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 Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?

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MessageSujet: Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?   Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ? Empty28/1/2015, 11:39

Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?

LE MONDE | 28.01.2015 à 06h00 • Mis à jour le 28.01.2015 à 09h09 |

Comment les Français ont-ils vécu les attentats de janvier, puis la mobilisation citoyenne qui s’ensuivit ? Cette séquence a-t-elle modifié notre regard sur l’islam, et sur notre société en général ? Quelles mesures prendre pour lutter contre l’extrémisme religieux ? Pour évoquer ces questions, un sondage Ipsos/Sopra-Steria pour Le Monde et Europe 1 a été réalisé auprès de 1 003 personnes, qui ont été interrogées par Internet les 21 et 22 janvier ; soit deux semaines après le début des tueries, et dix jours après la marche républicaine. En voici les principaux enseignements.


« Guerre » ou pas guerre : les Français partagés


Une assez courte majorité de Français (53 %) estime que « oui, il s’agit vraiment d’une guerre ». 47 % jugent au contraire que ce terme est « exagéré ». 84 % de ceux qui affirment que notre pays est en guerre pensent que celle-ci est dirigée contre « le terrorisme djihadiste uniquement » ; 16 % contre « l’islam en général » (6 % des sympathisants PS, 16 % de ceux de l’UMP et 42 % de ceux du FN). Près des deux tiers (63 %) de ceux qui affirment que notre pays est en guerre considèrent que nous la « gagnerons », 36 % sont d’un avis contraire.


•L’islam jugé plus « compatible » avec la société française qu’auparavant


Les attentats commis par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly n’ont pas rejailli sur l’acceptation croissante de l’islam par la société française. Certes, une petite majorité (51 %) des personnes interrogées considère que la religion musulmane « n’est pas compatible avec les valeurs de la société française ». Mais c’est 12 points de moins qu’en janvier 2014 et 23 points de moins qu’en janvier 2013. Ceux qui jugent l’islam « compatible » avec ces valeurs sont, eux, 47 %, contre 37 % il y a un an et 26 % il y a deux ans. L’écart reste cependant important avec la religion catholique, jugée « compatible » par 93 %, et la religion juive (81 %). La tolérance des femmes vis-à-vis de l’islam (50,3 %) est supérieure à celle des hommes (43,5 %). L’acceptation de l’islam est très dépendante de l’orientation politique. Si 66 % des sympathisants de gauche jugent cette religion « compatible avec les valeurs de la société française », ils ne sont que 39 % parmi ceux de l’UMP et 12 % parmi les proches du Front national.


•Une religion « aussi pacifiste que les autres » pour les deux tiers des Français

66 % des personnes interrogées (81 % des sympathisants de gauche, 53 % des proches de l’UMP, 39 % des sympathisants du FN) jugent que l’islam est « une religion aussi pacifiste que les autres », et que « le djihadisme est une perversion de cette religion ». A contrario, 33 % considèrent que « même s’il ne s’agit pas de son message principal, l’islam porte malgré tout en lui des germes de violence et d’intolérance ». Les femmes sont plus nombreuses que les hommes (70,5 % contre 61,5 %) à être bien disposées à l’égard de cette religion.


•Les représentants musulmans ont été entendus


Les condamnations des attentats par les responsables de l’islam en France ont été entendues : 65 % des personnes interrogées ont jugé ces représentants « assez présents », et 60 % ont été « convaincus ». Une majorité de Français (58 %) juge qu’on a « raison de leur demander de condamner ces attaques, ce n’est que comme cela que l’on évitera les amalgames entre musulmans en général et extrémistes djihadistes en particulier ». 35 % craignent cependant qu’« à force de trop insister, on risque de créer un malaise au sein de la communauté musulmane qui va se sentir de plus en plus stigmatisée ».


