| | « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 01:16 | |
| Bonjour, Bonsoir, Bonne nuit,
Une question toute simple, cette phrase concerne-t-elle aussi les animaux? Exemple pratique, je sauve un chat sauvage pas très beau et un peu vieux (et ça ne m'arrange pas forcément car limite agressif lol), est-ce que cette action est concernée par ce que nous dit Jésus ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 02:10 | |
| Ceux dont parle le Christ ici, ce sont les membres de son Corps, c'est-à-dire tous les chrétiens. Ça ne concerne pas les animaux, bien qu'il faille avoir égard à eux aussi. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 02:22 | |
| Les animaux ne font pas partie des siens (au plus petit d’entre les miens) ? dans la mesure où ils sont les êtres sensibles les plus petits ? Honnêtement je me pose la question Simon même si peut-être c'est "osé" comme question... Un sédévacantiste me considérera certainement comme un moderniste décadent mais pourtant la question se pose me semble-t-il.
Dernière édition par Michel-José le 2/11/2014, 03:38, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 02:48 | |
| Bonne nuit |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 03:41 | |
| Je pose la question tout en disant qu'ils seraient les plus petits, ils ne sont pas sur le même plan que l'Homme mais sont t-ils concernés au final ? That is the question ! |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93426 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 07:41 | |
| - Michel-José a écrit:
- Les animaux ne font pas partie des siens (au plus petit d’entre les miens) ? dans la mesure où ils sont les êtres sensibles les plus petits ?
Honnêtement je me pose la question Simon même si peut-être c'est "osé" comme question... Un sédévacantiste me considérera certainement comme un moderniste décadent mais pourtant la question se pose me semble-t-il. Celui qui torture un animal, ou qui le traite indignement, traite indignement la création de Dieu. _________________ Arnaud
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| | | Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 09:55 | |
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Jésus ne dit-il pas qu'on peut enfreindre la Loi du Sabbat pour sortir son bœuf tombé dans un puits ?
Cela implique en tous cas que c'est une bonne chose que de sauver un animal. C'est l'essentiel !
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| | | J&B
Messages : 4257 Inscription : 09/08/2014
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 10:41 | |
| Rebelle a dit quelque chose d'important au sujet d'un rêve après la mort de son chien : "On" lui a dit dans un rêve que son chien était "derrière le mur de Planck". Je trouve ça joli et très vrai dans la mesure de nos connaissances scientifiques.
En fait, derrière nos perceptions avec nos 5 sens, il s'y trouve la racine de toute création, invisible, hors de toute mesure humaine et hors de toute perception spatio-temporelle, non localisable dans le cerveau ni dans notre corps matériel.
Ces informations ne sont ni plus ni moins que le Programme que Dieu a mis en nous, ou son Souffle/Pneuma, Spiritus qui veut dire "Esprit" Chose intangible, intemporelle et non localisable.
Le Royaume des cieux est une chose minuscule et précieuse comme le dit Jésus dans ses paraboles : le grain de sénevé qui est la plus petite de toutes les semences, les ferments de levure dans la pâte, le trésor caché dans le champ, la perle précieuse, etc. Le grain possède l'information génétique pour devenir arbre, fruit et semence Nous possédons l'information spirituelle pour réaliser la création, qui est "dans les douleurs de l'enfantement" En notre temps, Jésus aurait peut-être pris l'exemple d'un poste de télévision. Les choses ne sont pas dans le poste, mais c'est le poste qui possède les éléments électroniques pour décrypter les ondes et les informations qui lui parviennent.
Le Royaume de Dieu est donc une dimension qui échappe à nos perceptions spatio-temporelles. Il est Source cachée, Information et notre propre existence ainsi que celle de la création est le décryptage, l'arborescence, la formation, l'imagerie de toutes ces choses, qu'on appelle la Création. Si nous partons de la chose matérielle, ou de la philosophie réaliste pour le comprendre, nous sommes destinés à tourner en rond toute notre vie.
