Théorie queer, Théorie du Genre...

Il semble bien qu'un véritable agenda d'implantation plus ou moins obscur et occulte soit maintenant en place.

Que penser des "études" relatées dans cet article:

http://www.erudit.org/revue/ltp/2010/v66/n3/045336ar.html?vue=integral

Pour commencer , il faut absolument traduire " queer " , que , par paresse et lâcheté , les traducteurs francophones déclarent intraduisible . Je propose : " indifférentiant ( e ) " .

Si quelqu'un a une autre idée , elle est bienvenue .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_queer

Vous aurez remarqué , Bibiane , que ni wikipedia ni personne n'ose traduire " queer " .

Le dernier numéro de " Le Monde -Dossiers et Documents n° 431 Juin 2013 " expose un bon article ( Frédéric Joignot , Le Monde 2 , 21 juin 2004 ) sur le mouvement " queer "
mais pense un peu trop facilement , que le mot est intraduisible :

" [...] De Michel Foucault au queer ?

Un mouvement philosophique , politique et littéraire revendique une humanité " au-delà des genres " , c'est le queer - traduisez " étrange " , " iconoclaste " , " excentrique " , et , " péjorativement " homosexuel " .

Pour le queer , l'amour et la jouissance n'ont pas de genre ( quand Proust parle d'Albertine , nous savons qu'il parle d'Albert , et cela ne change rien ) .

Ce courant a été inspiré par la critique de Michel Foucault sur la domination hétérosexuelle et le marquage homme/femme . Il s'est développé chez les radicaux américains ( dont Judith Butler ) et européens
( Monique Wittig , Rosi Braidotti , la revue Multitudes ) se réclamant d'une polysexualité .

Pour le courant queer , cité pendant les débats de la Cité des Sciences , se qualifier de " femme " ou d' " homme " ne signifie rien quant à la sexualité et le genre que se choisit une personne .

Pour le queer , le genre sexuel est un jeu , une parodie , un travestissement , jamais une identité naturelle ou politique . Un ou une queer pourra , quel que soit son sexe , faire un mariage gay , jouer à l'homme au travail , et se travestir le soir . " .



Je maintiens ma proposition de traduction : " indifférentiant-e- .

Tentatives inadéquates , à mon humble avis . Allosexuel et altersexuel renverraient à la notion de nature , ce que n'admettent pas les queers . Le terme " indifférentiant-e-(s) " ( néologisme ) rend compte de l'activité transformatrice que veulent exercer ces théoricien(ne)s sur l'individu et la société . Je proposerais " indifférentianisme " pour la philosophie queer et " indifférentiance " pour l'attitude pratique .

Dans Juges 19 , est décrit , à mon avis , un exemple d'indifférentiance chez les benjaminites de Gibea . Elle mène à une guerre intertribale .

Pourquoi vouloir à tout prix trouver une traduction française ?

Ce n'est pas là l'important du propos à ce qu'il me semble..
En lisant le texte ne comprenons-nous pas de quoi il s'agit ?

L'idée fondamentale c'est de "déconstruire" toute identité définie objectivement, au point où on voit déjà poindre qu'il ne faudrait pas révéler à l'enfant de quel sexe il est, et de promouvoir le totalement subjectif.

Autant de genres qu'il y a de "sentis" au final.

Est-ce qu'on peut vraiment associer cela à la Parole qui dit que "le Bon Berger connait ses brebis une à une" (donc chacune est justifiée de laisser libre cours à son "senti" )?
Ça me semblerait un peu risqué de l'affirmer d'emblée.

Il y a quand même une différence entre la théorie du genre et le mouvement queer .

Pour la première , la distinction homme/femme la plus répandue est une construction sociale .

" Le premier à imposer ce constat fut l'anthropologue britannique Edward E. Evans-Pritchard .

" Il avait étudié au Soudan l'ethnie des Azandé , avant et pendant la seconde guerre mondiale .
Il ne publia ses travaux qu'en 1970 " , raconte Mme Handman . L'article , resté célèbre , relate que les guerriers azandé , avant la colonisation européenne , avaient pour coutume d'épouser de jeunes garçons jusqu'à ce que la richesse acquise au cours de leurs razzias leur permit d'accéder à une femme . Le jeune garçon , appelé " ma femme " par son mari , lui rendait tous les services - y compris sexuels - que lui aurait rendus une compagne . Une fois que son mari le quittait pour s'unir à une femme , il pouvait à son tour épouser un jeune garçon et ainsi de suite . ... "
( Catherine Vincent - 4 août 2009 - article repris dans Le Monde . Dossiers et documents n° 431 de juin 2013 ) .

