| | Mourir dans l'indignité... | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 18:21 | |
| Commission parlementaire : oui à l'euthanasie, si elle est bien encadrée
Maryse Gaudreault, présidente de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, a exposé à Québec les recommandations de la commission. Mais auparavant, elle a expliqué le cheminement de la commission depuis sa création le 4 décembre 2009.
Les membres de la commission ont consulté en tout 32 experts en médecine, en droit, en psychologie, en éthique et en sociologie. Ils ont également sillonné huit villes du Québec pour rencontrer les citoyens pour débattre avec eux sur cette question.
La commission a reçu 16 000 commentaires de citoyens sous différentes formes (courriels, lettres, mémoires, etc...).
Mme Gaudreault a par la suite résumé les 24 recommandations de la commission.
Pour obtenir une aide médicale à mourir, il faut résider au Québec, être majeur et apte à consentir à des soins au regard de la loi.
Il faut que la personne exprime elle-même la demande à la suite d'une prise de décision libre et éclairée.
La personne doit être atteinte d'une maladie grave et incurable et que la situation médicale de la personne se caractérise par une déchéance avancée de ses capacités sans perspective d'amélioration. Que la personne éprouve des souffrances constantes, insupportables.
La demande doit être déposée par un formulaire signé. Le médecin traitant doit consulter un autre médecin sur les critères de recevabilité de la demande.
Le médecin traitant doit par la suite signer une déclaration formelle d'aide médicale à mourir.
Par ailleurs, la commission met l'accent sur la question des soins palliatifs.
Parmi ses recommandations, la commission avance que le ministère de la Santé devrait privilégier les soins palliatifs à domicile. Selon la commission, tout le monde devrait pouvoir recevoir ces soins au Québec et que tous les établissements de santé devraient fournir ces soins.
La commission recommande enfin au Collège des médecins de rédiger un guide d'exercice et des normes de déontologie relatif à la sédation palliative.
La commission regroupait 12 députés de toutes les formations politiques.
Le rapport de la commission parlementaire
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/03/22/002-depot-rapport-mourir-dans-la-dignite.shtml?Authorized=1&AuthenticationKey=2_8_12498a1b-7f21-4c29-a098-09cdea20dfbe.pnmdjjihdien#commentaires |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 18:23 | |
| Jean Paul II sur l'euthanasie: - Evangelium Vitae a écrit:
- Spoiler:
« C'est moi qui fais mourir et qui fais vivre » (Dt 32, 39): le drame de l'euthanasie
64. Au terme de l'existence, l'homme se trouve placé en face du mystère de la mort. En raison des progrès de la médecine et dans un contexte culturel souvent fermé à la transcendance, l'expérience de la mort présente actuellement certains aspects nouveaux. En effet, lorsque prévaut la tendance à n'apprécier la vie que dans la mesure où elle apporte du plaisir et du bien-être, la souffrance apparaît comme un échec insupportable dont il faut se libérer à tout prix. La mort, tenue pour « absurde » si elle interrompt soudainement une vie encore ouverte à un avenir riche d'expériences intéressantes à faire, devient au contraire une « libération revendiquée » quand l'existence est considérée comme dépourvue de sens dès lors qu'elle est plongée dans la douleur et inexorablement vouée à des souffrances de plus en plus aiguës.
En outre, en refusant ou en oubliant son rapport fondamental avec Dieu, l'homme pense être pour lui-même critère et norme, et il estime aussi avoir le droit de demander à la société de lui garantir la possibilité et les moyens de décider de sa vie dans une pleine et totale autonomie. C'est en particulier l'homme des pays développés qui se comporte ainsi; il se sent porté à cette attitude par les progrès constants de la médecine et de ses techniques toujours plus avancées. Par des procédés et des machines extrêmement sophistiqués, la science et la pratique médicales sont maintenant en mesure non seulement de résoudre des cas auparavant insolubles et d'alléger ou d'éliminer la douleur, mais encore de maintenir et de prolonger la vie jusque dans des cas d'extrême faiblesse, de réanimer artificiellement des personnes dont les fonctions biologiques élémentaires ont été atteintes par suite de traumatismes soudains et d'intervenir pour rendre disponibles des organes en vue de leur transplantation.