La Manifestation ne peut pas comprendre la manifestation, l'apparence ne peut se connaitre par elle-même. L'homme ne peut pas se comprendre ni se connaître lui-même avec ses propres perceptions, il lui faut la Connaissance de Dieu, la Foi qui ne marche pas par la vue.
"Car nous marchons par la foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.…(2, Cor. 5:7)
Donc, La Foi c'est la REALITE cachée dans les choses qu'on voit. Le Royaume est éternel, c'est à dire qu'il EST.
Donc, tout ce qui existe, le minéral, le végétal, l'animal et l'esprit humain sont sous forme d'information que nous mettons en image. Et le chien mort dans la manifestation existe sous forme de source et d'information derrière le mur de Planck. Comme le chat d'un certain Schrödinger ?
Il faut méditer sérieusement des phrases de Paul :
Car c'est EN LUI qu'ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, Trônes, Seigneuries, Principautés, Puissances; tout a été créé par lui et pour lui. (Colossiens 1:16)
Il était avant tout, et tout existe EN LUI. (Colossiens 1:17)
Et on ne dira pas : Voici, il est ici ; ou, voilà, il est là. Car voici, le royaume de Dieu est à l'intérieur de vous et autour de vous. (Luc 17, 21)
Alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres (Jean 8, 32)
Libre de quoi ? Libre du jugement selon les apparences, car connecté à la Source.
Il suffit de deux mots pour tout comprendre....
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| | | Miles Templi
Messages : 3308 Inscription : 03/07/2014
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 14:45 | |
| Après avoir légiféré sur le mariage des personnes de même sexe, on peut compter sur le sacro-saint "principe" d'égalité pour s'appuyer sur cette autre reconnaissance pour quémander le droit de se marier avec son chien ou son canari. Même si à court ou moyen terme j'estime que ces lois perverses serviront, comme souvent pour ne pas dire toujours, à attaquer les religions. Les rites alimentaires en l’occurrence. _________________ Le regard par lequel je Le connais est le regard même par lequel Il me connaît.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 15:01 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Michel-José a écrit:
- Les animaux ne font pas partie des siens (au plus petit d’entre les miens) ? dans la mesure où ils sont les êtres sensibles les plus petits ?
Honnêtement je me pose la question Simon même si peut-être c'est "osé" comme question... Un sédévacantiste me considérera certainement comme un moderniste décadent mais pourtant la question se pose me semble-t-il. Celui qui torture un animal, ou qui le traite indignement, traite indignement la création de Dieu. Et si il le traite dignement (le chat sauvage pas très beau), c'est comme si il le faisait à Jésus ? |
| | | Oculus
Messages : 3216 Inscription : 02/08/2007
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 15:41 | |
| Dans les évangiles , on peut supposer une réelle tendresse de Jésus envers les animaux : il s'est comparé à une mère poule prenant ses poussins sous ses ailes dans Luc , il est entré dans jérusalem sur le dos d'un anon , il a admiré la réponse d'un païen que les petits chiens mangent les miettes tombées dessous la table . Et lorsqu'il a chassé les marchands du temple , n'était-ce pas pour lutter contre le commerce des sacrifices d'animaux ?
Mais une chose me frappe comme absolument évidente , c'est qu'en son sacrifice sur la croix , Jésus a remplacé les sacrifices d'animaux aussi bien Juifs que Païens . En ce sens , la Violence que le Christ a assumée était aussi celle envers les animaux qu'on sacrifiait aux ou à Dieu. Il a introduit une image de Dieu incompatible avec les sacrifices animaux et d'ailleurs il est bien personnifié par un Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde et sauvant par là même la vie aux autres agneaux qui ne sauvent rien du tout ...
j'y vois un accomplissement par jésus de l'alliance noachique entre Dieu et Noé au chap 9 de la genèse , en épargnant le sang animal l'alliance entre l'homme et toutes les autres formes de vie avec Dieu est menée à son accomplissement .
Mais si Dieu refuse le sang animal comme offrande envers lui, est-ce que cela ne veut-il pas dire que l'homme doit être économe du sang animal et ne pas faire comme aujourd'hui où il sacrifie plusieurs milliards d'animaux par an dans de faux buts nutritionnels qui détruisent l'équilibre écologique de notre planète ?
