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 18 février - Sainte Bernadette

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MessageSujet: 18 février - Sainte Bernadette   18 février -  Sainte Bernadette Empty17/2/2016, 21:29

Sainte Bernadette Soubirous
(1844-1879)

Cette date a été choisie car c'est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. » Bernadette avait quatorze ans lorsqu'elle vit pour la première fois la Vierge.

Fille aînée d'une famille de meuniers que l'arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l'Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.

En février 1858, alors qu'elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.

En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.

Elle meurt le 16 avril 1879 à trente-cinq ans.

Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939). Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
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MessageSujet: Re: 18 février - Sainte Bernadette   18 février -  Sainte Bernadette Empty17/2/2016, 21:30

Bernadette Soubirous (1844–1879), n’a pas été déclarée sainte parce qu’elle avait eu des apparitions de la Vierge Marie mais parce qu’elle a mené, après ce moment très particulier, une vie héroïque dans la communauté des sœurs de Nevers où elle fut traitée comme une religieuse ordinaire et mena une vie exemplaire d’obéissance et d’humilité.

http://www.croire.com/Definitions/Vie-chretienne/Sainte-Bernadette
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MessageSujet: Re: 18 février - Sainte Bernadette   18 février -  Sainte Bernadette Empty17/2/2016, 21:33

La prière pour les pécheurs selon Bernadette

Comment Marie a-t-elle initié la jeune Bernadette à la prière ? Les explications d'Horacio Brito, supérieur général des Missionnaire de l'Immaculée Conception de Lourdes.

Lors des premières apparitions, le thème de la prière n'est pas explicitement mentionné, mais il est récurrent dans sa pratique liée au chapelet. Marie ne dit rien à Bernadette à propos de la prière, mais jour après jour elle se joint à Bernadette lorsque celle-ci est en prière. En effet, dès qu'elle arrive à la Grotte, Bernadette s'agenouille, fait le signe de la croix et commence aussitôt la récitation du chapelet. C'est au cours de cette simple méditation que la dame apparaît à Bernadette, la rejoignant au cœur de sa prière. Alors, silencieusement, son propre Rosaire entre les doigts, la dame s'associe mystérieusement à la prière de Bernadette.

"Pénitence, pénitence, pénitence"

Au jour de la huitième apparition, pour la première fois, la dame donne une précision à Bernadette : "Priez pour les pécheurs". Cette demande doit être importante car la dame va réitérer son souhait lors de quatre apparitions consécutives et même plusieurs fois lors de chacune de celle-ci. Il est vrai que cette parole n'est jamais prononcée seule, mais toujours le lien avec deux autres injonctions: "Allez boire à la source et vous y laver" et "Pénitence, Pénitence, Pénitence". Bernadette accueille tout de suite cette parole se l'appliquant d'abord pour elle-même non seulement en ces jours-là, mais aussi jusqu'à la fin de ces jours. Il semble d'ailleurs que la dernière parole que Bernadette prononcera quelques instants avant d'expirer sera : "Priez pour moi pauvre pécheresse".

Prière et péché sont incontournables

Sur quatre mots, deux ont un poids considérable, puisqu'ils font référence à deux réalités incontournables, la prière et le péché. Dans les Saintes Écritures, le péché est toujours considéré sous son double aspect, en lien avec l'homme et avec Dieu. Ces deux aboutissants ont un point commun, celui de la rupture, entre l'homme et Dieu et entre les hommes eux-mêmes.

Dans un premier temps, l'homme pécheur est celui qui commet des actes concrets qui le coupent de Dieu et de ses frères. Dans un deuxième temps, on peut parler de l'homme qui est blessé par le péché. Il se présente comme un être imparfait, une nature déchue. En effet, nous portons tous nos blessures, nous en avons plus ou moins conscience, nous en sommes plus ou moins responsables, mais nous les transmettons toujours aux autres sous une forme ou sous une autres, même sans le vouloir. Saint Paul le reconnaît en disant : "Je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas" (Romains 7, 18).

Rupture et communion

Par les actes concrets que nous accomplissons qui sont de l'ordre du péché, et par les blessures que tous nous portons au plus profond de nous-mêmes, nous comprenons qu'il existe une solidarité de l'humanité au niveau du Mal et du péché. C'est déjà une attitude chrétienne de prendre conscience de cette solidarité. Cependant le Seigneur dans son Évangile nous fait découvrir que, si cette réalité existe, une autre réalité existe. Il s'agit de la vie de Dieu en nous, c'est-à-dire de la charité. L'Apôtre le dit : "L'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous fut donné". Il existe donc entre nous une communion, et non plus une rupture, de l'homme et Dieu et des hommes entre eux au niveau de la charité.

Le rôle de la prière, comme l'exprime saint Paul, est de faire jaillir en nous cet Esprit de Dieu qui nous rassemble, qui fait de nous un seul corps et qui est donné pour que nous vivions tous comme des frères étant frères du Christ et, avec lui, fils d'un même Père.