Dans ce contexte, la tentation de l'euthanasie se fait toujours plus forte, c'est-à-dire la tentation de se rendre maître de la mort en la provoquant par anticipation et en mettant fin ainsi « en douceur » à sa propre vie ou à la vie d'autrui. Cette attitude, qui pourrait paraître logique et humaine, se révèle en réalité absurde et inhumaine, si on la considère dans toute sa profondeur. Nous sommes là devant l'un des symptômes les plus alarmants de la « culture de mort », laquelle progresse surtout dans les sociétés du bien-être, caractérisées par une mentalité utilitariste qui fait apparaître très lourd et insupportable le nombre croissant des personnes âgées et diminuées. Celles-ci sont très souvent séparées de leur famille et de la société, qui s'organisent presque exclusivement en fonction de critères d'efficacité productive, selon lesquels une incapacité irréversible prive une vie de toute valeur.
65. Pour porter un jugement moral correct sur l'euthanasie, il faut avant tout la définir clairement. Par euthanasie au sens strict, on doit entendre une action ou une omission qui, de soi et dans l'intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur. « L'euthanasie se situe donc au niveau des intentions et à celui des procédés employés ». 76
Il faut distinguer de l'euthanasie la décision de renoncer à ce qu'on appelle l'« acharnement thérapeutique », c'est-à-dire à certaines interventions médicales qui ne conviennent plus à la situation réelle du malade, parce qu'elles sont désormais disproportionnées par rapport aux résultats que l'on pourrait espérer ou encore parce qu'elles sont trop lourdes pour lui et pour sa famille. Dans ces situations, lorsque la mort s'annonce imminente et inévitable, on peut en conscience « renoncer à des traitements qui ne procureraient qu'un sursis précaire et pénible de la vie, sans interrompre pourtant les soins normaux dus au malade en pareil cas ». 77 Il est certain que l'obligation morale de se soigner et de se faire soigner existe, mais cette obligation doit être confrontée aux situations concrètes; c'est-à-dire qu'il faut déterminer si les moyens thérapeutiques dont on dispose sont objectivement en proportion avec les perspectives d'amélioration. Le renoncement à des moyens extraordinaires ou disproportionnés n'est pas équivalent au suicide ou à l'euthanasie; il traduit plutôt l'acceptation de la condition humaine devant la mort. 78
Dans la médecine moderne, ce qu'on appelle les « soins palliatifs » prend une particulière importance; ces soins sont destinés à rendre la souffrance plus supportable dans la phase finale de la maladie et à rendre possible en même temps pour le patient un accompagnement humain approprié. Dans ce cadre se situe, entre autres, le problème de la licéité du recours aux divers types d'analgésiques et de sédatifs pour soulager la douleur du malade, lorsque leur usage comporte le risque d'abréger sa vie. De fait, si l'on peut juger digne d'éloge la personne qui accepte volontairement de souffrir en renonçant à des interventions anti-douleur pour garder toute sa lucidité et, si elle est croyante, pour participer de manière consciente à la Passion du Seigneur, un tel comportement « héroïque » ne peut être considéré comme un devoir pour tous. Pie XII avait déjà déclaré qu'il est licite de supprimer la douleur au moyen de narcotiques, même avec pour effet d'amoindrir la conscience et d'abréger la vie, « s'il n'existe pas d'autres moyens, et si, dans les circonstances données, cela n'empêche pas l'accomplissement d'autres devoirs religieux et moraux ». 79 Dans ce cas, en effet, la mort n'est pas voulue ou recherchée, bien que pour des motifs raisonnables on en courre le risque: on veut simplement atténuer la douleur de manière efficace en recourant aux analgésiques dont la médecine permet de disposer. Toutefois, « il ne faut pas, sans raisons graves, priver le mourant de la conscience de soi »: 80 à l'approche de la mort, les hommes doivent être en mesure de pouvoir satisfaire à leurs obligations morales et familiales, et ils doivent surtout pouvoir se préparer en pleine conscience à leur rencontre définitive avec Dieu.