Alors , oui , Michel-José , je dirai qu'il y a parallélisme flagrant entre la façon dont nous traitons les animaux et la façon dont les hommes se traitent entre eux . Quand il y a mépris de la dignité et de la souffrance animale , il y a mépris de la dignité et de la souffrance humaine . L'animal est une école d'humanité , il nous apprend comment devenir humain et nous accomplir dans nos taches de respect de toute vie .
D'ailleurs , le respect de l'animal domestique est aussi le respect de l'homme , de son voisin ou de son prochain : si vous écrasez le chien ou le chat de quelqu'un , vous pouvez pratiquement entrainer un chagrin analogue à la perte d'un être humain proche chez beaucoup de gens .
l'Amour entre espèces a quelque chose de miraculeux et de transcendant , dans le calin de votre animal domestique , Dieu vous apporte la perfection universelle de sa création et de son amour et un message d'humilité et de tendresse . | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93426 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 15:59 | |
| - Michel-José a écrit:
- Arnaud Dumouch a écrit:
- Michel-José a écrit:
- Les animaux ne font pas partie des siens (au plus petit d’entre les miens) ? dans la mesure où ils sont les êtres sensibles les plus petits ?
Honnêtement je me pose la question Simon même si peut-être c'est "osé" comme question... Un sédévacantiste me considérera certainement comme un moderniste décadent mais pourtant la question se pose me semble-t-il. Celui qui torture un animal, ou qui le traite indignement, traite indignement la création de Dieu. Et si il le traite dignement (le chat sauvage pas très beau), c'est comme si il le faisait à Jésus ? Certains hommes durs n'arrivent devant Jésus qu'avec leur bonté envers les animaux. Jésus le met à leur actif, se fait leur défenseur, les en admire. Mais pour Hitler, je ne suis pas sûr que cela suffise ... _________________ Arnaud
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| | | boulo
Messages : 21037 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 16:06 | |
| Question intéressante en effet , cher Oculus .
Les Boschimans du Kalahari s'excusent à voix haute devant l'animal qu'ils vont anesthésier avant de dépecer . J'ai fait pareil lorsque j'ai dû abattre un de "mes" deux agneaux il y a vingt ans ( l'autre a eu un arrêt de cœur ) . Je n'aurais pas eu le courage autrement .
Pour les lapins , je reconnais avoir un certain plaisir à les assommer du plat de la main , à les saigner et à les dépiauter . Probablement , une certaine expression du sado-masochisme qu'Otto Rank croyait trouver en tout être humain et qui faisait destiner au service de l'abattoir les plus extrêmes d'entre nous , selon Charles Fourier .
Quant à choisir entre élevage artisanal ou industriel , je suis perplexe .
Créer une relation d'affection avec l'animal destiné à la boucherie , peut être la forme la plus raffinée du sadisme . Il nous est rapporté que certains nazis créaient une relation d'amitié avec des artistes juifs avant de les envoyer dans les chambres à gaz .
Les élevages de lapins en parc peuvent créer des problèmes aussi . J'en sais quelque chose ( préférence des lapines pour les mâles sauvages qui parvenaient à passer en-dessous des clôtures , avec prolifération subséquente) . _________________ Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .
NB La couleur rouge est réservée à la modération .
