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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
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Sujet: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 17:20
Le cas de Vincent Lambert : une affaire complexe
Vincent Lambert, 38 ans, en état de conscience minimale depuis cinq ans, au CHU de Reims (Marne)
Les défenseurs de la loi Leonetti redoutent que l’affaire Vincent Lambert, maintenu artificiellement en vie depuis cinq ans, ne donne des arguments aux pro-euthanasie. La décision du Conseil d'Etat
Le 6 février 2014, le Conseil d'Etat a renvoyé le sort de Vincent Lambert devant une formation collégiale. Pour en savoir plus sur cette décision, cliquez ici.
L’affaire Vincent Lambert n’en finit pas de brouiller les positions entre partisans et adversaires de l’euthanasie. Les parents de ce patient de 38 ans, en état de conscience minimale depuis cinq ans, ont obtenu, le 16 janvier 2014, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, que le CHU de Reims continue de l’alimenter et de l’hydrater par sonde. Son épouse, Rachel, a décidé, le 28 janvier 2014, de faire appel de ce jugement devant le Conseil d’État.
Car la décision des juges va à l’encontre de celle d’arrêter tout traitement, prise en avril 2013. Les médecins, l’épouse de Vincent Lambert et une partie de sa famille avaient considéré que ce dernier était maintenu artificiellement en vie, alors qu’il n’y avait plus aucune chance que son cerveau, gravement lésé, puisse se réveiller.
« Ils ont parfaitement respecté la loi Leonetti sur la fin de vie », estime le Dr Bernard Devalois, chef du service de soins palliatifs de l’hôpital de Pontoise, expert indépendant dans ce dossier.
La décision a été collégiale ; elle visait à empêcher l’acharnement thérapeutique ; elle correspondait aussi à un souhait exprimé oralement par Vincent Lambert, avant son accident. À l’inverse, les juges ont estimé que « la poursuite du traitement n’était ni inutile, ni disproportionnée ».
Leur décision a satisfait Viviane Lambert, la mère de Vincent, qui pense qu’il y a toujours « de l’espoir ». Elle affirme être uniquement motivée par son devoir de mère, mais ceux de ses enfants qui approuvent Rachel Lambert soutiennent que Viviane Lambert est une catholique traditionaliste dont la position serait dictée par des convictions que ne partageait pas son fils.
Aucune religion « ne défend le principe de souffrir »
C’est un catholique pratiquant, membre du Parti démocrate-chrétien de Christine Boutin, le Dr Éric Kariger, qui a décidé d’arrêter le traitement de Vincent Lambert. Opposé à l’euthanasie, ce médecin a expliqué à maintes reprises qu’il n’est pas pour la « vie à tout prix » et qu’aucune religion « ne défend le principe de souffrir ».
C’est là le triste paradoxe : le jugement administratif risque d’apporter des arguments aux partisans de la légalisation de l’euthanasie. De fait, l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) dénonce le « flou » de la loi Leonetti qui, selon eux, ne permet pas de faire face à toutes les situations de fin de vie.
« Pourtant la loi Leonetti est de mieux en mieux comprise dans les hôpitaux. Elle a fait beaucoup régresser l’acharnement thérapeutique et la souffrance », insiste le Dr Bernard Devalois, qui voit dans l’affaire Lambert « un cas exceptionnel ».
Dernière édition par Espérance le Sam 8 Fév - 16:45, édité 1 fois
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 17:40
Arrêter le maintien artificiel de la vie n'a rien à voir avec l'euthanasie.
Envoyer une dose létale est autre chose que de cesser un traitement ou le maintien artificiel de la vie.
Les gens mêlent tout.
Ici, le problème est: "qui décide que le maintien artificiel cesse?"
Dispute familiale et sociale classique... Récupérer par les vautours idéologues.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 17:45
Les soins palliatifs ne sont pas non plus l'euthanasie, mais dans la tête des gens, c'est souvent le cas.
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 17:53
Espérance a écrit:
Les soins palliatifs ne sont pas non plus l'euthanasie, mais dans la tête des gens, c'est souvent le cas.
Vous avez raison. Gros débat au Québec aussi. Les médecin en soins palliatifs sont en général contre l'euthanasie, car ils ont la capacité de soulager la douleur en fin de vie. Aucune raison d'empoisonner les gens pour les expédier de l'autre côté.
Ce sont les bien portant en général qui ont ce genre d'idée. Il y a tout de même des exceptions.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 17:59
les soins palliatifs, c'est apporter plus de confort aux malades, médicalement mais aussi moralement et religieusement si le malade le souhaite. Les familles sont amenées à participer avec l'équipe du service et elles aussi se sentent écoutées et soutenues. Le personnel est formé spécialement.
Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 19:46
Si j'ai besoin d'une transfusion de sang pour survivre à un accident et que je la refuse, c'est une euthanasie ou c'est le refus de l'acharnement thérapeutique ?
_________________ L'unité est une bénédiction puissante, mais elle est inutile si elle est acquise au prix de la vérité. La bible est encore vivante: elle me parle. Elle a des pieds: elle me court après. Elle a des mains: elle s'est saisie de moi.
Luc 11:27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! Qui est Marie pour les protestants ?
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 19:49
Hillel31415 a écrit:
Si j'ai besoin d'une transfusion de sang pour survivre à un accident et que je la refuse, c'est une euthanasie ou c'est le refus de l'acharnement thérapeutique ?
c'est le problème pour soigner les Témoins de Jéhovah
A mon avis, le médecin vous fera quand même la transfusion.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 20:10
Voici ce que dit la Conférence des évêques de France au sujet de la fin de vie :
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 7 Fév - 21:31
Hillel31415 a écrit:
Si j'ai besoin d'une transfusion de sang pour survivre à un accident et que je la refuse, c'est une euthanasie ou c'est le refus de l'acharnement thérapeutique ?
Je crois que vous seriez dans votre droit de refuser. C'est comme ceux qui refuse de prendre leur médicaments je supposes...
Mais ce n'est pas de l'euthanasie. Il n'y a pas acte délibérer pour enlever la vie à la personne et l'assistance médicale été offerte à celle-ci qui la refuse.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Sam 8 Fév - 14:56
BELGIQUE • Euthanasie : "Une petite fille 'utilisée' pour faire pression sur le roi"
"'Votre Altesse, s'il vous plaît, ne signez pas la loi sur l'euthanasie des enfants.' C'est avec cette supplique, dans une vidéo singulière diffusée sur Internet, que Jessica Saba, une petite Canadienne de 4 ans, demande à notre souverain de ne pas signer la loi qui ouvre l'euthanasie aux mineurs", écrit le quotidien populaire.
