L’Esprit saint, dans son insondable fantaisie, aurait-il poussé les cardinaux à élire un pape anticlérical ? On peut se poser la question après avoir attentivement lu les deux discours tenus devant les épiscopats brésilien et latino-américain à l’occasion des JMJ. Caustique, tonique, critique, François se veut sans illusion ni concession. L’Argentin ne fait pas dans cette dentelle que chérissait le Bavarois. Il administre le bois vert à la volée, quoique méthodiquement, de haut en bas et de gauche à droite. Et c’est l’Église qui en fait les frais, pas le monde. De longue date, on s’était habitué à ce que les papes dénoncent « l’idéologisation du message évangélique » et une action sociale qui oublie l’annonce de la foi. Voici que François rejette avec la même vigueur le « cléricalisme » ; qu’il se moque d’une Église oubliant d’être servante pour se faire « contrôleuse » ; qu’il pourfend le rêve d’une « restauration », ce recours trompeur à « des conduites et des formes dépassées qui n’ont pas même culturellement la capacité d’être significatives »..................
http://www.lavie.fr/debats/edito/la-revolution-de-la-misericorde-01-08-2013-42969_429.php
Avis aux chrispol et autres crispés... de la calotte.
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Chrétien et Franc-Maçon.
Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.