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 18:23 | |
| j'ai toujours trouvé anormal et incohérent d'avoir des animaux de compagnie que l'on aime beaucoup et dans le même temps, de manger des animaux. mais j'ai fait comme tout le monde, j'ai séquencé mon cerveau en deux parties .... en étant dans le déni de ce la viande sur mon assiette était un être sensible, qui ressent la douleur et cherche son bien être. çà fait deux ans maintenant que j'ai renoncé à consommer toute chair animale. je me suis vraiment réconciliée avec une partie de moi même. les animaux ne sont pas nos instruments, ils ont beaucoup de choses à nous apprendre si on les observe bien (et je parle de les observer, pas de les disséquer en laboratoire). pour moi, oui, ils font partie des "petits". |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 18:27 | |
| - J&B a écrit:
- Rebelle a dit quelque chose d'important au sujet d'un rêve après la mort de son chien : "On" lui a dit dans un rêve que son chien était "derrière le mur de Planck". Je trouve ça joli et très vrai dans la mesure de nos connaissances scientifiques
. je ne sais plus si je l'avais mentionné, mais dans ce rêve, il m'avait été dit que j'aurais pu aller la voir, mais que ce n'était pas conseillé car le retour était possible mais difficile... bizarre |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 2/11/2014, 19:03 | |
| - rebelle a écrit:
- j'ai toujours trouvé anormal et incohérent d'avoir des animaux de compagnie que l'on aime beaucoup et dans le même temps, de manger des animaux. mais j'ai fait comme tout le monde, j'ai séquencé mon cerveau en deux parties .... en étant dans le déni de ce la viande sur mon assiette était un être sensible, qui ressent la douleur et cherche son bien être. çà fait deux ans maintenant que j'ai renoncé à consommer toute chair animale. je me suis vraiment réconciliée avec une partie de moi même. les animaux ne sont pas nos instruments, ils ont beaucoup de choses à nous apprendre si on les observe bien (et je parle de les observer, pas de les disséquer en laboratoire). pour moi, oui, ils font partie des "petits".
Voilà une réponse claire à ma question qui consiste à savoir si les animaux sont oui ou non considérés eux aussi comme les petits dont parle Jésus |
| | | Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 16/12/2014, 21:13 | |
| Comment le pape a fait entrer les animaux au paradis... malgré lui...
Michael Kloth/Corbis Michael Kloth/Corbis « On ira tous au paradis, et même les chiens et même les requins... » chantait Michel Polnareff, qui n'aurait sans doute jamais parié sur un « placet » du pape. Et pourtant. Depuis quelques jours, les médias – italiens et américains notamment – s'émeuvent d'une phrase attribuée à François qui semblerait accréditer cette thèse. Le problème ? Il ne l'a tout simplement jamais prononcée... Analyse d'une rumeur (presque) devenue information. En pleine période de l'Avent, cela résonne comme une belle histoire, un de ces contes de Noël mélancoliques qui vous font monter les larmes aux yeux. Au milieu de la foule place Saint-Pierre, le pape aurait affirmé à un petit garçon triste parce qu'il venait de perdre son petit chien : « Un jour, nous reverrons nos animaux dans l'éternité du Christ. Le Paradis est ouvert à toutes les créatures de Dieu ». Alléluia ! Milou est sauvé, Médor ressuscitera, voici que le Salut est annoncé aux teckels ! Même le très sérieux New York Times a relaté l'épisode et en a livré un récit poignant en première page : « Le Pape François a donné espoir aux homosexuels, aux couples non mariés et aux avocats de la théorie du Big Bang. Et voilà qu'il a réussi à se faire aimer des amoureux des chiens, des activistes des droits des animaux et des végétariens. Lors d'une audience générale au Vatican le mois dernier, le pape, parlant de la vie après la mort, a suggéré que les animaux pourraient aller au Ciel, affirmant que "les saintes Ecritures nous apprennent que l'accomplissement de ce merveilleux dessein concerne aussi tout ce qui nous entoure". » Grosse émotion dans les rangs de deux des plus grandes associations de défense des animaux : l'Humane Society, aux Etats-Unis, et Peta International. La responsable de l'engagement et de la sensibilisation des chrétiens chez