La Belgique, qui a légalisé l'euthanasie en 2002, s'apprête à étendre ce droit aux mineurs - dans des cas très encadrés de souffrances physiques insupportables et inapaisables, en phase terminale, et sous condition de l'accord des deux parents. Le projet de loi a déjà été approuvé par les commissions du Sénat et de la Chambre, et doit être voté en séance pleinière très prochainement, avant d'être signé par le roi. Une étape purement symbolique, mais néanmoins indispensable. Les Belges se souviennent de l'épisode où Baudouin, oncle très conservateur du souverain actuel, s'était mis dans l'impossibilité de régner, prévue par la Constitution, à l'heure de signer la loi sur la dépénalisation de l'avortement, en 1990 ; le texte avait dû être signé par les ministres, en lieu et place du souverain.
Jessica est née avec une grave malformation cardiaque, mais a pu être sauvée après quelques opérations. "Dans un pays comme la Belgique, des petites filles dans la même situation risquent d'être euthanasiées", explique Paul Saba, médecin et père de Jessica. "Avec quelques confrères, [il] a formé un lobby contre l'euthanasie", précise le journal, qui illustre sa une avec une large photo de la fillette, tout sourire, barrée du titre "Une petite fille 'utilisée' pour faire pression sur le roi Philippe".
"Il me semble que cette famille Saba est surtout mal informée", a rétorqué le député libéral Jean-Jacques De Gucht, défenseur de la loi, qui explique qu'en pratique cette loi ne pourra pas s'appliquer à des enfants aussi jeunes. Et pour cause : pour être euthanasiés, les mineurs devront être capables de discernement et en faire la demande eux-mêmes. "Jessica n'aurait jamais été concernée par l'euthanasie", conclut Het Laatste Nieuws. "Le petit film n'est donc pas du tout à propos."
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Mer 12 Fév - 9:27
Belgique. L'euthanasie pour les enfants va être légalisée 12 février 2014 (Le Télégramme de Brest)
L'euthanasie, légale en Belgique pour les adultes depuis 2002, deviendra possible, demain, pour les enfants atteints d'une maladie incurable, après un vote des députés. Malgré l'opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique belge, la loi devrait entrer en vigueur dans les prochaines semaines. La Belgique deviendra ainsi le deuxième pays, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie pour les mineurs.
adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Mer 12 Fév - 9:52
Les soins palliatifs ne sont pas non plus l'euthanasie, mais dans la tête des gens, c'est souvent le cas.
Surtout dans celle de ceux qui écrivent ou disent : soins palliatifs = meurtre!!!
_________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Mer 12 Fév - 9:54
adamev a écrit:
Les soins palliatifs ne sont pas non plus l'euthanasie, mais dans la tête des gens, c'est souvent le cas.
Surtout dans celle de ceux qui écrivent ou disent : soins palliatifs = meurtre!!!
tout à fait et je n'arrête pas d'expliquer que ce n'est pas pour faire mourir, mais pour apporter du confort aux malades et à leurs familles.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Mer 12 Fév - 11:45
Espérance a écrit:
Belgique. L'euthanasie pour les enfants va être légalisée 12 février 2014 (Le Télégramme de Brest)
L'euthanasie, légale en Belgique pour les adultes depuis 2002, deviendra possible, demain, pour les enfants atteints d'une maladie incurable, après un vote des députés. Malgré l'opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique belge, la loi devrait entrer en vigueur dans les prochaines semaines. La Belgique deviendra ainsi le deuxième pays, après les Pays-Bas, à autoriser l'euthanasie pour les mineurs.
adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Mer 12 Fév - 14:33
Espérance a écrit:
adamev a écrit:
Les soins palliatifs ne sont pas non plus l'euthanasie, mais dans la tête des gens, c'est souvent le cas.
Surtout dans celle de ceux qui écrivent ou disent : soins palliatifs = meurtre!!!
tout à fait et je n'arrête pas d'expliquer que ce n'est pas pour faire mourir, mais pour apporter du confort aux malades et à leurs familles.
J'ai vu mourir mes parents dans des douleurs atroces malgré les soins diligents des équipes soignantes. Je garde le souvenir du dernier regard de mon père qui me suppliait de mettre fin à son calvaire (dans ses dernières heures il n'avait de cesse d'arracher les tuyaux qui le maintenaient en vie). Il est mort au cours de la nuit. Et je n'ai que gratitude pour les soignants qui ont, je le crois, fait ce qu'il était nécessaire et que je n'ai pas eu le courage de faire moi-même. Pour ma mère, des progrès ayant été faits, elle fut assez vite plongée dans un comas profond et l'augmentation des doses d'anti-douleur a abrégé sa fin. Et là aussi j'en sais gré aux soignants (dont une de mes nièces qui connaissait parfaitement notre point de vue de fils et fille). Pas besoin de s'inventer en plus un enfer... il est là et frappe aussi bien les bons (que furent mes parents et bien d'autres) que les méchants.
Quand la fin est là sans aucun espoir de rémission à quoi bon prolonger une vie qui n'est plus qu'animale? Alors qu'ayant vu mourir d'autres parents ou proches (dont deux enfants) d'une mort douce naturelle, en toute conscience (ou aidée dans un contexte de douleurs encore supportables sans rémission possible) quelle paix, quelle sérénité... C'est là que j'ai compris tout le sens de l'initiation maçonnique tant décriée.
Tous les cris d'orfraies de la cathoclique bien-pensante ne pèsent rien à côté de cela.
_________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Mer 12 Fév - 18:04
Avec tout le respect dû à votre témoignage.
C'est de faire des règles générales pour des cas d'exception qui n'est pas acceptable.
Si une loi est votée, il y aura toujours quelqu'un pour étirer l'élastique un peu plus loin.
Lorsque l'euthanasie est interdite, la règle est claire. Le médecin peut cesser les traitements ou l'assistance artificielle, mais il ne prendra jamais une seringue pour "finir le travail". Présentement, la dose peut être augmenter pour accélérer la fin comme vous dites, mais c'est le plus loin qu'on se permettera de se rendre actuellement.