•Amplifier l’engagement militaire de la France à l’étranger



Les attentats commis en région parisienne ont manifestement conduit les Français à approuver l’engagement militaire de leur pays contre le djihadisme. « Là où la France est déjà présente (Mali, Sahel, Irak…) », 50 % des personnes interrogées considèrent qu’elle doit « augmenter » son engagement, 40 % le maintenir à son niveau actuel ; seuls 9 % souhaiteraient le voir diminuer. S’agissant spécifiquement de la Syrie, 65 % des personnes interrogées seraient favorables à ce que la France y « intervienne plus directement, dans le cadre d’une coalition internationale contre le djihadisme islamique » ; 34 % sont d’un avis contraire.


•Contre l’extrémisme religieux : la sécurité, au détriment de la liberté



Dans l’éternel débat entre partisans de la sécurité et défenseurs des libertés, la balance penche nettement en faveur des premiers. A la suite des attentats, une écrasante majorité des Français est favorable à la mise en œuvre de différentes mesures qui leur sont suggérées « pour lutter contre l’extrémisme religieux ». Y compris celles qui empiéteraient nettement sur les libertés individuelles. « Généraliser les écoutes téléphoniques sans accord préalable d’un magistrat » ? 71 % des personnes interrogées y sont favorables. « Pouvoir perquisitionner des domiciles sans accord préalable d’un magistrat » ? 67 % approuvent. « Pouvoir mener des interrogatoires de suspects sans l’assistance d’un avocat » ? D’accord à 61 %. Sur ces trois mesures, les sympathisants de gauche sont respectivement 60 %, 58 % et 46 % à se dire favorables à leur mise en œuvre.


•L’attitude de l’exécutif saluée



Confirmation : les Français approuvent largement la façon dont l’exécutif a géré cette période. Le premier ministre, Manuel Valls, sort premier d’une liste de neuf personnalités politiques : 86 % des personnes interrogées (94 % des sympathisants du PS, 91 % de ceux de l’UMP) estiment qu’il « a eu l’attitude qui convenait lors de ces événements ». Le président de la République, François Hollande (83 %), et le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve (81 %) le suivent de près sur le podium. Dans ce contexte sécuritaire, la ministre de la justice, Christiane Taubira, est nettement moins bien perçue : seules 50 % des personnes interrogées (33 % des sympathisants de l’UMP) jugent qu’elle « a eu l’attitude qui convenait ».


•Marine Le Pen désapprouvée, y compris chez les siens


69 % des personnes interrogées désapprouvent l’attitude de Marine Le Pen qui, leur était-il rappelé, « n’a pas participé au rassemblement national des 10 et 11 janvier ». La présidente du Front national s’était alors rendue à Beaucaire (Gard), ville FN dirigée par Julien Sanchez, pour un hommage aux victimes des attentats qui s’était transformé en meeting politique. Signe que cette séquence, en tout cas à court terme, ne lui a pas été favorable : un tiers des sympathisants du FN désapprouvent également l’attitude de Mme Le Pen : 24 % la « désapprouvent plutôt », 9 % la « désapprouvent tout à fait ».


•Les Français partagés sur les caricatures



Seules 9 % des personnes interrogées se disent opposées à « la publication dans la presse de caricatures satiriques se moquant des religions ». Cette option mise à part, le débat reste ouvert, chacun dosant à sa façon convictions personnelles et liberté d’expression. 53 % de l’échantillon (65 % des sympathisants de gauche) se rangent derrière l’opinion suivante : « vous approuvez la publication de ces caricatures car il est normal qu’en démocratie on puisse dire ce que l’on veut ». 38 % (45 % des sympathisants de l’UMP) se retrouvent plutôt dans cette formulation : « vous désapprouvez d’un point de vue personnel ce type de caricatures mais vous considérez néanmoins qu’il est nécessaire qu’en démocratie on puisse dire et publier ce que l’on veut ».