Peta a aussitôt avancé que cette déclaration du Pape pourrait amener les catholiques à renoncer à la viande. Comment, en effet, continuer à manger nos amis les animaux s'ils se révèlent avoir une âme ? Mieux encore – comme l'a relaté là aussi le New York Times – certains groupes, dont les deux associations, ont applaudi dans cette déclaration « l'abandon de la théologie conservatrice de l'Eglise catholique selon laquelle les animaux ne peuvent accéder au Paradis parce qu'ils n'ont pas d'âmes ». Froncements de sourcils parmi les théologiens. Interrogé par le journal américain, un professeur d'éthique chrétienne explique qu'il faut raison garder et que ce que le pape distille en langage pastoral n'appelle pas nécessairement à dissection académique. Autant, donc, laisser passer la caravane ? L'histoire ne manque pas de chien mais... elle est fausse. Ou plutôt pas tout à fait vraie. Le site américain, Religion News Service, flairant le piège, a mené de son côté une contre-enquête. Surprise : on découvre ainsi que la phrase « Un jour, nous reverrons nos animaux dans l'éternité du Christ. Le Paradis est ouvert à toutes les créatures de Dieu » a bien été prononcée par un pape. Mais c'était en 1978, et le pontife en question était Paul VI. Téléphone arabe et effet boule de neige
Mais que s'est-il donc passé ? Le jour de la fameuse audience, François, parle du Royaume de Dieu et déclare que « comme le rappelle saint Paul, c’est toute la Création qui est appelée à être libérée du mal et de la mort, lorsque Dieu portera toute chose à sa plénitude d’être, de beauté et de vérité ». Alors, un vaticaniste du Corriere della Sera écrit un article sur l'audience générale, dans lequel il rapporte les propos du pape et rappelle que François prépare une encyclique sur l'écologie et la Création. Dans la foulée, il ajoute que la question de savoir si les animaux ont une âme fait débat dans l'Eglise et cite la phrase de Paul VI. Puis, au moment de paraître, son article se voit coiffé du titre : « Le Pape et les animaux : "Le Paradis est ouvert à toutes les créatures" ». Commence alors l'effet boule de neige du téléphone arabe. Le Huffington Post titre à son tour « Pape François : "Nous irons au Paradis comme les animaux" », et – un Paul pouvant en cacher un autre – ajoute une touche personnelle en attribuant la citation de Paul VI à... saint Paul, l'apôtre.
L'idée fait son chemin et cela donne cette stupéfiante version de l'affaire dans le Daily Mail, dans un article poétiquement intitulé « Le pape François reconnaît avoir bu du lait d'ânesse lorsqu'il était petit » : « Dans son audience hebdomadaire place Saint-Pierre, François a cité l'apôtre Paul en train de réconforter un enfant qui pleurait son chien défunt, explique-t-on dans l'article. "Un jour nous reverrons nos animaux dans l'éternité du Christ", a déclaré François, citant Paul. Et le pape a ajouté : "Le Paradis est ouvert à toutes les créatures de Dieu". » L'article est illustré d'une photo représentant François à côté de deux ânesses qui lui ont été récemment offertes par une entreprise lombarde (cette anecdote étant vraie, pour le coup). Mais ce n'est pas tout. Pour le journal, quand François, l'ami des ânes et des chiens, affirme que le paradis est ouvert au meilleur ami de l'homme, il prend par là ses distances avec Benoît XVI – qui, il est vrai, n'a jamais caché sa préférence pour les chats – : « Sa position [à François ndlr] est nettement différente de celle de Benoît XVI, qui déclarait que "les animaux ne sont pas appelés à la vie éternelle" ». Dans la même veine, USA Today enfonce le clou sur le mode Si-le-pape-aime-les-chiens-c'est-qu'il-n'est-pas-conservateur : « Le pape François continue de prouver qu'il n'a rien de traditionnel ». La proximité avec le chien montre l'avant-garde... Voilà comment une simple erreur de lecture initiale est devenu un argument idéologique. Des conclusions tirées par les poils