Avec des lois permettants l'eutanasie, c'est à autre choses qu'on s'expose. Avec des pressions familiales, conjugales, ou sociale à la limite, on pourrait en arriver à brimer le droit à la vie de personnes qui ne désirent pas mourrir de façon provoquée. On pourra injecter des produits pour faire mourrir contre la volonté et la dignité humaine de la personne.
Et c'est là qu'il faut faire attention. Rien à voir avec votre romantisme FMaçonnique, ni avec vos fantasmes anti-cléricaux de dolorisme judéo-chrétien. C'est la simple logique.
Bonne journée,
adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Mer 12 Fév - 22:39
Heureusement que le législateur ne raisonne pas comme vous!!! Heureusement que Mr Badinter a fait voter contre la peine de mort... sans vous consulter. Heureusement qu'on a dépénalisé l'IVG, la promotion de la contraception, l'homosexualité... contre vos satanés pseudos droits divins...
Sans que ça entraine autre chose que les vomissures verbales de gens de votre "genre". Merci mon Dieu!
A part ça votre dernière phrase est sans aucun doute un témoignage de respect. Mon romantisme et mes phantasmes vous em...dent.
_________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
Erkos
Messages : 608 Inscription : 23/01/2014
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Mer 12 Fév - 23:29
adamev a écrit:
Heureusement que le législateur ne raisonne pas comme vous!!! Heureusement que Mr Badinter a fait voter contre la peine de mort... sans vous consulter. Heureusement qu'on a dépénalisé l'IVG, la promotion de la contraception, l'homosexualité... contre vos satanés pseudos droits divins...
Sans que ça entraine autre chose que les vomissures verbales de gens de votre "genre". Merci mon Dieu!
A part ça votre dernière phrase est sans aucun doute un témoignage de respect. Mon romantisme et mes phantasmes vous em...dent.
Ce n'est pas sérieux ? où en sommes nous arrivé ? Les hommes sont des femmes, les femmes des hommes ? Oui au meurtre de fœtus ? Le sexe pour le plaisir ? L'adoption promu pour les homosexuels ?
Je vous concède que donner la vie peux paraitre divin mais jusqu’à preuve du contraire, on conçoit un enfant papa dans maman si je puis dire.
Les couples durs de moins en moins longtemps, les mariages se brisent, les gens ne pensent que par passion et plus par amour.
La promotion de l'executive women(les gamins élevé par les nounous), vouloir parité et égalité partout alors que nous sommes complémentaire.
Alors OUI mille fois OUI pour continuer d’empêcher que notre société soit de plus en plus mortifère.
_________________ Épître de Saint Paul aux Éphésiens - Chapitre 6 verset 10-17 Au reste, frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa vertu toute-puissante.Revêtez-vous de l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l’air. C’est pourquoi prenez l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister au jour mauvais, et après avoir tout surmonté, rester debout. Soyez donc fermes, les reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de justice et les sandales aux pieds, prêts à annoncer l’Évangile de paix. Et surtout, prenez le bouclier de la foi, par lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin. Prenez aussi le casque du salut, et le glaive de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. http://www.padreblog.fr/secours-jesus-revient
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 4:48
adamev a écrit:
Heureusement que le législateur ne raisonne pas comme vous!!! Heureusement que Mr Badinter a fait voter contre la peine de mort... sans vous consulter. Heureusement qu'on a dépénalisé l'IVG, la promotion de la contraception, l'homosexualité... contre vos satanés pseudos droits divins...
Vous pouvez me citer où j'ai parlé de ces sujets? Qui vous a dit que je souhaitais la mort de quelqu'un? La promotion de la mort programmée, c'est vous qui la faite, pas moi. Vous êtes un enfumeur professionnel.
Sans que ça entraine autre chose que les vomissures verbales de gens de votre "genre". Merci mon Dieu!
Il n'y a pas de gens de mon "genre". Pour les vomissures verbales, je vous concède la victoire. Vous êtes le Roi de la montagne. Je ne vous arrive pas à la cheville. Dieu merci!
A part ça votre dernière phrase est sans aucun doute un témoignage de respect. Mon romantisme et mes phantasmes vous em...dent.
Héhé... je ne vous en demandais pas tant! Que Dieu vous bénisse.
Arnaud Dumouch
Messages : 93387 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 5:46
J'ai banni Adamev pour quelques temps. Il en fait trop. Trop de provocations, en permanence, dans trop de sujets.
_________________ Arnaud
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 5:49
heureusement que les cathos que je cotoye dans le réel ne sont pas comme ceux du forum.... bigre çà fait peur. merci Adamev pour votre témoignage. Ma grand mère s'est éteinte aussi à la maison dans des souffrances atroces. il y a de cela bien longtemps. alors, attention aux dérives, oui, mais les tenants du non catégoriques soit n'ont jamais assisté à la fin d'un proche soit sont sadiques.
dans les familles où il y aura des dérives, gageons qu'il n'y a tout simplement pas d'amour. si la personne se sent un boulet pour les autres, c'est bien parce que les autres lui auront fait sentir, ou que le malade lui même n'aura jamais donné d'amour et sera face à ce qu'il a transmis comme valeurs, tout simplement.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 9:27
rebelle a écrit:
heureusement que les cathos que je cotoye dans le réel ne sont pas comme ceux du forum.... bigre çà fait peur. merci Adamev pour votre témoignage. Ma grand mère s'est éteinte aussi à la maison dans des souffrances atroces. il y a de cela bien longtemps. alors, attention aux dérives, oui, mais les tenants du non catégoriques soit n'ont jamais assisté à la fin d'un proche soit sont sadiques.
dans les familles où il y aura des dérives, gageons qu'il n'y a tout simplement pas d'amour. si la personne se sent un boulet pour les autres, c'est bien parce que les autres lui auront fait sentir, ou que le malade lui même n'aura jamais donné d'amour et sera face à ce qu'il a transmis comme valeurs, tout simplement.
Comme vous dites, on ne peut pas juger car la fin de vie d'une personne qu'on aime peut être insupportable. Je sais que j'ai prié pour que maman parte.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 11:48
Arnaud Dumouch a écrit:
J'ai banni Adamev pour quelques temps. Il en fait trop. Trop de provocations, en permanence, dans trop de sujets.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 12:33
Arnaud Dumouch a écrit:
J'ai banni Adamev pour quelques temps. Il en fait trop. Trop de provocations, en permanence, dans trop de sujets.
dommage ! parce qu'au moins admev est sincère et n'enveloppe pas dans une religion malsaine d'interdits comme certains. qui se croient supérieurs à tout le monde. Et ce qu'il professe se rapproche beaucoup plus de l'Action Catholique que du laïcisme tant décrié ici.