Persévérer dans la prière

La découverte de ce lien de charité entre nous, par le moyen de la prière, est une expérience toujours à refaire. C'est pour cela que le Seigneur, lorsqu'il parle de la prière dit à propos d'elle très peu de mots, mais insiste toujours sur la persévérance dans la prière (Luc 18, 1-18). Pourquoi ? Parce que cette découverte se situe dans la durée du temps, dans la durée de toute une existence. Ce n'est autre chose que ce dont nous parle saint Paul et tous les maîtres spirituels : La vie selon l'Esprit de Dieu.

Bernadette a bien compris le sens de cette demande de la Sainte Vierge. Elle comprend bien qu'elle est une créature blessée par le péché, mais en même temps elle comprend qu'elle est une créature recréée par la grâce de Dieu. C'est par la prière qu'elle fait ce passage dont nous parle saint Paul du vieil homme à l'homme nouveau. Elle l'exprimera par des mots très simples mais o combien profonds : "Le premier mouvement ne nous appartient pas; le second oui". Belle illustration des paroles de l'Apôtre Paul : "Là où le péché a abondé, là même la grâce a surabondé" (Romains 5, 20).

Nous sommes les premiers pécheurs

Cette expérience de Bernadette est aussi la nôtre. Combien de foi dans la vie d'un couple, dans la relation parents enfants, au sein d'une famille, entre amis, la division s'établit, les malentendus surgissent, les amertumes apparaissent. Mais aussi combien de fois aussi, après avoir prié, on prend conscience que ces attitudes sont stériles, ne mènent à rien et font du mal et que l'on est appelé à vivre une autre solidarité, celle qui est de l'ordre de l'amour.

Voilà pourquoi nous sommes invités, à l'exemple de Bernadette, à prier d'abord pour nous-mêmes qui sommes les premiers pécheurs. C'est d'ailleurs ce que fait ce pèlerin de l'Orient chrétien, répétant inlassablement : "Seigneur Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, prends pitié de moi pécheur". Nous sommes aussi invités à prier pour toutes situations que nous les hommes provoquons et dont nous sommes responsables comme les guerres, le terrorismes, la violence, les injustices, le racisme, les pauvretés, les abus.

Mais il faut encore aller plus loin dans la prière pour les pécheurs et avoir le courage de prier pour nos ennemis, pour ceux qui ne nous aiment pas, pour ce qui nous font du mal, pour ceux qui nous calomnient, nous méprisent, nous humilient pour que ces situations se renversent et deviennent des lieux de passage pour rétablir la communion.

Croire.com
http://www.croire.com/Definitions/Vie-chretienne/Lourdes/La-priere-pour-les-pecheurs-selon-Bernadette
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MessageSujet: Re: 18 février - Sainte Bernadette   18 février -  Sainte Bernadette Empty17/2/2016, 21:37

Bernadette et l'Eucharistie

Lorsque Bernadette voit la Vierge Marie pour la première fois, le 11 février 1858, elle est habitée d'un désir qui est pour elle une souffrance : elle veut être admise à la première communion.

La souffrance de ne pas pouvoir communier


A 14 ans, Bernadette a le grand désir d'être admise à la première communion. Or, en raison de sa totale ignorance du catéchisme, elle n'est pas autorisée à communier. Telle est sa souffrance. D'abord d'être d'une certaine façon exclue de la communauté à laquelle elle appartient puisque, lors des messes où les autres enfants sont autorisés à communier, elle doit rester à sa place. Ensuite parce que la grande confiance qu'elle met en Dieu, lui donne le désir de recevoir le Corps du Christ. La misère, la maladie, l'ignorance creusent en elle le désir de rencontrer, d'accueillir, de recevoir son Sauveur. Or cela ne lui est pas possible.

"En Bernadette, tout se développe harmonieusement"

Il lui faudra attendre le 3 juin 1858. C'est au jour de la Fête Dieu, que dans la discrète chapelle de l'Hospice, entourée par les sœurs de Nevers et d'autres enfants aussi pauvres qu'elle, que Bernadette fait sa première communion. Quelques semaines plus tard, elle bénéficiera de la toute dernière apparition de la Sainte Vierge. La première communion de Bernadette a été rendu possible par le témoignage de l'un des prêtres de la paroisse de Lourdes, l'abbé Pène : "En Bernadette, tout se développe harmonieusement". C'est ce que saint Luc note à propos de Jésus : "L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui" (Luc 1, 40).

