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 Kateri : la première sainte amérindienne

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MessageSujet: Kateri : la première sainte amérindienne   Kateri : la première sainte amérindienne EmptyDim 22 Jan - 13:04

Etats-Unis: passion autour de la première sainte amérindienne (info portail Orange)

Plantée dans un champ gelé de l'Etat de New York, la statue de la jeune Mohawk en passe de devenir la première sainte amérindienne exsude le calme. L'histoire de Kateri Tekakwitha est pourtant celle d'une vie tourmentée, dont les fantômes hantent encore les collines alentour.

Le Vatican a annoncé le mois dernier la prochaine canonisation de cette femme née en 1656 à Ossernenon (aujourd'hui Auriesville dans l'Etat de New York) sur les rives de la rivière Mohawk, et décédée au Canada à 24 ans.

Mark Steed, le frère franciscain qui s'occupe du site consacré à la future sainte à Fonda (nord-est est des Etats-Unis), estime qu'il était grand temps que les Indiens d'Amérique soient ainsi reconnus.

Il travaille avec eux depuis 30 ans. "Ils ont été méprisés, ignorés", dit-il d'une voix douce. Quand un peuple est réprimé, n'importe quelle étoile dans son ciel est un plus", ajoute le religieux de 71 ans.

Pour beaucoup d'Amérindiens, notamment chez les Mohawks et autres tribus iroquoises parsemées le long de la frontière canado-américaine, la canonisation de Kateri aurait dû intervenir il y a longtemps. Mais le Vatican avait besoin d'un miracle certifié pour qu'elle puisse passer du statut de béatifiée (bienheureuse) à celui de canonisée (sainte).

Ses défenseurs ont envoyé le récit de dizaines de miracles: guérison de malades, lévitation d'un homme au-dessus du sol, ou encore sa propre apparition vêtue de peaux de cerfs.

Rien n'avait suffi, jusqu'à ce qu'en 2006, contre toute attente, un petit Amérindien de 11 ans guérisse à Seattle (nord-est des Etats-Unis) de la bactérie mangeuse de chair. Ses parents s'en étaient remis dans leurs prières à Kateri. Le miracle a été certifié le mois dernier par décret promulgué au Vatican par la Congrégation pour la cause des saints, avec l'acccord du pape.

Aucune date n'a encore été annoncée pour la canonisation, mais les adeptes de la future sainte ne cachent pas leur joie.

"Ce sera une célébration de grande ampleur", affirme le petit journal du lieu dédié à Kateri, le Tekakwitha News.

Sa vie est à l'image de la période durant laquelle elle a vécu, marquée par des guerres entre tribus indiennes et l'installation des colons blancs.

Selon l'histoire orale et ce qu'ont raconté des jésuites, elle survit à l'âge de quatre ans à une épidémie de variole, maladie introduite par les Européens, qui la laisse orpheline et malvoyante.

Son village est brûlé par des colons français et des alliés amérindiens. Elle survit, dans un nouveau village construit dans les bois, de l'autre côté de la rivière Mohawk, près du site qui lui est aujourd'hui consacré. C'est là qu'elle est baptisée à l'âge de 20 ans.

Ostracisée par sa tribu, elle s'enfuit alors vers ce qui est aujourd'hui le Canada. Malade, elle soigne les autres et mène une vie d'ascète. A sa mort, selon la légende, les marques de variole disparaissent de son visage.

Mais à Fonda, certains Amérindiens ne sont pas particulièrement admiratifs.

Tom Porter, 67 ans, un fermier à l'ancienne qui vit avec sa famille dans le respect des anciennes croyances indiennes, estime que Kateri a involontairement contribué à la destruction de son peuple. "Elle a été instrumentalisée", dit-il, persuadé qu'elle a probablement été convertie de force.

"Il y avait beaucoup de pauvreté. Les Européens avaient tout détruit, les gens mouraient de faim, s'ils voulaient de l'aide, il leur fallait devenir chrétiens", dit-il. Et il refuse de faire la différence entre la propagation du christianisme et la cruauté mise en oeuvre pour soumettre les Amérindiens.

Frère Mark reconnaît que des péchés "terribles" ont marqué l'histoire de la région, mais depuis son arrivée à Fonda il y a un an, il a tout fait pour créer des liens.

Dans la chapelle de bois consacrée à Kateri, une couverture indienne couvre l'autel. Des raquettes et des peaux de cerfs sont accrochées aux chevrons, des herbes sacrées amérindiennes, tabac et sauge, y sont mises à sécher.

Après son arrivée, il a contacté Tom Porter, et les deux hommes se sont depuis souvent rencontrés. "Il était étonné", raconte le frère Mark.

Ils ne sont pas forcément d'accord, mais s'écoutent.