Arnaud Dumouch
Messages : 93387 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 12:36
sister a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
J'ai banni Adamev pour quelques temps. Il en fait trop. Trop de provocations, en permanence, dans trop de sujets.
dommage ! parce qu'au moins admev est sincère et n'enveloppe pas dans une religion malsaine d'interdits comme certains. qui se croient supérieurs à tout le monde. Et ce qu'il professe se rapproche beaucoup plus de l'Action Catholique que du laïcisme tant décrié ici.
Il falsifie trop la pensée de l'Eglise.
Il réduit trop l'Eglise aux criminels qui ont vécu en son sein.
Il méprise trop systématiquement le Magistère.
Je l'ai gardé dans ce forum pendant 6 ans mais là, il n'y a plus aucun sujet paisible où les catholiques débattent de leur foi. Il faut qu'il apprenne à lever le pied, à ne pas transformer tout en polémiques.
_________________ Arnaud
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 13:09
là, c'est sûr, j'ai remarqué qu'il n'y a aucun sujet qui ne vire pas sur la FM et sur lequel adamev a quand même raison de se défendre, parce que les attaques sont très souvent envers lui. Il ne peut pas écrire une seule phrase sans que c'est sous-entendu...
Espérons maintenant que ce forum va devenir un peu plus charitable
Arnaud et toute l'équipe de l'administration, vous faites du bon travail et j'admire votre tolérance
aristote
Messages : 771 Inscription : 30/03/2012
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 14:01
J'aimerai apporter à mon tour un petit témoignage. Au cours d'une conversation que j'ai tenu à propos de l'euthanasie avec un collègue étudiant comme moi, j'ai voulu lui demander franchement s'il croyait que les personnes très souffrantes dont il me parlait possédaient encore leur dignité. Tenez-vous bien, il m'a répondu que non ! Bien entendu, je suppose que le terme de "dignité" n'a pas le même contenu chez lui que chez nous, catholiques, étant donné qu'il se présentait à moi comme athée. Il a même affirmé que la personne dont il me parlait n'étant plus qu'un corps de douleur, par compassion il l'aurait euthanasié.
Pour ma part, voilà ce que j'en pense : la dignité ici est réduite à la bonne santé, ou plus précisément elle se définit négativement, comme l'absence de douleur. Plus la souffrance gagne, plus la dignité est réduite en peau de chagrin. Bien entendu, pour tout le monde, la souffrance est un mal. Mais son pouvoir peut-il aller jusqu'à détruire la dignité d'une personne ? Si la dignité est autant dépendante de la santé, n'est-elle pas plus qu'une valeur relative, qu'un bien relatif ? Ne risque-t-on pas, au nom d'un argument purement sentimental, de perdre le sens objectif de la dignité humaine ? La vérité de la dignité ne risque-t-elle pas de s'affadir dans des esprits où la souffrance est devenue un fait non seulement détestable, ce qui peut sembler normal, mais surtout contre lequel on est prêt à prendre tous les moyens possibles pour y mettre un terme, quitte à se laisser tuer ? Où se situe la mesure de cette possibilité de tuer ?
J'aimerai bien que quelqu'un réponde à cette simple question : un même argument compassionnel peut-il être utilisé pour défendre à la fois l'abolition de la peine de mort, même pour les pires crimes, et le meurtre d'une personne qui subit des souffrances insoutenables, mais parfaitement innocente ?
Franchement, c'est pitié de voir la société se perdre tant sur le plan moral. Il n'est absolument pas étonnant qu'un Etat qui s'est privé de toute référence à Dieu s'aveugle et cherche à aveugler avec lui tout un peuple, bercé par des arguments purement subjectifs, ou, tout du moins, qui refusent de considérer la réalité objective (mais n'est-ce pas la même chose ici ?) !
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 14:40
sister a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
J'ai banni Adamev pour quelques temps. Il en fait trop. Trop de provocations, en permanence, dans trop de sujets.
dommage ! parce qu'au moins admev est sincère et n'enveloppe pas dans une religion malsaine d'interdits comme certains. qui se croient supérieurs à tout le monde. Et ce qu'il professe se rapproche beaucoup plus de l'Action Catholique que du laïcisme tant décrié ici.
Quand il parle de l'Église catholique, c'est très souvent en mal. Il faut mettre un frein à quelque part, si on veut garder une saine harmonie dans un forum d'abord et avant tout catholique.
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 14:40
sister a écrit:
là, c'est sûr, j'ai remarqué qu'il n'y a aucun sujet qui ne vire pas sur la FM et sur lequel adamev a quand même raison de se défendre, parce que les attaques sont très souvent envers lui. Il ne peut pas écrire une seule phrase sans que c'est sous-entendu...
Espérons maintenant que ce forum va devenir un peu plus charitable
Arnaud et toute l'équipe de l'administration, vous faites du bon travail et j'admire votre tolérance
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 16:59
sister a écrit:
Arnaud et toute l'équipe de l'administration, vous faites du bon travail et j'admire votre tolérance
Sur que quand, par exemple, il reproche à l'eglise catholique de se battre contre l'avortement! Il faut approuver! Et comme c'est à longueur de message.....! Mais c'est sans doute pas grave?????
Dernière édition par RenéMatheux le Jeu 13 Fév - 17:42, édité 1 fois
Arnaud Dumouch
Messages : 93387 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 17:06
RenéMatheux a écrit:
Sur que quand, par exemple, il reproche à l'eglise catholique de se battre contre l'avortement! Il faut approuver! Et comme c'est à longueur de message.....! Mais c'est sans doute pas grave?????
C'est une question de mesure. Là, il y a overdose. Je le réactiverai quand on aura besoin de sport !!