Ces distinctions étant faites, en conformité avec le Magistère de mes Prédécesseurs 81 et en communion avec les Evêques de l'Eglise catholique, je confirme que l'euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite; elle est transmise par la Tradition de l'Eglise et enseignée par le Magistère ordinaire et universel. 82
Une telle pratique comporte, suivant les circonstances, la malice propre au suicide ou à l'homicide.
66. Or, le suicide est toujours moralement inacceptable, au même titre que l'homicide. La tradition de l'Eglise l'a toujours refusé, le considérant comme un choix gravement mauvais. 83 Bien que certains conditionnements psychologiques, culturels et sociaux puissent porter à accomplir un geste qui contredit aussi radicalement l'inclination innée de chacun à la vie, atténuant ou supprimant la responsabilité personnelle, le suicide, du point de vue objectif, est un acte gravement immoral, parce qu'il comporte le refus de l'amour envers soi-même et le renoncement aux devoirs de justice et de charité envers le prochain, envers les différentes communautés dont on fait partie et envers la société dans son ensemble. 84 En son principe le plus profond, il constitue un refus de la souveraineté absolue de Dieu sur la vie et sur la mort, telle que la proclamait la prière de l'antique sage d'Israël: « C'est toi qui as pouvoir sur la vie et sur la mort, qui fais descendre aux portes de l'Hadès et en fais remonter » (Sg 16, 13; cf. Tb 13, 2).
Partager l'intention suicidaire d'une autre personne et l'aider à la réaliser, par ce qu'on appelle le « suicide assisté », signifie que l'on se fait collaborateur, et parfois soi-même acteur, d'une injustice qui ne peut jamais être justifiée, même si cela répond à une demande. « Il n'est jamais licite — écrit saint Augustin avec une surprenante actualité — de tuer un autre, même s'il le voulait, et plus encore s'il le demandait parce que, suspendu entre la vie et la mort, il supplie d'être aidé à libérer son âme qui lutte contre les liens du corps et désire s'en détacher; même si le malade n'était plus en état de vivre cela n'est pas licite ». 85 Alors même que le motif n'est pas le refus égoïste de porter la charge de l'existence de celui qui souffre, on doit dire de l'euthanasie qu'elle est une fausse pitié, et plus encore une inquiétante « perversion » de la pitié: en effet, la vraie « compassion » rend solidaire de la souffrance d'autrui, mais elle ne supprime pas celui dont on ne peut supporter la souffrance. Le geste de l'euthanasie paraît d'autant plus une perversion qu'il est accompli par ceux qui — comme la famille — devraient assister leur proche avec patience et avec amour, ou par ceux qui, en raison de leur profession, comme les médecins, devraient précisément soigner le malade même dans les conditions de fin de vie les plus pénibles.
Le choix de l'euthanasie devient plus grave lorsqu'il se définit comme un homicide que des tiers pratiquent sur une personne qui ne l'a aucunement demandé et qui n'y a jamais donné aucun consentement. On atteint ensuite le sommet de l'arbitraire et de l'injustice lorsque certaines personnes, médecins ou législateurs, s'arrogent le pouvoir de décider qui doit vivre et qui doit mourir. Cela reproduit la tentation de l'Eden: devenir comme Dieu, « connaître le bien et le mal » (cf. Gn 3, 5). Mais Dieu seul a le pouvoir de faire mourir et de faire vivre: « C'est moi qui fais mourir et qui fais vivre » (Dt 32, 39; cf. 2 R 5, 7; 1 S 2, 6). Il fait toujours usage de ce pouvoir selon un dessein de sagesse et d'amour, et seulement ainsi. Quand l'homme usurpe ce pouvoir, dominé par une logique insensée et égoïste, l'usage qu'il en fait le conduit inévitablement à l'injustice et à la mort. La vie du plus faible est alors mise entre les mains du plus fort; dans la société, on perd le sens de la justice et l'on mine à sa racine la confiance mutuelle, fondement de tout rapport vrai entre les personnes.
