(Los Angeles) Une école secondaire du Texas oblige ses 4200 élèves à porter une puce électronique qui permet de déterminer leur position, une nouvelle politique qui soulève les critiques des groupes de défense des libertés individuelles, rapporte notre correspondant.
La puce est minuscule, plus petite que l’ongle de l’auriculaire. Insérée dans une épinglette, elle émet un signal qui permet à la direction de l’école secondaire John Jay High, à San Antonio, au Texas, de savoir où chacun de ses 4200 élèves se trouve dans le campus.
Implanté cet automne, le système est obligatoire. Plus tôt ce mois-ci, Andrea Hernandez, une élève de l’école, a été expulsée après avoir refusé de porter la puce sur elle pour des motifs religieux. (…)
La raison de cette innovation est simple: augmenter les revenus de l’école.
Les écoles du Texas reçoivent du financement en fonction du nombre d’élèves présents en classe chaque jour. Les présences sont prises chaque matin, mais des élèves peuvent parfois être ailleurs dans l’établissement ou en retard. Avec la puce, on peut prouver que chaque élève est à l’école durant la journée, et donc recevoir les fonds.
Actuellement à l’étude dans une seule école, le projet pourrait bientôt s’étendre à l’ensemble des 112 établissements de la commission scolaire Northside Independent et toucher ainsi 100 000 élèves texans.
Les coûts du projet sont évalués à 500 000$. La commission scolaire estime pouvoir recevoir 1,7 million en fonds supplémentaires grâce à la prise de présence plus précise que permet le système. (…)
Pour Mlle Hernandez et sa famille, des chrétiens évangéliques, le port d’une puce contrevient à un passage du Livre de l’Apocalypse, dans lequel il est question du diable qui inscrit un numéro sur «la main droite ou le front» des gens.
La direction de l’école a offert à Mlle Hernandez de retirer discrètement la puce de son épinglette pour régler la question. L’élève a refusé. (…)
«La commission scolaire dit que c’est pour la sécurité et le bien-être des élèves. Or, les écoles secondaires de San Antonio sont extrêmement sûres, plus sûres que la ville en général. Mon opinion, c’est que tout ça n’est finalement qu’une question d’argent.» [ndlr : John W. Whitehead, avocat et président-fondateur de l'Institut Rutherford]
SOURCE : http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201211/28/01-4598433-dans-une-ecole-texane-cest-la-puce-ou-la-porte.php
(Merci à Bibliothèquedecombat)
« Et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, prenaient une marque à la main droite, ou au front.
Et personne ne pouvait acheter ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom.
C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
Apocalypse de Saint Jean, Chapitre 13, Versets 17-18