Il aura fallu seize rencontres pour recevoir Jésus


Mais la première communion de Bernadette fait également suite à sa première confession. Celle-ci remonte au 13 février 1858, c'est-à-dire entre la première et la deuxième apparition. Entre le moment où elle s'est confessée pour la première fois et celui où elle a pu communier, c'est à travers seize apparitions, seize rencontres, que Marie a préparé Bernadette à recevoir Jésus. Il faudra attendre huit années pour que l'expérience sacramentelle de Bernadette puisse être prolongée à la Grotte. Le 12 mai, arrivent les premiers prêtres, le 19 mai, en présence de Bernadette, est célébrée pour la première fois la messe à la Crypte, la première chapelle construite en réponse à la demande de la Vierge Marie, le 21 mai est célébrée la première messe à la Grotte. Très vite le Salut du Saint-Sacrement sera célébré chaque jour à la Grotte. Ainsi, au terme d'un temps d'Adoration eucharistique, sera donné la Bénédiction du Saint Sacrement. Hier comme aujourd'hui, les pèlerins de Lourdes le comprennent, le cœur de la Grotte c'est le Christ, le cœur de la démarche à la Grotte trouve sa source et son sommet dans l'Eucharistie.

La communion de désir existe

Avant d'être admise à faire la première communion, Bernadette en a le profond désir, et cela pendant des années. Or si dans un acte de l'ordre de l'amour le désir est nécessaire et précède son accomplissement, dans le cadre de la communion, le désir va plus loin. En effet, de la même façon que celui qui est empêché d'être baptisé, peut bénéficier de la grâce du baptême si tel est bien son désir et si lui-même est en conformité avec ce que représente le baptême, ainsi en est-il pour l'Eucharistie. Celui ou celle qui, pour une raison ou pour une autre, est empêché de communier peut être uni(e) au Christ par le désir. L’Église l'enseigne, communier spirituellement, c'est s'unir à Jésus-Christ présent dans l'Eucharistie, non pas en le recevant sacramentellement, mais par un désir procédant d'une foi animée par la charité.

La vie chrétienne est don gratuit

Voilà déjà ce qu'illustre Bernadette, par la simplicité et l'authenticité de sa démarche. Pour cela elle est grandement aidée par la Sainte Vierge. En effet, dès la première apparition, tombent pour Bernadette toutes les barrières qu'elle peut avoir dans sa relation avec Dieu, dans son approche de la religion dans sa vie chrétienne. Il ne s'agit plus pour elle d'une discipline à accomplir, pas plus que d'une pratique à laquelle elle devrait s'astreindre. En effet, dès le 11 février 1858, la vie chrétienne devient, pour Bernadette, un don gratuit de Dieu, un don qui est à accueillir, un don qui ouvre à l'expérience, un don qui est appelé à porter du fruit. Cette transformation profonde que Bernadette commence à vivre dès la toute première rencontre avec la Sainte Vierge est d'une réelle importance pour l'Eucharistie, qui n'est pas dû à l'homme, mais qui est un don de Dieu.

Se confesser: une étape aussi pour Bernadette

Marie prépare le cœur de Bernadette pour l'ouvrir à l'accueil de son Sauveur. Dans la perspective de sa première communion, la première confession de Bernadette prend tout son sens. Il s'agit en effet de la reconnaissance de son péché qui ouvre à l'accueil de l'Amour de Dieu donné dans la croix du Christ. Apparition après apparition, l'éclairage de la parole constituera pour elle la nécessaire préparation pour entrer dans l'accueil du don sacramentel de Dieu. De fait aux heures des apparitions, Bernadette a déjà rencontré le Christ, non seulement par la communion de désir, mais aussi à la manière des deux hommes qui vont de Jérusalem à Emmaüs (Luc 24, 13-35). Le Christ ressuscité vient à leur rencontre, mais ils ne le reconnaissent pas. C'est l'expérience de Bernadette à l'intérieur même de la Grotte. Jésus leur parle, commentant pour eux les Écritures, mais ils ne le reconnaissent pas. C'est l'expérience de Bernadette. Mais "ils le reconnurent à la fraction du pain" (Luc 24, 35), c'est-à-dire en communiant à son corps. C'est ce que Bernadette vivra elle aussi.

Faire de sa vie une vie eucharistique


C'est la catéchèse qu'elle a reçue de la Vierge Immaculée qui donne à Bernadette d'entrer progressivement dans la compréhension profonde du Mystère de la Foi. Pour Bernadette, en effet, l'Eucharistie correspond à une expérience vitale. Pour nous aussi l'Eucharistie nous est donnée comme un don de Dieu à accueillir. Accueillant en l'Eucharistie le don de Dieu, nous sommes alors rendus capables de faire de notre vie une vie eucharistique, c'est-à-dire de faire comme le Christ, et ainsi de faire mémoire de lui, en donnant notre vie, comme lui. Mais, donnant notre vie par l'Eucharistie, ce n'est pas seulement notre vie que nous donnons, mais aussi la sienne car, comme Jésus nous le dit : "Qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie éternelle" (Jean 6, 51.54.56). Dès lors, communiant au Corps du Christ mort et ressuscité, non seulement nous avons en nous la vie du Christ, non seulement nous transmettons la vie du Christ en donnant notre propre vie, mais encore nous partageons la vie du Christ avec Marie et la multitude des frères et des sœurs de Jésus Christ qui, par le lien que nous avons avec lui, sont nos frères et sœurs. A la manière de Bernadette.

Père Horatio Brito, recteur des Sanctuaires de Lourdes; février 2008 [mise à jour 2014]

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