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 Chemin de joie non de peine

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Vincent01

Vincent01


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Chemin de joie non de peine Empty
MessageSujet: Chemin de joie non de peine   Chemin de joie non de peine Empty1/6/2012, 09:59

J'ai trouvé ceci et je le partage avec vous car malgré mes fautes sa me donne d'avantage espoir alors je vous le fait partager.

Citation :
La Tristesse

La tristesse n'est jamais bien loin de nous. C'est un sentiment qui habite même en nous; il loge, pour ainsi dire, dans cette région obscure de notre âme, où nos attentes de lumière et de chaleur, de bien-être et d'affection, de paix et de joie ne sont pas comblés, ou peut-être frustrés, ou pis encore combattus. Dans notre condition humaine actuelle, la tristesse se tient à l'arrière-plan de la scène de notre vie, prête à prendre le devant de la scène au moindre évènement pénible.

Le sentiment de tristesse vivement ressenti se manifeste ordinairement par les larmes, comme nous l'avons sans doute tous éprouvé à l'occasion de deuils. Les larmes sont un language universel de la nature humaine, mais elles n'expriment pas toujours la tristesse : elles peuvent aussi bien exprimer de fortes émotions d'admiration, de joie, d'amour. Par ses larmes, le petit enfant dit simplement ses besoins, c'est-à-dire sa faim, sa soif, ses malaises, ses souffrances; ses larmes, ses sourires, ses petits cris sont ses premiers mots. Avant l'éveil de sa conscience, les larmes d'un tout-petit ne sont pas l'expression d'un sentiment de tristesse : elles manifestent plutôt des besoins physiques et affectifs. Mais c'est parfois à un âge très tendre qu'un enfant commence à éprouver de véritables sentiments de tristesse ; déjà son âme souffre, et a conscience de souffrir la blessure que lui inflige tantôt un deuil, tantôt un rejet affectif, tantôt un acte de violence, tantôt un danger menaçant, tantôt une profonde insécurité etc. Les maux qui frappent toute personne consciente engendrent naturellement en elle un sentiment de tristesse. Les amis sont véritablement amis, lorsqu'ils sont capables de partager mutuellement et leurs joies et leurs peines. En tout cela, la tristesse n'a rien qui ne soit conforme à la nature, et donc rien qui soit désordonné. Saint Augustin ne revendiquait-il pas le droit de pleurer publiquement sa mère bien-aimée, elle qui avait tant pleuré son fils spirituellement mort ? Il la pleurait visiblement, mais sa tristesse de fils désolé était pleine de cette merveilleuse consolation que la foi et l'espérance donnent aux âmes chrétiennes.

S'il est parfois tout à fait naturel, et en ce sens, normal de s'attrister, il n'est pas du tout normal d'être habituellement tristes, et encore moins de cultiver la tristesse. Une société marquée par la tristesse est une société gravement malade. En 1958, j'eus l'occasion de traverser le mur de Berlin, et de constater comment la ville de Berlin-est, communiste à cette époque, était triste ; comment la tristesse se lisait sur la plupart des visages. Par ailleurs, un peu plus tard dans les années 60, visitant le nord-est du Brésil, où il y avait beaucoup de gens très pauvres, je fus frappé par leur joie communicative, venant sans doute de leur foi chrétienne.

Depuis quelques décades, s'est établie en Occident une culture de la tristesse, surtout dans la musique et la peinture. Quand ces arts laissent dans l'âme un arrière-goût de tristesse, c'est un signe que l'âme est frustrée dans sa quête de beauté et de vérité, auxquelles elle aspire naturellement : frustrée, et par conséquent blessée au plus intime d'elle-même.

C'est que nous ne sommes pas faits pour la tristesse, bien que nous ne puissions y échapper à certains moments de notre vie. L'homme n'a pas été créé par Dieu pour mener une vie triste, mais bien plutôt une vie heureuse. En réalité, Dieu nous a créés à son image et ressemblance pour que nous puissions participer, déjà sur terre, à son propre bonheur, et qu'après l'épreuve de notre pèlerinage terrestre, nous puissions entrer dans sa joie infinie.