•Revigorés, les Français se sont eux-mêmes surpris



Invités à se retourner pour regarder leur propre comportement dans les deux semaines qui ont suivi le début des attentats, les Français, pas peu fiers, n’en reviennent pas. « Finalement, après ces attaques terroristes et la mobilisation du 11 janvier », 93 % jugent qu’ils « sont prêts à se mobiliser massivement quand les valeurs du pays sont menacées ». Ce simple constat engendre des surprises : 89 % trouvent que « les Français sont plus attachés à leur pays qu’on ne le pensait », 81 % qu’ils « sont plus unis qu’on ne le pensait », 67 % que leur pays « est plus aimé à l’étranger qu’on ne le pensait ». Un essai qui reste à transformer : une courte majorité des personnes interrogées (51 %) refuse d’en déduire qu’« on peut être plus confiant qu’avant quand on pense à l’avenir du pays et de sa société ».


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/28/securite-politique-islam-comment-reagissent-les-francais-apres-les-attentats_4564681_3224.html#pOe1CoaalDeVUg9X.99
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ptrem




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MessageSujet: Re: Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?   Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ? Empty28/1/2015, 14:02

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/01/28/01007-20150128ARTFIG00140-le-gouvernement-lance-un-site-web-contre-le-djihadisme.php
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MessageSujet: Re: Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?   Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ? Empty28/1/2015, 14:13

ptrem a écrit:
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/01/28/01007-20150128ARTFIG00140-le-gouvernement-lance-un-site-web-contre-le-djihadisme.php

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Loup Ecossais

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MessageSujet: Re: Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?   Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ? Empty28/1/2015, 16:28

Sondages bidons comme d'habitude, pour caresser le bobo dans le sens du poil...

La réalité c'est ça :

Philippe Arnon
Consultant, docteur en droit,

Vous les avez acceptés, alors maintenant, faut faire avec…

Il y aurait en France, d’après le ministère de l’Intérieur, entre 4 et 5 millions de personnes de culture musulmane. Et en 2012, on estimait le nombre de lieux de culte musulman à 2.449. D’autres sont en construction, comme à Poitiers. Or, si ces millions de gens sont là aujourd’hui, c’est bien que les portes de la maison France étaient ouvertes ! Ou, si elles étaient fermées, qu’elles ne l’étaient pas à clé ! Et même si beaucoup se sont introduits par effraction en passant par les fenêtres, c’est bien parce que le propriétaire était profondément endormi, sans doute parce qu’il avait trop pris de somnifères idéologiques. Bref, ils ne sont pas arrivés par l’opération du Saint-Esprit : s’ils sont là, c’est bien qu’ils ont été acceptés. Un État digne de ce nom, dont la fonction est de réfléchir au bien-être de sa population et à son avenir, aurait, lui, lucide, évité le drame dont nous sommes aujourd’hui victimes, à savoir la quasi-indépendance d’une communauté au sein de la nation.

C’est extraordinaire à quel point il faut souvent remonter loin dans l’immense domaine des causes pour comprendre une situation ; un peu comme dans une enquête policière. Dans un rapport du Conseil d’analyse économique – instance composée d’économistes renommés et d’opinions diverses placée auprès du Premier ministre – intitulé « Immigration, qualification et marché du travail », il est mentionné un phénomène stupéfiant. Afin d’engranger toujours plus de profit, le patronat français a usé de cette tactique que le CAE appelle « la pénurie de main-d’œuvre » qui consiste, pendant plusieurs années, à ne pas augmenter les salaires dans un secteur donné de façon à provoquer un effet dissuasif sur l’embauche à destination des travailleurs français… dans le but d’ouvrir ainsi, ultérieurement, grandes les portes, avec des larmes de crocodile, à une main-d’œuvre étrangère moins exigeante. Et c’est ce qui s’est passé dans les années 60 quand les pouvoirs publics ont fait venir, sous la pression du patronat donc, des Maghrébins par bateaux entiers. Comme l’a dit, en 1963, en termes sibyllins, le président Pompidou, ancien directeur général de la banque Rothschild :

   L’immigration est un moyen de créer une certaine détente sur le marché du travail et de résister à la pression sociale.

Bref, on a compris !

Or, le phénomène ne s’est pas arrêté, précise le rapport du CAE, il se poursuit encore : le conflit actuel des routiers en est une parfaite illustration. Le patronat se fout comme de sa première chemise des intérêts de son propre pays. Son obsession, c’est le profit. Alors vous, les Pompidou, les Giscard, les Mitterrand, les Chirac et les Sarkozy, vous êtes tous coupables d’avoir bradé la France, et toi, Hollande, de la brader encore. Mais ce n’est pas tout. Il y a contre vous des circonstances aggravantes. Et c’est Pompidou lui-même qui en donne l’explication en 1973 :

   Il va de soi que lorsque deux communautés se trouvent vivre mélangées, avec des habitudes, des convictions, des modes de vie absolument différents, il se crée des conflits. Il est déjà difficile de vivre en paix avec ses voisins. À plus forte raison lorsque ces voisins ont des habitudes absolument différentes des vôtres.


http://www.bvoltaire.fr/philippearnon/vous-les-avez-acceptes-alors-maintenant-faut-faire-avec,154913?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=e287d87fa4-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-e287d87fa4-30360701&mc_cid=e287d87fa4&mc_eid=926cfea9c8

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Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. Honoré de Balzac


Dernière édition par Loup Ecossais le 28/1/2015, 16:32, édité 1 fois
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Loup Ecossais

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MessageSujet: Re: Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?   Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ? Empty28/1/2015, 16:32

En 1956, André Malraux se demandait qui oserait affronter le problème de l’islam…

Par Florice de Bonneville, sur Boulevard Voltaire

Journaliste.

Je ne suis pas Charlie même si je pleure l’exécution brutale de mes confrères journalistes et des autres victimes de ces bras armés par le Coran sanguinaire brandi par les fanatiques de l’État islamique.

Je ne serai jamais Charlie car cet hebdo reste pour moi un torchon qui méritait son faible tirage mais sûrement pas sept millions d’exemplaires. Je me rassure en affirmant que ce fabuleux tirage fera long feu malgré la publicité indécente faite autour d’un carnage. Mais la France n’est pas et ne sera jamais Charlie sauf pour une minorité de bobos ou de gens qui, par crainte du voisin, n’osent pas ne pas afficher le logo, assez stupide si l’on y réfléchit bien, de « Je suis Charlie ». Alors, pourquoi tous ces Français sont-ils descendus dans la rue ?

Parce que, le matin du 8 janvier, ces marcheurs se sont réveillés d’une longue torpeur dans laquelle nos chers médias les avaient plongés. Ils ont eu peur de la réalité survenue au cœur de Paris, et ont répondu massivement à l’appel de l’Élysée. Appel relayé via un matraquage médiatique sans précédent les invitant à s’outrager de ces attentats. La cellule de communication de l’élysée avait su réagir magnifiquement pour récupérer les avantages d’un tel massacre qui, s’il avait concerné l’exécution à la kalachnikov de la rédaction de Boulevard Voltaire, de Présent ou de Minute, n’aurait réagi que par un communiqué lambda.

Cette réalité, c’est l’effet frontières ouvertes à tous ; cette réalité, ce sont les jeunes de nos banlieues qui ont massivement applaudi leurs frères en religion Coulibany et Kouachi ; cette réalité, c’est le Coran dont on a appris qu’il était en rupture de stock « depuis les évènements » ; cette réalité, c’est ce mot que ne veulent pas prononcer nos dirigeants, celui d’islamisme car forcément, dans « islamisme » il y a l’islam. Un islam qui, en 40 ans, s’est taillé une place impériale dans notre pays. Avec plus de 2.200 mosquées, des voiles en veux-tu en voilà, du halal partout, etc.

La suite sur BV...


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MessageSujet: Re: Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?   Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ? Empty28/1/2015, 19:01

Loup Ecossais, ce n'était pas bidon la foule qui a manifesté, c'est du vrai de vrai, la France profonde.
Que ça ne vous plaise pas, forcément..

