enfant pris entre 2 feux), les violences conjugales qui forcent souvent les femmes qui en sont victimes (dans la majorité des cas) à s'enfuir avec leurs enfants sous les bras pour leur éviter d'être touchés. Ce cas de figure, je l'ai connu dans les corons, car la famille Groseille qui nous servait de voisins en était souvent familier et ma mère a dû souvent ouvrir le canapé pour accueillir la voisine et un de ses enfants tandis que sa brute avinée de conjoint cassait tout dans la maison, braillait à tue-tête avant que la police ne l'embarque au gnouf. Ca, c'est ce qui se voit et ça n'a pas beaucoup changé depuis mon enfance, malheureusement. Est-ce qu'il évoque l'autre violence, la violence invisible et cachée, que personne ne soupçonne parce que personne ne parle? _________________ Gaudius J'ai comme des envies de métamorphose. Je sens quelque chose qui m'attire vers le haut (Daniel Balavoine)
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