Voyons maintenant :

1. la nature de la tristesse
2. quelles en sont les espèces
3. en quoi consiste la maladie de la tristesse
4. quelles sont les causes principales de cette maladie
5. quels en sont les effets
6. quels en sont les remèdes les plus efficaces

En guise de conclusion, nous dirons quelques mots du principe et fondement de la joie chrétienne.

Puis la magnifique et très belle conclusion :
Citation :
Conclusion

Terminons en disant quelques mots sur la source de notre joie. Le Père Gabriel Amorth, célèbre exorciste de Rome écrit : Le croyant, convaincu qu'il vit en présence de la Sainte Trinité et qu'il l'a en lui, sait qu'il est constamment assisté par une Mère qui est la Mère de Dieu; il sait qu'il peut toujours compter sur l'appui des anges et des saints. Comment pourrait-il alors se sentir seul, ou abandonné ou opprimé par le mal ? Dans la vie du croyant, il y aura toujours place pour la douleur, car c'est la voie de la Croix qui nous sauve, mais il n'y aura jamais place pour la tristesse. Il est toujours prêt à témoigner à quiconque l'interrroge de l'espoir qui le soutient.

Le principe et le fondement de la joie chrétienne, qui doit toujours dominer dans notre âme, c'est la joie de la victoire de Jésus Ressuscité en nous, qui est promise à notre foi. Joie de la victoire sur le mal, c'est-à-dire sur le péché et ses conséquences. Joie de la victoire sur Satan, le père du mensonge. Joie de la victoire sur les erreurs du monde, c'est-à-dire sur les fausses sciences et les fausses sagesses, qui s'opposent à la vérité et à la sagesse de Jésus-Christ.

Le Coeur ouvert de Jésus crucifié et ressuscité est la souce vive d'où jaillit la joie infinie de Dieu sur les âmes qui croient en Lui. Cette source de joie divine, actuellement jaillissante au sein de l'Église, communiquera toujours aux pauvres âmes languissantes toute la fraîcheur et la pureté du premier matin du monde.

Le Coeur immaculé de Marie nous relie immédiatement à cette source première de la grâce et de la joie qu'est le Coeur de Jésus. Elle est la première croyante, celle qui, la première, a remporté une parfaite victoire sur le mal, sur Satan, sur tous les mensonges et toutes les erreurs. C'est pourquoi, en son Coeur immaculé s'est écoulée la joie infinie du Coeur de Jésus. Son Coeur immaculé est devenu ainsi non seulement le réservoir de toutes les grâces, mais le grand canal de leur dispensation au monde. C'est par Elle que Jésus nous donne sa joie, car c'est par Elle que Jésus se donne lui-même à nous.

Après la Vierge Marie, et en lien de dépendance d'elle - la pleine de grâce - les anges et les saints, ces grands amis de Dieu, qui entretiennent avec Jésus une relation d'intimité et même de parenté spirituelle, sont autant de sources secondaires de joie pour le monde : sources rattachées à la source première de la joie, qui est le Coeur de Jésus par le Coeur de Marie.

A notre divin Sauveur, et à sa très sainte Mère et notre Mère, qui travaillent sans cesse pour notre bonheur, au sein de l'Église, toute reconnaissance, honneur et gloire ! *

Saint Thomas d'Aquin traite de la tristesse dans la Somme Théologique, 1a-2ae, qu. 35 à 38.

Les citations de Thomas de Célano sont tirées de Vie de saint François, les éditions franciscaines, Paris 1967, p.261.

Les textes de saint François de Sales proviennent de son Introduction à la vie dévote, 4° partie, ch. XII

Le texte du Père Gabriel Amorth est tiré de Un exorciste raconte, éd. François Xavier de Guibert, Paris 1997, p.44

source : http://www.lumenc.org/maltristesse.php

_________________
Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres. Jésus Christ
Shemaʿ Yisrā'ēl YHWH elohénou YHWH eḥāḏ (« écoute Israël, l'Eternel [est] notre D.ieu, l'Eternel [est] un »),

Foi+Espoir+Amour.
L'amour a une voix, L'amour a un Nom, JESUS, JESUS

L'Eglise, dit Bossuet, c'est << Jésus-Christ répandu et communiqué >>.
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