Le New York Times a depuis rectifié son article : « Une version précédente de cet article a rapporté de manière erronée les circonstances dans lesquelles le Pape François a fait ces remarques. Il les a faites lors d'une audience générale au Vatican et non en consolant un petit garçon éploré par la mort de son chien. L'article fait également erreur quant aux propos rapportés de François. » En résumé : l'événement n'a pas eu lieu et la phrase n'a pas été prononcée. Rien de grave, en somme. Rectification faite, il paraît donc un peu tiré par les poils de conclure de cette histoire que François et Benoît XVI sont comme chien et chat. Ou, comme le note humoristiquement le site parodique Eye of the Tiber que « Le pape François confirme que les chats iront en enfer ». Que pense le pape François de tout cela ? S'il n'a pas officiellement réagi à cet emballement, le hasard fait qu'il s'exprimait lundi 15 décembre devant les dirigeants et salariés de la chaîne catholique italienne TV2000. Et il les a mis en garde contre les « péchés des médias » que seraient selon lui : « la désinformation, la calomnie et la diffamation ». Et de préciser : « La désinformation, en particulier, pousse à dire la moitié des choses, et cela ne mène pas à se faire un jugement précis de la réalité. » Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite, évidemment. (La Vie) | |
| | | Oculus
Messages : 3216 Inscription : 02/08/2007
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 16/12/2014, 21:22 | |
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| | | Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 16/12/2014, 21:31 | |
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| | | Gaudius
Messages : 501 Inscription : 19/09/2014
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 16/12/2014, 21:38 | |
| "Humainement parlant", on ne peut se désintéresser du sort des animaux. Je vous propose ce petit conte qui, j'espère, vous plaira: - Spoiler:
[i] INITIATION ET AMOUR
Si l'initiation était la science pure, il serait difficile de la concilier avec la notion d'amour.
Comment saurait-on mettre de l'amour dans le calcul d'une date d'éclipse, de la vitesse de propagation d'une onde et même dans une simple multiplication ?
Mais l'initiation est aussi la sagesse, agent modérateur de l'escalade des connaissances interdites et catalyseur des sentiments affectifs les plus nobles. Pythagore cultivait la notion d'amour et sept siècles av. J.-C., Bouddha en donna un enseignement- qui ne fut jamais dépassé.
La plus belle histoire du monde :
Ce qui est beau l'est pour tout le monde, ce qui est grand n'a pas de mesure.
Les maharajahs de Bénarès ont une devise adoptée par les théosophes - qui est admirable, au Sens le plus pur : « Il n'y a pas de religion plus élevée que la vérité". C'est le seul dogme que puisse admettre l'honnête homme.
L'amour n'est pas un dogme, sinon on pourrait dire: il 'n'y a pas de vérité plus élevée que l'amour, ce qui dans un certain sens, serait un mensonge admirable.
La légende, dont nous allons donner relation exprime le concept aryen de l'amour à travers le Bodhisattva, c'est-à-dire, Bouddha avant qu'il eût connu l'illumination par l'amour.
Le Bodhisattva parcourait la campagne en queste ce qu'il ne savait pas. Il marchait à pas lents, tantôt s'abîmant dans ses pensées, tantôt accrochant sa curiosité à la nature, somptueusement vêtue des couleurs de l’infiniment intelligent.
Soudain, il vit une colombe, si fatiguée de brasser l’air lourd que sa chute était imminente. En un ultime effort, elle parvint jusqu'au Sage et se laissa tomber à ses pieds.
- Je t’en supplie, Bodhisattva, gémit-elle, sauve-moi! Un vautour me poursuit depuis ce matin; je suis épuisée et n'ai plus d'espoir qu'en toi. Vois; le vautour arrive... il est là !
En effet, un gros oiseau noir approchait du Sage, mais en volant lui aussi avec tant de maladresse que son épuisement faisait peine à voir. Le Bodhisattva ramassa la colombe, la cacha dans sa tunique, en lui murmurant avec toute sa tendresse fraternelle:
- Paix en ton cœur, petite colombe. Je suis le Bodhisattva, je t'offre l'hospitalité de mon sein et tu n’as plus rien à craindre.
C’est alors que le vautour se posa devant lui, les plumes en désordre et visiblement harassé.
- Par les dieux, murmura-t-il, je n'en puis plus après cette terrible matinée de chasse! Bodhisattva, je t’ai vu cacher la colombe sous ta tunique, donne-la moi vite, car je me sens défaillir…
- Assurément, je ne te la donnerai pas, répondit le Sage, car je lui ai garanti la sécurité et les lois de l’hospitalité, ne sauraient être transgressées sous peine de forfaiture.