_________________ Arnaud
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 17:56
Euthanasie des enfants:
Le monde a écrit:
La Belgique est devenu jeudi 13 février le premier pays au monde à légaliser, sans fixer de condition d'âge, l'euthanasie pour les enfants et adolescents atteints de maladie incurable et affrontant « des souffrances insupportables ». Le texte, déjà adopté en décembre par les sénateurs, a été approuvé sans difficulté par les députés.
sur http://aliceadsl.lemonde.fr/europe/article/2014/02/13/la-belgique-va-etendre-l-euthanasie-aux-mineurs_4365959_3214.html?bloc_actu
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 19:36
RenéMatheux a écrit:
Euthanasie des enfants:
Le monde a écrit:
La Belgique est devenu jeudi 13 février le premier pays au monde à légaliser, sans fixer de condition d'âge, l'euthanasie pour les enfants et adolescents atteints de maladie incurable et affrontant « des souffrances insupportables ». Le texte, déjà adopté en décembre par les sénateurs, a été approuvé sans difficulté par les députés.
sur http://aliceadsl.lemonde.fr/europe/article/2014/02/13/la-belgique-va-etendre-l-euthanasie-aux-mineurs_4365959_3214.html?bloc_actu
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Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Jeu 13 Fév - 21:25
Pauvre Belgique...
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 14 Fév - 2:23
Arnaud Dumouch a écrit:
sister a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
J'ai banni Adamev pour quelques temps. Il en fait trop. Trop de provocations, en permanence, dans trop de sujets.
dommage ! parce qu'au moins admev est sincère et n'enveloppe pas dans une religion malsaine d'interdits comme certains. qui se croient supérieurs à tout le monde. Et ce qu'il professe se rapproche beaucoup plus de l'Action Catholique que du laïcisme tant décrié ici.
Il falsifie trop la pensée de l'Eglise.
Il réduit trop l'Eglise aux criminels qui ont vécu en son sein.
Il méprise trop systématiquement le Magistère.
Je l'ai gardé dans ce forum pendant 6 ans mais là, il n'y a plus aucun sujet paisible où les catholiques débattent de leur foi. Il faut qu'il apprenne à lever le pied, à ne pas transformer tout en polémiques.
Ça devenait lourd...
Invité Invité
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 14 Fév - 5:45
sister a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
J'ai banni Adamev pour quelques temps. Il en fait trop. Trop de provocations, en permanence, dans trop de sujets.
dommage ! parce qu'au moins admev est sincère et n'enveloppe pas dans une religion malsaine d'interdits comme certains. qui se croient supérieurs à tout le monde.
sister a écrit:
Et ce qu'il professe se rapproche beaucoup plus de l'Action Catholique que du laïcisme tant décrié ici.
Parce que l'Action Catholique est pour l'avortement, l'homosexualité, l'euthanasie, ne reconnait pas l'infaillibilité du pape, n'adhère pas au dogme du péché originel et j'en oublie ?
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Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 14 Fév - 9:21
aristote a écrit:
J'aimerai apporter à mon tour un petit témoignage. Au cours d'une conversation que j'ai tenu à propos de l'euthanasie avec un collègue étudiant comme moi, j'ai voulu lui demander franchement s'il croyait que les personnes très souffrantes dont il me parlait possédaient encore leur dignité. Tenez-vous bien, il m'a répondu que non ! Bien entendu, je suppose que le terme de "dignité" n'a pas le même contenu chez lui que chez nous, catholiques, étant donné qu'il se présentait à moi comme athée. Il a même affirmé que la personne dont il me parlait n'étant plus qu'un corps de douleur, par compassion il l'aurait euthanasié.
Pour ma part, voilà ce que j'en pense : la dignité ici est réduite à la bonne santé, ou plus précisément elle se définit négativement, comme l'absence de douleur. Plus la souffrance gagne, plus la dignité est réduite en peau de chagrin. Bien entendu, pour tout le monde, la souffrance est un mal. Mais son pouvoir peut-il aller jusqu'à détruire la dignité d'une personne ? Si la dignité est autant dépendante de la santé, n'est-elle pas plus qu'une valeur relative, qu'un bien relatif ? Ne risque-t-on pas, au nom d'un argument purement sentimental, de perdre le sens objectif de la dignité humaine ? La vérité de la dignité ne risque-t-elle pas de s'affadir dans des esprits où la souffrance est devenue un fait non seulement détestable, ce qui peut sembler normal, mais surtout contre lequel on est prêt à prendre tous les moyens possibles pour y mettre un terme, quitte à se laisser tuer ? Où se situe la mesure de cette possibilité de tuer ?
J'aimerai bien que quelqu'un réponde à cette simple question : un même argument compassionnel peut-il être utilisé pour défendre à la fois l'abolition de la peine de mort, même pour les pires crimes, et le meurtre d'une personne qui subit des souffrances insoutenables, mais parfaitement innocente ?
Franchement, c'est pitié de voir la société se perdre tant sur le plan moral. Il n'est absolument pas étonnant qu'un Etat qui s'est privé de toute référence à Dieu s'aveugle et cherche à aveugler avec lui tout un peuple, bercé par des arguments purement subjectifs, ou, tout du moins, qui refusent de considérer la réalité objective (mais n'est-ce pas la même chose ici ?) !
Pour approcher les malades et les personnes âgées, quand on parle de "dignité" c'est plutôt lorsque le corps n'arrive plus à se contrôler et qu'il faut avoir de l'aide pour la toilette et des couches... Les personnes en souffrent beaucoup
Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 14 Fév - 17:47
Bien sûr ! Beaucoup de personnes situent leur dignité dans leurs sphincters ! Heureusement, pas tout le monde; certains ont assez de simplicité, d'humilité, pour accepter cette perte d'autonomie. Il faut bien avouer que cela tient aussi à la façon de procéder des soignants qui doivent dédramatiser cette situation.
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Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Ven 14 Fév - 22:33
Belgique : les évêques dénoncent une transgression de l'interdit de tuer
Réaction sur l'approbation de la loi sur l'élargissement de l'euthanasie
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Sam 15 Fév - 4:15
C'est le " consentement " du mineur qui me laisse un goût amer dans la bouche .
Je connais un cas au moins où il serait facile de tromper le " mineur " : si un criminel dit à tel quadragénaire juridiquement mineur : " si tu signes ce papier , ton papa éloigné physiquement , cédera finalement à tes exigences " , le quadragénaire en question signera immédiatement sans même lire , même s'il s'agit en fait de son arrêt de mort , et ne soupçonnera pas qu'on lui veut du mal .
Je vais me renseigner pour savoir si les juridiquement mineurs sont aussi visés par cette loi .
Mais qui donc était demandeur de cette loi ?