67. Tout autre est au contraire la voie de l'amour et de la vraie pitié, que notre commune humanité requiert et que la foi au Christ Rédempteur, mort et ressuscité, éclaire de nouvelles motivations. La demande qui monte du cœur de l'homme dans sa suprême confrontation avec la souffrance et la mort, spécialement quand il est tenté de se renfermer dans le désespoir et presque de s'y anéantir, est surtout une demande d'accompagnement, de solidarité et de soutien dans l'épreuve. C'est un appel à l'aide pour continuer d'espérer, lorsque tous les espoirs humains disparaissent. Ainsi que nous l'a rappelé le Concile Vatican II, « c'est en face de la mort que l'énigme de la condition humaine atteint son sommet » pour l'homme; et pourtant « c'est par une inspiration juste de son cœur qu'il rejette et refuse cette ruine totale et ce définitif échec de sa personne. Le germe d'éternité qu'il porte en lui, irréductible à la seule matière, s'insurge contre la mort ». 86
Cette répulsion naturelle devant la mort est éclairée et ce germe d'espérance en l'immortalité est accompli par la foi chrétienne, qui promet et permet de participer à la victoire du Christ ressuscité, la victoire de Celui qui, par sa mort rédemptrice, a libéré l'homme de la mort, rétribution du péché (cf. Rm 6, 23), et lui a donné l'Esprit, gage de résurrection et de vie (cf. Rm 8, 11). La certitude de l'immortalité future etl'espérance de la résurrection promise projettent une lumière nouvelle sur le mystère de la souffrance et de la mort; elles mettent au cœur du croyant une force extraordinaire pour s'en remettre au dessein de Dieu.
L'Apôtre Paul a traduit cette conception nouvelle sous la forme de l'appartenance radicale au Seigneur, qui concerne l'homme dans toutes les situations: « Nul d'entre nous ne vit pour soi- même, comme nul ne meurt pour soi-même; si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Donc, dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur » (Rm 14, 7-8). Mourir pour le Seigneur signifie vivre sa mort comme un acte suprême d'obéissance au Père (cf. Ph 2, 8), en acceptant de l'accueillir à l'« heure » voulue et choisie par lui (cf. Jn 13, 1), qui seul peut dire quand est achevé notre chemin terrestre. Vivre pour le Seigneur signifie aussi reconnaître que la souffrance, demeurant en elle-même un mal et une épreuve, peut toujours devenir une source de bien. Elle le devient si elle est vécue par amour et avec amour, comme participation à la souffrance même du Christ crucifié, par don gratuit de Dieu et par choix personnel libre. Ainsi, celui qui vit sa souffrance dans le Seigneur lui est plus pleinement conformé (cf. Ph 3, 10; 1 P 2, 21) et est intimement associé à son œuvre rédemptrice pour l'Eglise et pour l'humanité. 87 C'est là l'expérience de l'Apôtre que toute personne qui souffre est appelée à revivre: « Je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Eglise » (Col 1, 24).
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 18:39 | |
| Comme j'écrivais dans les commentaires suite à l'article plus haut, notre société a terriblement mal à l'âme, pas étonnant que certains veulent avoir recours à l'euthanasie. Quand on met Dieu de côté, on perd le sens de sa vie et, du coup, celle-ci perd de sa valeur à l'approche de la maladie et de la mort. Stephen Hawking est un astrophysicien de renom et est paralysé depuis 50 ans. Il aurait pu choisir de mourir mais a choisi la vie plutôt que la mort. Et il a fait de sa vie une réussite, malgré son handicap. Et le bienheureux Jean Paul II est un modèle de persévérance dans la souffrance. Il a tenu à vivre jusqu'au bout, dans la dignité et la confiance en Dieu. Notre société est en train de mourir dans l'indignité... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 20:34 | |
| "Mais les impies appellent la mort du geste et de la voix ; la tenant pour amie, pour elle ils se consument, avec elle ils font un pacte, dignes qu'ils sont de lui appartenir." (Sagesse 1, 16) |
| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 22:15 | |
| Les nations ont rejetté Dieu, qui est le maître de la Vie et de la mort.