Marine Le Pen désapprouvée, y compris chez les siens :pompom:

comme quoi, ils ne sont pas tous des moutons.
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MessageSujet: Re: Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ?   Sécurité, politique, islam : comment réagissent les Français après les attentats ? Empty31/1/2015, 14:14

Après les attentats, comprendre, approfondir et débattre

Le Monde.fr | 30.01.2015 à 14h57 • Mis à jour le 31.01.2015 à 13h43 | Par Gilles van Kote


Après les attentats qui ont frappé la France, de nombreux intellectuels et dirigeants, experts, femmes et hommes de terrain, se sont exprimés sur Le Monde.fr. Nous vous proposons ici une sélection de ces prises de position.
Gilles van Kote, directeur du Monde


« Les attaques terroristes de ces dernières semaines en région parisienne ont marqué la France et, plus largement, la communauté internationale : du traumatisme généré par ces actes d'une violence inédite jusqu'à la réponse donnée par des millions de personnes dans les rues, leurs effets se font sentir dans des domaines aussi divers que l'éducation, la sécurité, la politique ou la diplomatie.

Voici une sélection de ces textes publiés depuis le 7 janvier. Nous continuerons, dans les jours et semaines qui viennent, à ouvrir nos colonnes pour que vive un débat d'idées forcément nécessaire. »


Gilles Kepel :[b] « C'est un 11-Septembre culturel »[/b]

Selon le politologue, les attaques terroristes en région parisienne qui ont fait dix-sept morts montrent que nous sommes passés de l'ère d'Al-Qaida à celle de l'Etat islamique.

Gilles Kepel est professeur à Sciences Po.



Edgar Morin : « La France frappée au cœur de sa nature laïque et de sa liberté »


Le massacre signe l'irruption, au sein de la société française, de la guerre du Moyen-Orient, où les nations occidentales ont joué aux apprentis sorciers.

Edgar Morin est sociologue et philosophe.


Ian Buruma : « Le blasphème n'est pas le seul en cause »

Des objectifs politiques sont également poursuivis par les commanditaires de ces attaques : affaiblir la tolérance des démocraties libérales à l'égard des musulmans.

Ian Buruma est professeur d’idées politiques et de journalisme au Bard College de New York.


Joëlle Fiss : « Les lois anti-blasphème, un outil de répression qui menace l'ensemble de la planète »


Près d'un pays sur deux dispose de lois anti-blasphème. Ces textes servent le plus souvent les intérêts d'un pouvoir répressif religieux qui cherche ainsi à fomenter des violences intérieures. Mais la menace va beaucoup plus loin, comme Paris en a fait l'expérience.

Joëlle Fiss est consultante, spécialiste des droits de l'homme.



Bruno Latour : La vraie sagesse de l'imam

Le film Timbuktu, d'Abderrahmane Sissako, fait le parallèle entre le djihadisme d'aujourd'hui et le colonialisme d'hier, même fléau contre le très vieil islam.

Bruno Latour est philisophe, directeur adjoint de Sciences Po Paris.



Malek Chebel : « Le Prophète, lui, avait de l'humour »


Les djihadistes se trompent de religion, car Dieu n'a aucun besoin de martyrs, pour l'anthropologue des religions et psychanalyste Malek Chebel.

Malek Chebel est anthropologue des religions et psychanalyste.


Olivier Roy : « La peur d'une communauté qui n'existe pas »

Pour le chercheur, les jeunes radicalisés ne sont en rien les porte-parole de la population musulmane. Il n'y a pas de « communauté musulmane » en France.

Olivier Roy est chercheur, spécialiste de l'islam.


Hubert Védrine : « Les musulmans de France peuvent jouer un rôle historique »

Après le drame, la nation française doit poursuivre cet élan de mobilisation pour favoriser les partisans d'un islam ouvert et intégrer cette jeunesse à la dérive afin d'assécher le vivier du djihadisme nihiliste.

Hubert Védrine est un ancien ministre des affaires étrangères.


« Comment avons-nous pu laisser nos élèves devenir des assassins ? »


« Les trois tueurs sont passés par l'école de la République et nous nous sentons responsables », explique un collectif de professeurs du lycée Le Corbusier, à Aubervilliers.