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Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Sam 15 Fév - 11:11
bien vu Boulo, je n'avais pas pensé à cette éventualité là... le mineur peut être un adulte placé sous statut de minorité prolongée... effectivement çà pose question.
Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Sam 15 Fév - 12:10
C'est vrai surtout pour ceux qui auront déjà fait une TS !
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Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Sam 15 Fév - 13:33
TS??? tentative de suicide?
Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Sam 15 Fév - 16:15
Oui. Pardon pour le raccourci...
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Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Sam 15 Fév - 17:12
pas de problème, je voulais être certaine d'avoir bien compris ;)
aristote
Messages : 771 Inscription : 30/03/2012
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Dim 14 Juin - 14:58
Cécile a écrit:
Bien sûr ! Beaucoup de personnes situent leur dignité dans leurs sphincters ! Heureusement, pas tout le monde; certains ont assez de simplicité, d'humilité, pour accepter cette perte d'autonomie. Il faut bien avouer que cela tient aussi à la façon de procéder des soignants qui doivent dédramatiser cette situation.
Tout à fait d'accord ! Mais la question de la dignité est délicate. Une personne malade aura tôt fait de demander l'euthanasie sans pouvoir rien estimer avant, simplement parce qu'elle ne parvient pas à surmonter une mauvaise passe. Dans quelle mesure sa responsabilité se trouve engagée ? Les vrais responsables ne sont-ils pas ceux qui ouvriraient aux grands malades le droit d'être euthanasié, quand ces mêmes malades sont vulnérables physiquement et psychologiquement ? Je rappelle qu'un grand malade peut demander la mort alors qu'il traverse une bien mauvaise passe. Fausse solution qu'on lui présente comme accessible et parfaitement justifiée !
Quand on sait que beaucoup de personnes âgées se retrouvent seules - il suffit de voir certains panneaux publicitaires qui incitent à entourer les personnes seules - le jour où elles se trouvent étendues dans un lit, ayant perdu toute autonomie, abandonnées par leurs familles, ne sont-elles pas dans un état qui à lui seul les inclinent à prendre une décision fatale ? Ce peut être du ressort de leur responsabilité, mais nous parlons de personnes extrêmement vulnérables !
aristote
Messages : 771 Inscription : 30/03/2012
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Dim 14 Juin - 15:12
Par ailleurs, dédramatiser la situation ne suffit pas toujours. Entourer de respect un corps qui se dégrade, c'est du même coup affirmer la dignité du malade. Il n'est pas un rebut de la société, qui ne lui apporte plus rien, ni rentabilité, ni surcroît d'humanité. Par l'euthanasie, on réduirait le malade qui n'est plus capable de gestes ou de paroles "utiles" à une simple charge, mais - Dieu merci ! - le plus fragile des hommes est encore un homme. Sa vie ne peut tenir qu'à un fil, mais il faut montrer au malade que cette vie ne doit pas être quittée dans le désespoir, qu'elle est vraiment sacrée, et qu'elle est une qualité qui doit toujours être valorisée et, par-là même enrichie.
Enrichir ce qui est déjà richesse, dans le dénuement le plus complet. La bonne santé, la richesse, les honneurs, le plaisir, bien. Mais ça passe. Quand on approche d'une mort inéluctable dans les affres et le dépouillement de la maladie, un dernier petit effort héroïque ne vaut-il pas toutes les richesses de la terre ?
aristote
Messages : 771 Inscription : 30/03/2012
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Dim 14 Juin - 15:21
Document : L'affaire Vincent Lambert, ou la tentative de faire reconnaître l'euthanasie par omission (Jean Paillot, dans Liberté politique, janvier 2014):
Depuis son accident en 2008, Vincent Lambert est en état de coma pauci-relationnel. Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne vient de décider le maintien de l'alimentation et l'hydratation de Vincent, contre l’avis de son médecin, partisan d’une euthanasie passive. Son épouse Rachel a signifié son intention de faire appel de la décision de la justice administrative en saisissant le Conseil d’Etat. Les explications de Jean Paillot, avocat au barreau de Strasbourg, enseignant en droit de la Santé, et l’un des deux avocats de la famille de Vincent Lambert.
BIEN DES ASPECTS de cette triste affaire sont largement méconnus du grand public. La plupart des médias en ont donné une version partiale, à tout le moins partielle, prenant fait et cause pour la thèse défendue par l’épouse et le médecin de Vincent Lambert. Pourtant, la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne d’enjoindre au CHU de Reims de ne pas cesser l’alimentation artificielle de son patient n’est pas véritablement une surprise.
Jérôme Triomphe, l’avocat des parents, d’un frère et d’une sœur de Vincent Lambert, m’a demandé dès le début de cette affaire de l’accompagner pour défendre ses clients. J’ai ainsi pu me trouver au cœur de ce dossier absolument scandaleux à plus d’un titre.
1/ L’état de santé de Vincent Lambert
Vincent Lambert est doublement handicapé, à la suite d’un accident de la circulation. Il est d’une part tétraplégique. Il est d’autre part dans un état dit de conscience minimal, qu’on appelle encore « état pauci-relationnel » (EPR). Cet état, qui n’est pas un coma, est caractérisé par des réactions conscientes interagissant avec l’entourage, d’une façon toutefois très limitée. Vincent Lambert peut ainsi sourire, pleurer… En revanche, il ne peut pas parler et, malgré les efforts de plusieurs équipes médicales successives, il n’a pas été à ce jour possible de trouver un code permettant à sa famille et aux personnels soignants de communiquer avec lui.
Par ailleurs, son état est consolidé, en ce sens que, médicalement parlant, il n’est pas susceptible d’évoluer.
Ces précisions sont importantes, car le docteur Kariger puis le CHU de Reims (photo) ont cru pouvoir écrire que Vincent serait malade (« Atteint d’une maladie cérébrale incurable » lit-on dans la décision du 11 janvier 2014 p. 4, maladie qu’ils furent cependant incapables de qualifier plus précisément, et pour cause…). Or Vincent Lambert n’est pas malade, mais handicapé. Il est stupéfiant et fort préoccupant que le CHU de Reims ait pu aller aussi loin dans l’erreur, pour tenter de justifier une telle décision.