Elles suivent à présent un autre maître, aveuglées qu'elles sont par une immonde puissance d'égarement.
Le Seigneur les laissera aller jusqu'au bout du suicide, précisément...
Néanmoins, si vous montez un groupe de prière à cette intention, le Seigneur peut avoir pitié et adoucir le châtiment...nous l'avons expérimenté avec les prières publiques pro vies de réparation : on m'a dit récemment que les médecin commençaient à changer de politique, et à dissuader les gens en ce qui concerne l'ivg...
Espérance, foi, charité, Seigneur, prend pitié ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 22:32 | |
| - julia a écrit:
- on m'a dit récemment que les médecin commençaient à changer de politique, et à dissuader les gens en ce qui concerne l'ivg...
Nous avons actuellement de jeunes gynécos africains à l'hopital et je peux te garantir qu'ils respectent la vie, sont contre l'ivg et prennent le temps de parler aux femmes. J'en ai vu pas mal sortir de consultation en larmes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 22:33 | |
| Ils ont sans doute un plus grand respect de la vie là-bas, malgré leur misère matérielle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 22:36 | |
| - Simon1976 a écrit:
- Ils ont sans doute un plus grand respect de la vie là-bas, malgré leur misère matérielle.
oui je pense aussi |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 23:28 | |
| L'euthanasie n'est pas un moyen de mourir dans la dignité ! Mourir dans 'l'indignité' est la preuve du mépris des encore vivants dans la solitude, la misère matérielle, etc. Donc, l'euthanasie est un moyen de poursuivre la manière dont les personnes vivent actuellement. Les rues sont jonchées de couvertures, desquelles dépassent des pieds............. Ceux-là, ces personnes là, l'Etat les laisse 'crever' comme des bêtes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 23:30 | |
| Au lieu de mourir dans l'indignité, pourquoi ne pas vivre dans la dignité en reconnaissant que la vie est un don de Dieu et que lui seul peut en disposer ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 23:33 | |
| - Simon1976 a écrit:
- Au lieu de mourir dans l'indignité, pourquoi ne pas vivre dans la dignité en reconnaissant que la vie est un don de Dieu et que lui seul peut en disposer ?
Les belles paroles, ne donnent pas de toits aux gens qui meurent dans la rue. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 22/3/2012, 23:34 | |
| |
| | | panpan-tutu
Messages : 908 Inscription : 10/05/2011
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 23/3/2012, 10:35 | |
| - Citation :
- Les nations ont rejetté Dieu, qui est le maître de la Vie et de la mort.
