- Louis a écrit:
- Merci Arnaud : c'est donc la philosophie du moindre mal.
Est-ce que saint Thomas en parlait ?
Dans le CEC et la doctrine sociale de l'Eglise, ce n'est pas explicite, à part le droit à la légitime défense et le devoir à protéger les innocents.
Non, saint Thomas n'en parle pas et le Magistère évite aussi ce sujet car ils restent uniquement dans la "philosophia perennis".
Je vous donne un exemple :
Document du Magistère : "La torture est un mal. Il faut toujours la bannir". voilà le domaine où se situe le Magistère.
Maintenant, si un criminel se vente d'avoir entrer vivant un enfant et refuse d'en dire le lieu, si il y a urgence et qu'on tient ce criminel, QUI POURRA DIRE : "Je lui donne une tasse de thé et je discute calmement, en lui laissant les moment légaux de repos" ?
C'est impossible. Dans un tel cas, après avoir tout tenter, quel homme au monde ne le fera pas parler par tous les moyens ?
Il faut donc être très conscient que le Magistère est universel et sans mains et qu'il vise à éclairer la conscience.
Mais que, dans la vie concrète, on a des mains et on doit souvent choir entre le mal et le moindre mal.
Le pape a essayé d'aborder récemment de manière PASTORALE la nécessité du préservatif en cas de vagabondage sexuel ! Les journalistes ont tout de suite titré : "Le Magistère change enfin la doctrine".
N'importe quoi ! D'où la prudence du pape !
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Arnaud