Ne pouvant se nourrir seul, mais étant en mesure de digérer les aliments qui lui sont donnés, Vincent Lambert est alimenté par une sonde gastrique. Celle-ci lui permet de recevoir des aliments mixés (à l’égal de la nourriture pour bébés). Il s’agit ici d’une alimentation dite entérale, par différence avec l’alimentation parentérale, qui est donnée au patient par voie intraveineuse, les apports nutritifs et vitamines étant alors des solutions chimiques.
2/ Les quatre décisions rendues
Ce ne fut pas une décision, ni deux, mais quatre décisions successives qui ont été rendues par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, concernant Vincent Lambert, entre mai 2013 et janvier 2014. En novembre 2012, après une série de tests réalisés en Belgique, Vincent Lambert revint au CHU de Reims, dans le service du Dr Kariger. Celui-ci, au vu des résultats de ces tests, estima qu’aucune amélioration de l’état de Vincent n’était plus possible. Prétextant l’existence de « signes » de Vincent pouvant apparaître comme des refus de soins, il proposa à l’épouse de Vincent Lambert d’engager une « démarche de fin de vie » par arrêt de l’alimentation. Cette démarche n’a ainsi pas été à l’initiative de l’épouse de Vincent, mais à celle du docteur Kariger.
Ce médecin a cru pouvoir affirmer à l’épouse de Vincent que la loi Léonetti lui permettait de mettre fin à l’alimentation artificielle de Vincent Lambert, la situation médicale de l’intéressé le permettant. « La loi est claire », a-t-il écrit. C’est ainsi que, trompée par l’analyse juridiquement erronée du docteur Kariger, cette malheureuse épouse a accepté que l’alimentation soit arrêtée. Le médecin arrêta l’alimentation entérale le 10 avril 2013, tout en poursuivant l’hydratation.
Or le médecin n’informa les parents de Vincent Lambert que le 26 avril suivant de ses projets, sans même leur dire que l’alimentation avait déjà été interrompue. Lorsque ceux-ci s’en rendirent subitement compte, début mai 2013, ils saisirent le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne par voie de référé liberté (le droit à la vie constituant une liberté fondamentale permettant de disposer de cette voie procédurale particulière, qui oblige le tribunal à statuer dans les 48 heures de la saisine). Par ordonnance du 11 mai 2013, le tribunal obligea le CHU de Reims à remettre en route l’alimentation de Vincent, considérant que la procédure d’arrêt d’un traitement n’avait pas été respectée.
Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que l’épouse de Vincent Lambert décida de saisir en juillet 2013 le tribunal administratif d’un référé tendant à ce que l’alimentation artificielle de son mari soit arrêtée. Le tribunal rejeta cette demande le 11 juillet 2013.
En septembre 2013, constatant que les procédures devant le tribunal ne donnaient rien, et alors que l’état de santé de Vincent Lambert n’avait pas changé, ni qu’aucun « signe » nouveau d’une quelconque volonté de Vincent de cesser de vivre n’était apporté, le docteur Kariger décida de relancer la procédure collégiale visant à un arrêt de traitement telle qu’elle a été prévue par la loi Léonetti. Lui a-t-il été reproché de ne pas avoir associé les parents de Vincent Lambert à la procédure collégiale ? Qu’à cela ne tienne : il leur adressa un courrier recommandé de convocation à une première réunion collégiale. Pas le moindre appel téléphonique. Par la moindre lettre préalable d’explication. Un simple courrier recommandé de convocation.
Il proposa tout de même aux parents de Vincent de nommer un expert afin que celui-ci participe à la procédure collégiale. Les parents choisirent le professeur Ducrocq, neurologue et président du comité d’éthique du CHU de Nancy.
Tandis que cette procédure se poursuivait dans un climat de franche hostilité à l’égard des parents de Vincent, un neveu de celui-ci, François Lambert, décida à son tour de saisir le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, estimant qu’il devait être considéré comme « faisant partie de la famille » et demandant à faire constater que l’absence d’information des parents de Vincent était sans incidence sur la décision à prendre, qui ne pouvait être que l’arrêt de l’alimentation, de sorte qu’il n’y avait même pas lieu d’attendre la fin de la procédure collégiale et qu’il fallait ordonner l’arrêt de l’alimentation artificielle. Le tribunal rejeta là encore cette demande.
Le 11 janvier 2014, le docteur Kariger annonça à la famille sa décision de mettre fin à l’alimentation et l’hydratation artificielles de Vincent, refusant toutefois de transmettre un exemplaire écrit de sa décision. Il faut ici préciser que le médecin est seul à prendre cette décision (ce qui me semble condamnable), après avis de diverses personnes (médecins, famille). Il est donc seul à trancher. Il faut également préciser que les personnes ayant participé à la procédure collégiale ne furent pas unanimes à mettre fin à l’alimentation artificielle. C’est cette décision qui fut à nouveau déférée devant le tribunal administratif par les parents de Vincent Lambert, aux fins d’annulation.
Le président du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne décida de siéger personnellement, entouré de la totalité des juges du tribunal, donnant ainsi à cette audience une solennité toute particulière. C’est ainsi que fut rendue la quatrième décision, qui ordonna le maintien de l’alimentation artificielle de Vincent Lambert.
3/ La volonté de Vincent Lambert d’arrêter ou non un traitement
En matière de fin de vie ou d’arrêt de traitements, la loi Léonetti a prévu deux mécanismes spécifiques pour les personnes incapables de donner leur avis : soit rédiger des directives anticipées, soit nommer une personne de confiance. Or Vincent n’a ni rédigé de directives anticipées, ni nommé une personne de confiance.
Par ailleurs, ce que le docteur Kariger a cru pouvoir déceler comme des « signes » de refus de soins ne peuvent, de l’avis même du CHU de Reims, être en réalité interprétés dans un sens ou dans un autre. Le tribunal administratif a, à cet égard, relevé que « dès lors qu’il résulte de l’instruction qu’aucun code de communication n’a pu être mis en place avec le patient, le docteur Kariger a apprécié de manière erronée la volonté de Vincent Lambert en estimant qu’il souhaiterait opposer un refus à tout traitement le maintenant en vie ».
Il reste les propos que Vincent aurait tenus à certains de ses frères et sœurs, à son épouse, avant son accident (remontant à plus de cinq ans), indiquant qu’il ne souhaitait pas d’une vie dépendante. Toutefois, si le droit français prévoit que les directives anticipées ne sont valables que si elles datent de moins de trois ans, c’est pour être certains que le refus écrit de poursuite de thérapie a une certaine proximité de temps avec l’état de santé ou les circonstances de vie. Chacun peut en effet également changer d’avis.