la vie étaient elles autrefois plus proche de Dieu? lorsque l'Eglise faisait partie prenante du pouvoir en place? les gens s'occupaient des vieillards en fin de vie,oui, ils n'avaient pas le choix. dans les familles aimantes, cela se passait bien sans doute, mais quid des autres? il était probablement heureux qu'on ne procédait pas à l'autopsie de tous les défunts. on aurait été bien étonnés de constater quelques décès prématurés. dans combien de familles les enfants d'autrefois n'étaient que des bouches à nourrir, venant encore agrandir les difficultés qu'une famille avait pour faire face à sa survie.... faut arrêter de croire que c'était mieux avant. dans toutes les générations, il y a eu des gens proches de Dieu et d'autres qui ne l'étaient pas. l'être humain a travers le temps doit toujours lutter contre la barbarie qu'il a en lui, sa peur de l'autre quand il est différent. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 23/3/2012, 21:23 | |
| - Citation :
- Italie : le Groupe interparlementaire pour les valeurs de la vie se développe
Les parlementaires demandent une journée pour la vie et une loi contre l'euthanasie
Antonio Gaspari
ROME, vendredi 23 mars 2012 (ZENIT.org) – Le « Groupe Interparlementaire pour les valeurs de la vie » a annoncé diverses initiatives en faveur de la vie naissante et contre les dérives de la culture euthanasique, lors d’une rencontre organisée à Rome, mardi 20 mars 2012, dans le hall de la commission Santé du Sénat italien. Le sénateur Stefano De Lillo, qui fait partie des promoteurs de l’Association, a annoncé que le Groupe avait dépassé le chiffre de 70 participants, sénateurs et députés confondus. Il a proposé également une série d’initiatives. Première initiative : la demande au président du Sénat de programmer le vote définitif pour l’approbation du décret-loi sur les déclarations anticipées de traitement (DAT). Il s’agit d’une proposition de loi, déjà discutée au Sénat et à la Chambre des députés, pour contrer d’éventuels autres cas d’euthanasie comme celle d’Eluana Englaro. Le sénateur Raffaele Calabrò, premier signataire de la proposition de loi, a expliqué qu’après de nombreuses discussions, amendements et modifications, le décret-loi est à présent au Sénat, dans l’attente du vote décisif pour la promulgation. Bien que le projet de loi voté à la Chambre des députés ne soit pas exactement celui voté par le Sénat en première instance, si l’on n’arrive pas à une conclusion, tout le travail accompli jusqu’ici se révèlerait inutile, selon Raffaele Calabrò. La demande de programmation du vote sur le projet de loi relatif au DAT, a été soutenue également par Domenico Di Virgilio, président des Médecins catholiques. Deuxième initiative : Stefano De Lillo a demandé également la programmation du projet de loi n.2206, relatif aux normes en faveur des travailleurs qui assistent des proches gravement handicapés, déjà voté avec la loi de finances, le 21 mai 2010. Il s’agit d’une loi qui favoriserait la pré-retraite des parents ou enfants qui assistent des personnes handicapées et/ou gravement malades. Troisième initiative : à l’unanimité, les participants souhaitent l’institution d’une Journée nationale pour la Vie, signifiant que le niveau de civilisation d’une nation se mesure par la défense de la vie naissante, comme l’a souligné le sénateur Oreste Tofani. Ignazio Abrignani a demandé la formulation d’une charte des valeurs où la défense de la vie soit le premier des droits de l’homme à proclamer et à défendre. Par ailleurs, le docteur Anna Fusina a soulevé le problème représenté par les pilules abortives comme Ella One et Esmya, dont la libre distribution est objet de discussion. Stefano De Lillo a mentionné à ce sujet une question parlementaire de Mme Paola Binetti, ex-présidente de « Scienza & Vita » (« Science & Vie »), qui dénonçait l’utilisation de certains principes actifs comme abortifs, alors qu’ils étaient à l’origine diffusés pour soigner certaines maladies. C’est en effet ce qui s’est passé pour le Cytotec, initialement utilisé pour soigner l’ulcère et utilisé aujourd’hui comme abortif clandestin, ainsi que l’Ulipristal acétate, utilisé pour le traitement préopératoire des fibromes utérins et à présent principe de base des pilules abortives. Finalement, contre de telles actions favorisant l’avortement, les participants ont réaffirmé la nécessité de défendre la culture de la vie. [Traduit par Anne Kurian]
http://www.zenit.org/article-30441?l=french Au Québec, on veut mourir dans l'indignité, en Italie, on veut vivre dans la dignité ! |
| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... 23/3/2012, 22:13 | |
| Une société qui demande le droit de se suicider, ça en dit long sur son état spirituel.
L'enfer est bel et bien pavé de bonnes intentions...
Notre Dame du Bon Secours, priez pour nous ; ora pro nobis !!! | |
| | | Invité Invité
| | | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Mourir dans l'indignité... | |
| |
| | | | Mourir dans l'indignité... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |