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 Le Tridium pascal

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MessageSujet: Le Tridium pascal   Le Tridium pascal Empty17/4/2014, 13:43

Qu'est-ce que le Triduum pascal ?

Le Triduum pascal commence le Jeudi saint et se termine le jour de Pâques. Durant cette période, les chrétiens célèbrent le cœur de leur foi : la mort et la résurrection du Christ.

Le mot "triduum" vient du latin (tres, "trois", et dies, "jour"). C’est un "espace de trois jours" qui commence le Jeudi saint et se termine le jour de Pâques en passant par le vendredi saint. Ces trois jours constituent le centre de gravité de toute l'année liturgique. Successivement, les chrétiens commémorent le dernier repas du Christ avec ses disciples, son arrestation, sa crucifixion et sa mise au tombeau, puis sa résurrection d'entre les morts.

C’est dans un seul et même mouvement que L’Église célèbre la passion, la mort et la résurrection du Christ. Elle manifeste ainsi le lien essentiel entre la manière dont le Christ vit et meurt, "donnant sa vie pour ses amis" (Jean 15, 12), et sa résurrection d'entre les morts. Celle-ci manifeste que l'existence du Christ, telle qu'elle a été vécue jusque sur la croix, est accueillie et sauvée par Dieu.

Dans la soirée du jeudi avant Pâques, les catholiques célèbrent la Cène, l'ultime repas du Christ avec ses disciples, où il leur annonce le don qu'il va faire de sa vie, librement et par amour. Fidèle à la mémoire du Christ, l'Église procède, le soir du Jeudi saint, au rite du lavement des pieds et célèbre solennellement l'Eucharistie. À la fin de la messe, les fidèles poursuivent leur prière par l’adoration, en accompagnant le Christ dans la nuit de son arrestation au Jardin des oliviers.

Mort et ressuscité

Le Vendredi saint les catholiques célèbrent ce que les théologiens appellent la "kénose" de Dieu, c’est-à-dire son abaissement, qui va jusqu'à la croix pour rejoindre les hommes. Dans ce geste radical d'humilité, qui renverse la vision païenne d'un dieu dominateur, les chrétiens reçoivent la révélation d'un Dieu qui n'est qu'amour. Au cours de la journée du vendredi saint, les chrétiens accompagnent le Christ en sa Passion, relisant ensemble le récit de son arrestation et de sa mise à mort.

Au cours de l'office, la liturgie prévoit un geste de vénération de la croix. La journée du Samedi saint est la seule de l'année liturgique qui ne comprend aucun office collectif, hormis la liturgie des heures (prière du bréviaire). Aucun sacrement n'est célébré. En fait, c'est un jour de silence et de recueillement, un jour d'attente. À Pâques - aussi bien lors de la liturgie nocturne du Samedi saint qu'au dimanche de Pâques -, l'Église célèbre la résurrection de Jésus, son "passage" de la mort à la vie.

Selon la foi chrétienne, Dieu n'a pas laissé son Fils crucifié aux mains de la mort. "Dieu a ressuscité", "Dieu a glorifié", "Dieu a relevé" de la mort celui qui a donné sa vie par amour pour son Père et pour les hommes. Pour les chrétiens, cette victoire sur la mort concerne toute l'humanité. "Nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera nous aussi avec Jésus", écrit Paul aux Corinthiens (2 Corinthiens 4, 14). Cette annonce d'une vie surabondante, plus forte que la mort, est le salut, la "bonne nouvelle" fêtée à Pâques.

P. Jean-Paul Sagadou, assomptionniste, article paru dans le quotidien burkinabè l’Observateur Paalga.
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MessageSujet: Re: Le Tridium pascal   Le Tridium pascal Empty17/4/2014, 13:46

Jeudi saint

Le Jeudi saint selon Enzo Bianchi

Les lectures du Jeudi saint sont très significatives de l'enseignement de Jésus. Une méditation du moine Enzo Bianchi (né en 1943), fondateur et prieur de la Communauté de Bose (Italie du Nord). Publié le 2 avril 2014.

Le signe de sa mort imminente, le sacrement d'action de grâces, c'est l'Eucharistie que les chrétiens devront célébrer en mémoire de Jésus

Au soir du Jeudi saint commence le triduum pascal, cette suite de jours "saints", distincts des autres, durant lesquels nous méditons, célébrons, revivons le mystère central de notre foi : Jésus entre dans sa passion, il connaît la mort et la sépulture et, le troisième jour, il est ressuscité par le Père dans la force de vie qu'est le Saint-Esprit. Cet événement était--il dû au hasard, ou à un destin qui incombait à Jésus ? Pourquoi Jésus a-t-il connu la condamnation, la torture et la mort violente ? Voilà des questions qu'il faut se poser, si l'on veut saisir et connaître en profondeur le sens de la passion. Les Évangiles eux-mêmes veulent nous en fournir la réponse, par leur témoignage sur les événements de ces jours pascals de l'an 30 de notre ère. En effet, Jésus ­ précisément pour manifester à ses disciples qu'il entrait dans la passion en l'assumant comme un acte, et non pas contraint par le destin ou par le hasard d'événements défavorables ­ anticipe à travers un geste symbolique ce qui est sur le point de lui arriver et en révèle ainsi le sens.

Une libre acceptation

Dans la liberté, donc, Jésus accepte cette fin qui se profile : il aurait pu fuir, il aurait pu éviter d'affronter cette épreuve et, certes, il a demandé au Père si cela n'était pas possible. Mais si Jésus voulait demeurer dans la justice, s'il voulait se situer du côté des justes qui, dans un monde injuste, sont toujours soumis aux oppositions et aux persécutions, s'il voulait rester dans la solidarité avec les victimes, les agneaux de l'histoire, alors il devait accepter cette condamnation et cette mort. Oui, librement il l'a acceptée, pour que soit faite la volonté du Père : non que le Père voulait sa mort, mais la volonté du Père était que Jésus reste dans la justice, dans la charité, dans la solidarité avec les victimes. Cette liberté de Jésus était aussi nourrie et accompagnée par l'amour : amour pour le Père, mais encore pour la vérité et la justice, amour pour nous, les hommes. Oui, pour que soit manifesté le fait que Jésus déposait sa vie librement et par amour ­ et non par le destin ou par le hasard­, Jésus anticipe par un signe ce qui va lui arriver.

À table, avec ses disciples, il accomplit sur le pain et sur le vin des actions accompagnées de paroles : son corps est rompu et donné aux hommes, son sang est versé et donné pour tous. Le signe de sa mort imminente, le sacrement d'action de grâces, c'est l'Eucharistie que les chrétiens devront célébrer en mémoire de Jésus, pour être eux aussi impliqués dans ce geste qui est de donner sa vie pour les frères, pour les autres. À la fin de cette action, Jésus s'écrie : "Faites ceci en mémoire de moi !" Jusqu'à son retour, pour toute la durée du temps où les chrétiens vivent dans le monde, entre la mort-résurrection de Jésus et sa venue dans la gloire, c'est en célébrant ce geste de leur Maître et Seigneur que les chrétiens seront façonnés comme disciples, participeront à la vie même du Christ, sauront que le Seigneur est avec eux jusqu'à la fin de l'histoire.

Le sacrement du frère

Le Jeudi saint célèbre cet événement qui anticipe la passion de Jésus, ce récit de son exode de ce monde au Père. Mais dans la liturgie, l'Église ne rappelle et ne vit pas seulement ce geste de son Seigneur comme dans chaque Eucharistie. Elle vit et répète un autre geste de Jésus : le lavement des pieds. Le quatrième Évangile, en effet, rappelle lui aussi "le dernier repas de Jésus avec les siens", sa dernière pâque à Jérusalem, avant sa mort. Mais, plutôt que de décrire le signe du pain et du vin, Jean raconte le signe du lavement des pieds ! Pourquoi une action "autre", un signe "autre" ? Il est fort probable que ce choix du quatrième Évangile soit motivé par une urgence ressentie dans l'Église à la fin du Ier siècle : la célébration eucharistique ne peut pas être un rite détaché d'une pratique cohérente de "l'agapé" ­ l'amour et le service pour les frères ­, car c'est là précisément sa signification : donner la vie pour ses frères ! L'évangéliste veut ainsi réactualiser le message de l'Eucharistie en rappelant que soit elle est service réciproque, don de la vie pour l'autre, amour jusqu'à la fin, soit elle n'est qu'un rite qui appartient à la "scène" de ce monde. Pour Jean, le sacrement de l'autel doit toujours être interprété et vécu comme le sacrement du frère : la célébration eucharistique, avec le pain rompu et le vin offert, et le service concret, quotidien envers le frère, se rapportent l'un à l'autre comme deux faces de la participation au mystère pascal du Christ.