À ce jour, bien malin qui pourrait donc prétendre savoir ce que Vincent voudrait. Dans un tel cas de figure, il n’y a pas de place à l’interprétation : « C’est ce que Vincent aurait voulu » ne peut pas ici être retenu.
4/ L’alimentation et l’hydratation artificielle sont-ils des soins, des actes médicaux ou des traitements pouvant être arrêtés ?
La loi Léonetti en particulier et le Code de la santé publique en général ne disent rien de la définition à donner aux mots soins, actesmédicaux et traitements qui figurent entre autres aux articles L. 1110-5 et 1111-4 du Code de la santé publique, susceptibles d’application à Vincent Lambert. Or ces imprécisions sont bien regrettables.
Les parlementaires, lors du vote de la loi Léonetti, se sont accordés sur le concept d’abstention thérapeutique, afin d’éviter tout acharnement thérapeutique. Cette loi n’a ainsi pas eu pour objet de légaliser l’euthanasie, mais seulement d’éviter des acharnements thérapeutiques. Les notions voisines de soins, actes médicaux ou traitements doivent donc être entendus comme tout moyen médical de mettre en œuvre une thérapie, laquelle vise à améliorer l’état de santé d’un patient, à tout le moins le garder dans son état.
L’alimentation et l’hydratation ne sont pour leur part pas des thérapies, car elles ne visent pas à guérir un patient, mais simplement à lui procurer les besoins énergétiques dont il a besoin. Elles ne sont en ce sens pas des médicaments. Qu’en est-il en cas d’alimentation artificielle ? Lorsque l’alimentation est transmise à un patient par voie entérale (par sonde nasale ou gastrique), et qu’il s’agit de produits a priori exactement similaires à l’alimentation naturelle, on ne voit pas pourquoi il s’agirait ici soudain d’une thérapie, quand bien même leur application implique la réalisation d’un acte médical.
Si l’alimentation est donnée par voie parentérale, la question se pose différemment, car ce n’est plus de l’alimentation qui est donnée, mais des solutions nutritives et vitaminées.
Le statut de l’alimentation entérale par sonde gastrique ou nasale est à mon sens le même que celui d’une sonde urinaire ou rectale, et est dû à tout patient quel que soit son état, pourvu que le soin remplisse sa fonction (il serait, sinon, inutile) et qu’il ne constitue pas un danger pour le patient. En ce sens, l’alimentation entérale devrait à mon sens être rangée parmi les soins palliatifs de l’article L. 1110-10 CSP.
Telle n’a toutefois pas été l’analyse du tribunal administratif dans sa décision du 16 janvier 2014, qui a considéré que l’alimentation et l’hydratation entérales devaient être considérées comme un traitement, susceptible d’être arrêté dans les formes édictées par la loi Léonetti, car elles « empruntent aux médicaments le monopole de distribution des pharmacies, ont pour objet d’apporter des nutriments spécifiques au patient dont les fonctions sont altérées et nécessitent le recours à des techniques invasives en vue de leur administration ».
5/ Y a-t-il obstination déraisonnable ?
Le tribunal a considéré ici que Vincent étant dans un état pauci-relationnel, il reste chez lui « la persistance d’une perception émotionnelle et l’existence de possibles réactions à son environnement ; qu’ainsi, l’alimentation et l’hydratation artificielles qui lui sont administrées, dès lors qu’elles peuvent avoir pour effet la conservation d’un certain lien relationnel, n’ont pas pour objet de maintenir le patient artificiellement en vie, cet artifice ne pouvant au demeurant se déduire du seul caractère irréversible des lésions cérébrales et de l’absence de perspective d’évolution favorable dans l’état des connaissances médicales ».
Le tribunal administratif a ainsi validé, une nouvelle fois, la protection due à toute personne humaine, qui reste une personne humaine malgré ses handicaps et notamment malgré un handicap relationnel lourd : dès lors que toute vie relationnelle n’est pas interrompue, alors il n’y a pas d’obstination déraisonnable à poursuivre l’alimentation et l’hydratation artificielles.
Cette décision fait écho, en positif, à la thèse profondément malsaine et à mes yeux inhumaine soutenue par plusieurs médecins appelés à participer à la procédure collégiale, et symboliquement résumée par l’un d’eux : Vincent Lambert « n’existe plus en tant que personne » (Dr Fournier, in Libération, 16 janvier 2014).
Eh bien non, notre société ne doit pas ressembler à ce triste jeu télévisé du maillon faible, où l’on pourrait supprimer les maillons faibles de notre société, ceux dont on estimerait qu’ils ne sont plus des personnes. Notre droit protège tout le monde, y compris les handicapés. Et lorsque le fardeau devient trop lourd pour certaines familles, il revient à la collectivité de les aider de les entourer et de les porter. Et c’est uniquement en cela que nous conservons une humanité.
On peut en discuter.
adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Dim 14 Juin - 15:31
Espérance a écrit:
Les soins palliatifs ne sont pas non plus l'euthanasie, mais dans la tête des gens, c'est souvent le cas.
Dans la tête de certaines gens serait plus approprié. Tout le monde ne pense pas pareil... dieu merci.
_________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
jean-luc56
Messages : 3941 Inscription : 27/11/2011
Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants Dim 14 Juin - 16:08
"" C’est un catholique pratiquant, membre du Parti démocrate-chrétien de Christine Boutin, le Dr Éric Kariger, qui a décidé d’arrêter le traitement de Vincent Lambert. Opposé à l’euthanasie, ce médecin a expliqué à maintes reprises qu’il n’est pas pour la « vie à tout prix » et qu’aucune religion « ne défend le principe de souffrir »."
trés curieux que ce détail n'attire pas plus l'attention que cela. comment un catholique pratiquant peut prendre une décision aussi importante? c'est qu'il est au coeur de l'histoire et qu'il a toute les données en main.
_________________ ""l'eau d'une rivière est toujours plus pure à la source"
«Le respect est ce que nous devons; L’amour est ce que nous donnons» – Philip James Bailey
"Respecter les uns comme les autres nous fait éviter le mal." Proverbe hébreu ; Les sentences et proverbes des anciens Rabbins (1629)
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Sujet: Re: Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants
Le cas de Vincent Lambert et l'euthanasie des enfants