Pour les indifférenciant-e-s du mouvement queer , ( si j'ai bien compris ) il s'agit de s'affranchir , secrètement ou ouvertement suivant les circonstances , de toute contrainte sociale ( pas seulement sexuelle ) .

À propos de Juges 19:

«En ces jours-là il n'y avait pas de roi en Israël ; chacun faisait ce qui lui plaisait.»

Cette finale du livre des Juges, qui apparait aussi au chapitre 17, semble assez bien résumer l'esprit subjectif qui règne parmi le monde d'aujourd'hui imbu de subjectivisme, qui d'ailleurs pollue les dites "sciences" bibliques jusque dans les universités et chaires oecuméniques d'aujourd'hui...

Cette phrase encadre un événement décrit en Juges 19 et ss, qui est arrivé à la tribu des Benjaminites suite au viol collectif d'une femme qui a été laissée pour morte, et ensuite démembrée par son mari qui en distribua les membres aux 12 coins du pays (les 12 tribus). Ce qui conduit les frères d'Israël à exercer une action punitive contre les Benjaminites. (Ça vaut la peine d'aller lire le texte au complet pour comprendre l'argument).

Or, il y a (au moins) deux façons différentes de lire ce texte.

1- Soit une lecture spirituelle, qui était sans doute dans l'idée du scripteur biblique. Dans cette façon de voir, la femme est une allégorie de l'âme qui est malmenée, qui "est offerte" aux brigands et aux violeurs (d'âme) (qu'on pourrait assimiler aux passions), et non dirigée vers son Dieu. C'est l'anarchie et le malheur car «En ces jours-là il n'y avait pas de roi en Israël ; chacun faisait ce qui lui plaisait.»

2- Soit une lecture littérale doublée d'une relecture personnelle qui dit "la maltraitance des femmes est donc la volonté de Dieu, et moi je m'indigne, et je donne une parole personnelle à la femme". Cette lecture du "chacun à son subjectivisme" découle et représente bien qu'aujourd'hui aussi «il n'y a pas de roi (en Israël) ; chacun fait ce qui lui plait.»

Or le théorie queer, du genre, les lobbies gay, transgenres, neutres, etc.. et je dirais d'un assez large consensus de la population va dans ce sens du subjectivisme "où il n'y a plus de roi". Cela (ce viol de l'âme) conduira inévitablement à l'anarchie spirituelle et concrète aussi.

Ce que vous dites est intéressant Bibiane, "plus de roi" c'est aussi plus de transcendance, la promotion d'une "égalité" qui dépasse nettement le cadre juridique et vient faire sont terrain dans le domaine de l'anthropologie. Cela doit faire plusieurs semaines qui je fouille et discute ici et là de la "théorie du genre". Toutefois il y a un piège avec elle, c'est qu'elle n'est pas totalement fausse et la rejeter en bloc, c'est la renforcer. Tout mensonge parfait se voit toujours introduit par une vérité.

Bibiane a écrit:

À propos de Juges 19:

«En ces jours-là il n'y avait pas de roi en Israël ; chacun faisait ce qui lui plaisait.»

Cette finale du livre des Juges, qui apparait aussi au chapitre 17, semble assez bien résumer l'esprit subjectif qui règne parmi le monde d'aujourd'hui imbu de subjectivisme, qui d'ailleurs pollue les dites "sciences" bibliques jusque dans les universités et chaires oecuméniques d'aujourd'hui...

Cette phrase encadre un événement décrit en Juges 19 et ss, qui est arrivé à la tribu des Benjaminites suite au viol collectif d'une femme qui a été laissée pour morte, et ensuite démembrée par son mari qui en distribua les membres aux 12 coins du pays (les 12 tribus). Ce qui conduit les frères d'Israël à exercer une action punitive contre les Benjaminites. (Ça vaut la peine d'aller lire le texte au complet pour comprendre l'argument).

Or, il y a (au moins) deux façons différentes de lire ce texte.

...

Merci , Bibiane . Il faut noter que c'est d'abord un homme , un lévite , que les gens de Gibea veulent violer . La femme leur est livrée comme " objet de remplacement " .

LA THEORIE DU GENDER DEVIENT UN MENSONGE OFFICIEL:

http://radix.ecclesiae.pagesperso-orange.fr/inf.desinfo.gender.html