Le geste de Jésus, alors, est raconté lentement, presque au ralenti, afin qu'il reste bien imprimé dans l'esprit du disciple de tous les temps : Jésus se lève de table, il dépose son vêtement, il prend un linge, il s'en ceint, il verse de l'eau dans un bassin, il lave les pieds, il les essuie, il reprend son vêtement... Des verbes d'action expriment de manière plastique l'événement du lavement. Ce geste, Jésus l'accomplit en en étant pleinement conscient : Jésus, le "Kyrios" ­ le Seigneur ­, lave les pieds à ses disciples. Un geste anormal, un geste paradoxal qui renverse les rôles, un geste scandaleux, comme en témoigne la réaction de Pierre ! Pourtant, précisément de cette manière, Jésus raconte Dieu, il "l'évangélise", au sens où il rend Dieu "bonne nouvelle" pour nous. Deux actions différentes, deux gestes sacramentels, deux scènes qui disent la même réalité : Jésus offre sa vie et, librement et par amour, il va vers sa mort en se faisant esclave. Pour cela, tout comme au geste eucharistique, un commandement fait suite au geste du lavement des pieds : "Comme je vous ai lavé les pieds, faites-le vous aussi". Si l'Église veut être l'Église du Seigneur, c'est ainsi qu'elle doit faire : rompre le pain, offrir le vin, laver les pieds dans l'assemblée des croyants et dans l'histoire des hommes.

Enzo Bianchi, fondateur et prieur d'une communauté monastique interconfessionnelle et mixte de Bose (Italie)
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MessageSujet: Re: Le Tridium pascal   Le Tridium pascal Empty17/4/2014, 13:49

Que commémore-t-on le Jeudi saint?

Le Jeudi saint, à la messe du soir à laquelle tous les chrétiens sont invités, on commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses disciples au seuil de la nuit où il devait être livré.

Le Jeudi saint annonce la fin du Carême et l'entrée dans le mystère de Pâques.
La messe du soir, à laquelle tous les chrétiens sont invités, commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses disciples au seuil de la nuit où il devait être livré. Jésus institue ce soir là l'eucharistie. Il annonce que sa Présence demeure vivante dans le sacrement de son Corps et de son Sang.

Ce soir là, au cours de ce même repas, Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s'agenouille devant chacun des douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu'il a pour eux. Ce geste du lavement des pieds est repris durant la messe du Jeudi saint. Il signifie que nous devons tous être serviteurs des autres.

Croire.com
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MessageSujet: Re: Le Tridium pascal   Le Tridium pascal Empty17/4/2014, 15:31

Bon Triduum pascal à tous ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Le Tridium pascal   Le Tridium pascal Empty18/4/2014, 13:17

Vendredi saint

jour de souffrance

Voici le jour privé de grâce, le jour de l'injustifiable souffrance... Un texte de Nathalie Nabert, ancien doyen de la faculté de lettres de l'Institut catholique de Paris.

Voici le jour où la pauvreté s'abat sur l'humanité dans le visage humilié du serviteur souffrant : "Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche ; comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche". (Isaïe 53, 6-7) Isaïe dessine ici deux fois l'immensité du malheur :" dans le corps laineux de l'agneau sacrifié et dans le deuil de l'amour, de la beauté et de la bonté qui défigurent le serviteur. Toute promesse divine est retournée, broyée dans ce passage vers les ténèbres. Et nous mourons deux fois, avec le Christ dans la main des tondeurs et avec nos prochains oubliés dans la nuit de leur malheur".

Au pied de la croix

Toute l'humanité souffrante se rassemble là, dans ce déni de l'être et de sa nature divine que réfléchissent aussi les trois dénégations de Pierre : "Non je n'en suis pas" (Jean 18, 17) ainsi que nos reniements qui vont et viennent comme des migrations de printemps et d'hiver au gré de notre inconstance, de nos joies et de nos épreuves. Alors nous restons inachevés au pied de la croix comme des enfants mal poussés au cœur de ce Vendredi saint. Et Celui qui vient à nous nous emporte dans ses membres endoloris, assailli par cette soif inextinguible de l'abandon et de la peur que rien ne peut consoler.

