Psychanalyse et nouvel âge: le surmoi

Bonjour,

Dans la psychanalyse, le surmoi empêche le ça d'accéder à la conscience.

Dans le nouvel âge, le surmoi est un ange qui plane au-dessus de la personne. Il sert de guide.

Comment cette notion de surmoi (super ego) s'est transformé depuis 100 ans de la psychanalyse au nouvel âge? Je suis bien curieux.

Voici une image typique du surmoi dans le nouvel âge:

Le surmoi de Freud n'empêche pas toutes les pulsions du ça d'arriver à la conscience.
Le surmoi est une autorité morale intériorisée qui juge quelle pulsion est acceptable par le moi.
Ce qui n'est pas acceptable est refoulé avant que ce soit devenu conscient.

C'est comme les automatismes de la marche, on est pas conscient de tous les mécanismes cérébraux qui entrent en jeu pour marcher. Le surmoi évite les conflits et arbitrages incessants avec soi-même. Dans le meilleur des cas le surmoi est conscientisable si on le désire tandis que dans le pire des cas le surmoi est un tyran inconscient et aliénant.

Votre surmoi new-âge correspondrait plutôt à l'idéal du moi.

Ces notions psychanalytiques ne me plaisent pas tellement car elles se cantonnent à l'individu seul alors que les notions religieuses font des ponts entre l'individu, le collectif et l'universel.