- Cette colombe ne t'appartient pas, répliqua le vautour. Elle est à moi. Quand tu l'as ramassée, elle était à bout de forces et allait, en toute équité tomber en mon pouvoir. Allons, donne-moi mon bien!
- Impossible!,
- Réfléchis, Bodhisattva: je suis un vautour, c’est ma nature imposée par les dieux qui, de même m'ont imposé ma nourriture. J'ai forcé la colombe. Elle est la récompense de mon travail de vautour et tu dois me la donner.
- Impossible, dit encore le Sage, mais on sentait qu'il avait la voix mal assurée. Je voudrais bien t'obliger, vautour, mais je ne le puis au prix que tu demandes. Repars à la chasse, c’est ce que tu as de mieux à faire!
- Repartir à la chasse? Tu plaisantes cruellement, Bodhisattva! Ne vois-tu pas que je suis incapable de voler? Qu'un renard-me trouve en cet état et je suis perdu! Tu veux me mettre dans l'obligation de mourir de faim ou d'être dévoré par un ennemi ? Soit, je vais mourir, mais tu porteras ce crime sur ta conscience!
Le Bodhisattva n'eut pas besoin d'une longue méditation pour comprendre que le vautour avait raison, mais la colombe aussi avait raison de vouloir sauver sa vie, et lui aussi avait eu raison d'offrir l'hospitalité de son sein. Pouvait-il dire à l'oiseau qu'il était le salaire légitime du vautour ? Devait-il laisser le vautour dévorer sa proie?
Son cœur fondait de pitié, d'amour et de cruelle incertitude.
Sacrifier l'innocente colombe? Impossible!
Sacrifier le vautour innocent? Non!
Il ne restait plus qu'une solution qui illumina le Bodhisattva.
- - Tu as raison, vautour, dit-il; je ne dois pas te priver de ton salaire. Je vais donc t'offrir avec ma chair ce qui te revient de droit.
Par miracle, une balance et un couteau surgirent devant le Sage qui posa la colombe dans un plateau ; dans l'autre, un gros morceau de chair prélevé sur son propre corps. Le fléau penchant du côté de l'oiseau, le Bodhisattva ajouta un autre morceau de sa chair, puis encore un autre, et un autre... et toujours le fléau penchait du même côté, et le monceau de chair humaine ne pouvait peser aussi lourd que la frêle colombe.
Alors, le Bodhisattva monta tout entier dans la balance dont les plateaux s'équilibrèrent aussitôt avec une exactitude rigoureuse.
Une vie pour une autre vie!
Le vautour, qui avait contemplé la scène en silence, battit des ailes et se métamorphosa.
- - Je suis le dieu Indra, dit-il, et je voulais t'éprouver!
Une pluie d'ambroisie tomba du ciel et guérit le Bodhisattva à qui le dieu annonça qu'il se réincarnerait dans le corps du prochain Bouddha.
Voilà, à n'en pas douter, une belle leçon d'amour, complète et édifiante: une vie vaut une autre vie; la vie d'un initié ne vaut pas plus que celle de la fumée s'échappe d'une cheminée.
L'amour ne vaut que s'il est total et s'adresse aussi bien à notre frère le vautour, qu'à notre sœur la pierre ou à notre autre frère, le petit grain de sable Tel fut l'enseignement initiatique du Bodhisattva"[ Source: "Le livre des maîtres du monde, de Robert Charroux/i]
Un autre auteur que je vous recommande aussi: Jean Prieur, et son livre "L'âme des animaux" _________________ Gaudius J'ai comme des envies de métamorphose. Je sens quelque chose qui m'attire vers le haut (Daniel Balavoine)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) 17/12/2014, 07:58 | |
| je vous conseille de lire "Plaidoyer pour les animaux" de Mathieu Ricard. |
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| Sujet: Re: « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) | |
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| | | | « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (les animaux) | |
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