Et en se donnant tout entier, il est le tout du don "se laissant être le froment de Dieu", "moulu par la dent des bêtes pour être un pur pain", "recevant la pure lumière" comme l'évoquait Ignace d'Antioche dans sa lettre aux Églises de Rome sur le chemin de son martyre (Sources Chrétiennes, Paris, 1975, p. 47 et 48). Et dans les gestes des hommes qui accompagnent les derniers moments du Christ sur la croix, quelque chose d'imperceptible se dessine sous l'endurcissement des cœurs et l'exiguïté des intelligences, le désenchantement de l'espoir et l'absolue nudité de la nuit du meurtre de Dieu par laquelle il faudra passer pour entrer dans le temps de l'accomplissement.

Nathalie Nabert, ancien doyen de faculté de lettres de l'Institut catholique de Paris


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MessageSujet: Re: Le Tridium pascal   Le Tridium pascal Empty19/4/2014, 13:29

Les quatre temps de la Veillée Pascale

La Veillée pascale se construit en quatre temps essentiels. Les voici. L'invitation est forte pour prendre le temps tout son temps, tout le temps...

1 LITURGIE DE LA LUMIÈRE

Nous célébrons en Jésus mort et ressuscité celui qui illumine nos ténèbres. Cette liturgie ne prendra tout son sens que si l'on attend la nuit tombante, si le feu est un vrai et grand feu, si l'on allume à ce feu un cierge pascal unique (même si la veillée rassemble plusieurs paroisses), si l'on voit sa flamme se propager parmi les baptisés, si les fidèles entrent en procession à sa suite. A l'intérieur même de cette liturgie de la lumière doit être ménagée une lente et sûre progression : la célébration commencera dans une joie tout intérieure (l'Exultet solennel, c'est pour plus tard), elle prendra de l'ampleur avec l'allumage des cierges des fidèles, elle éclatera dans l'annonce solennelle de la Pâque.

2 LITURGIE DE LA PAROLE

Nous écoutons pourquoi cette nuit est pour nous "la nuit de vrai bonheur". La Veillée pascale comprend sept textes du Premier Testament et deux du Nouveau. Les textes du Premier Testament sont tirés de la Loi et des Prophètes, et sont traditionnels pour la plupart tant en Orient qu'en Occident. Du Nouveau Testament, on lit un texte de l'Apôtre et un autre de l'Evangile. Ainsi, "en partant de Moïse et de tous les prophètes" (Luc 24, 27), l'Eglise interprète le mystère pascal du Christ. Partout où on le peut, on proclamera ces lectures intégralement : de cette manière, on observera le caractère même de la Veillée pascale, qui exige la durée.

3 LITURGIE BAPTISMALE

Nous disons "oui" au Seigneur de vie qui marche avec son peuple. Que l'on célèbre ou non des baptêmes, la liturgie de l'eau est un des temps forts de la Veillée pascale. Ce rite est composé de deux moments importants : la bénédiction de l'eau et l'aspersion. On soignera les objets: dans bien des églises, une grande vasque est: décorée, éclairée et fleurie. (évitez les bassines à confiture... comme leur nom l'indique elles ne sont pas des objets liturgiques...). Après la bénédiction, deux gestes sont possibles : si l'on est: peu nombreux, chacun peut venir se signer quand il y a du monde, il vaut mieux recourir à l'aspersion. On remplira un beau récipient à la vasque centrale, et l'aspersion sera faite dans toute l'église à l'aide d'un rameau verdoyant. Pendant ce temps, on chante un chant qui fait mémoire de notre baptême.

4 LITURGIE EUCHARISTIQUE

Nous communions au même Pain et devenons ce que nous sommes : le corps du Christ. La célébration de l'eucharistie est la quatrième partie de la Veillée et son point culminant, car elle est par excellence le sacrement pascal, mémorial du sacrifice de la Croix et présence du Ressuscité, terme de l'imitation chrétienne, anticipation de la Pâque éternelle. On veillera à ce que cette liturgie eucharistique ne se déroule pas avec rapidité, mais au contraire que les rites et les paroles obtiennent le maximum d'expressivité.

Michel Wackenheim
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