Les signataires de ce texte sont Damien Boussard, Valérie Louys, Isabelle Richer et Catherine Robert. Ils sont professeurs au lycée Le Corbusier à Aubervilliers.


François Durpaire : « L'école est Charlie mais pas nos élèves ! »


Formation rénovée des enseignants à la mentalité des adolescents, culture du débat, décryptage des images nocives et éducation à la parentalité permettront d'endiguer la dérive d'une partie de la jeunesse scolarisée.

François Durpaire est maître de conférences en sciences de l'éducation.


Nathalie Mons : « La France doit sortir de l'"apartheid scolaire" »

La ségrégation ethnique est manifeste dans l'école de la République.

Nathalie Mons est professeure de sociologie à l'université de Cergy-Pontoise et présidente du Conseil national d'évaluation du système scolaire.


Didier Fassin : « Notre société a produit ce qu'elle rejette aujourd'hui comme une monstruosité infâme »


En marge des récents élans d'unité nationale se trouve une frange de la population française injustement ségréguée. Cette relégation crée un terreau propice au basculement dans la criminalité et au rejet de la République.

Didier Fassin, professeur de sciences sociales à l'Institute for Advanced Study de Princeton.


Martin Hirsch : Le service civique contre le djihadisme


La France doit relancer l'engagement citoyen volontaire, sans pour autant le rendre obligatoire ou le remplacer par le retour du service militaire. Car ni la contrainte ni la nostalgie n'accéléreront l'intégration des jeunes en déshérence sociale.

Martin Hirsch est directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris ; il s'exprime ici à titre personnel.

Zeev Sternhell : Un communautarisme radicalisé gangrène la démocratie

Le rassemblement du dimanche 11 janvier aurait-il été aussi imposant si seuls des juifs de France étaient tombés ? Malgré les efforts de l'Etat, l'antisémitisme demeure fort.

Zeev Sternhell est historien.


Pierre Botton : « Les aumôniers musulmans sont plus utiles que l'isolement »

Privilégions l'insertion, le soutien spirituel et la sanction à l'incarcération. Isoler les prisonniers les contraint aux mauvaises fréquentations.

Pierre Botton, ancien homme d'affaires détenu durant près de deux ans et fondateur de l'association Prisons du cœur.


Claude Lanzmann : « Oui, la France sans les juifs n'est pas la France »



Pour le cinéaste, lors de la tuerie du supermarché casher, l'antisémitisme s'est révélé pour ce qu'il est : un crime et non un préjugé.

Claude Lanzmann est écrivain et cinéaste.



Patrick Cockburn : L'interventionnisme coupable



A force de déstabiliser le Proche et le Moyen-Orient par des opérations militaires, l'Occident a créé des foyers d'anarchie violente.

Patrick Cockburn est correspondant de The Independent au Moyen-Orient.


Alain Renaut : Pour un multiculturalisme tempéré

Le prétendu modèle « républicain » n'a pas empêché les attentats, constate Alain Renaut, professeur de philosophie politique. Au lieu de se replier sur l'assimilation et le rejet de l'autre, la France doit enfin prendre en compte la diversité culturelle avant que l'affirmation de la différence ne dégénère en violence.

Alain Renaut est professeur de philosophie politique à l'université Paris-Sorbonne et directeur du Centre international de philosophie politique appliquée.


Christopher Caldwell : La France ne doit pas rester désarmée face au terrorisme



La France aborde la guerre contre le terrorisme bien plus mal armée que les Etats-Unis de la présidence de George W. Bush.

Christopher Caldwell est journaliste à l'hebdomadaire néoconservateur Weekly Standard.


Dominique de Villepin : « Résistons à l'esprit de guerre »


Le climat dans lequel s'enfonce la France est celui d'un terrorisme qui a changé de visage. Y répondre par un repli occidentaliste serait suicidaire.

Dominique de Villepin est un ancien premier ministre.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/30/apres-les-attentats-comprendre-approfondir-et-debattre_4566916_3232.html#x65uzstqjX0HHMwh.99
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