"C'est un ami", dit aujourd'hui Tom Porter du Franciscain. Et pourtant, ajoute-t-il, "quand j'étais jeune, on n'aurait pas pu trouver quelqu'un qui détestait les prêtres et les religieuses plus que moi".

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MessageSujet: Re: Kateri : la première sainte amérindienne   Kateri : la première sainte amérindienne EmptyDim 22 Jan - 17:47

Very Happy
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Sanctus Germanus

Sanctus Germanus


Masculin Messages : 680
Inscription : 19/01/2012

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MessageSujet: Re: Kateri : la première sainte amérindienne   Kateri : la première sainte amérindienne EmptyJeu 23 Fév - 1:13

Espérance a écrit:


Rien n'avait suffi, jusqu'à ce qu'en 2006, contre toute attente, un petit Amérindien de 11 ans guérisse à Seattle (nord-est des Etats-Unis) de la bactérie mangeuse de chair. Ses parents s'en étaient remis dans leurs prières à Kateri. Le miracle a été certifié le mois dernier par décret promulgué au Vatican par la Congrégation pour la cause des saints, avec l'acccord du pape.


Hourra!


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BoANo1

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MessageSujet: Re: Kateri : la première sainte amérindienne   Kateri : la première sainte amérindienne EmptyJeu 23 Fév - 7:12

cheers

_________________
Evangile selon Matthieu 10:8
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.[img]


mat 5:9 a écrit:
Heureux les artisans de paix, - car ils seront appelés fils de Dieu.

Ta réflexion illustre cette phrase de Jésus : "Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres." (Jean 8,32)
study


Requiescat in Pace.
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MessageSujet: Re: Kateri : la première sainte amérindienne   Kateri : la première sainte amérindienne EmptyJeu 23 Fév - 12:06

SAINTE KATERI TEKAKWITHA
Vierge amérindienne
(morte en 1680)

Le 17 avril 1680, dans un petit village indien de la Nouvelle-France, Kateri Tekakwitha, une humble vierge iroquoise, mourait en odeur de sainteté. Elle avait 24 ans et n'était baptisée que depuis 4 ans.

Née d'un père païen et d'une mère chrétienne, Kateri devint orpheline à l'âge de 4 ans, suite à une épidémie de petite vérole qui, sans l'emporter elle-même, lui laissa une infirmité aux yeux, des marques au visage et une faiblesse générale. Un de ses oncles l'adopta.

Toute jeune encore, bien que vivant en plein milieu païen, Kateri manifestait des dispositions d'âme très exceptionnelles; elle semblait "naturellement chrétienne".

Intelligente, aimable, adroite dans les ouvrages d'art et de luxe, Kateri avait en plus un amour du travail très rare chez la femme indienne. Mais ce qu'on ne pouvait comprendre en elle, c'était son amour inné pour la pureté, le silence et la solitude. On ne la vit jamais assister aux réunions publiques, aux jeux, aux spectacles, aux repas et autres divertissements populaires si fréquents dans ces milieux païens.

À 12 ans, ses parents adoptifs décidèrent de la marier. Elle refusa net et, par la suite, s'obstina dans son refus. Quel scandale! Tout le monde se moqua d'elle et, à partir de ce jour, elle fut durement persécutée.

Dieu envoya des missionnaires au village de Kateri; la jeune iroquoise les rencontra par des circonstances providentielles. Elle écoutait avec avidité leurs instructions, pensait souvent à ce Jésus qui rend les coeurs si bons et les visages si lumineux; elle rêvait de recevoir le Baptême afin d'être chrétienne comme sa mère. Ce grand jour arriva pour elle le 18 avril 1676; elle avait 20 ans.

Déjà magnifiquement préparée par la pratique des vertus, la prière, le sacrifice et la ténacité dans la lutte pour le bien, Kateri fut encore fortifiée par la grâce du Baptême qui lui donna le courage de monter jusqu'au Calvaire.

Nous ne pouvons relater ici toutes les souffrances de la sainte enfant. Qu'il suffise de dire qu'à un moment donné, son existence devint si pénible et les attaques contre sa foi si intenses, qu'avec l'autorisation du missionnaire, Kateri décida de s'enfuir de son village et alla se réfugier à la mission du Sault, près de Montréal. C'est dans cet oasis de ferveur chrétienne qu'elle fut accueillie à bras ouverts. C'est là que se perfectionna sa vertu.

Elle était avide de souffrances. La Passion du Sauveur enflammait son amour et stimulait son énergie. Elle passait des heures en prière, soit au pied du Saint-Sacrement, soit dans la solitude d'un bois.

Encore au Sault, une de ses parentes la pressa de se marier. Tout fut inutile. Elle préférait souffrir les railleries, les privations plutôt que d'y consentir.

Bien plus, elle sollicita du missionnaire la grâce de faire voeu de virginité, tout comme les religieuses qu'elle visita un jour à Ville-Marie. Cette faveur lui fut enfin accordée le 25 mars 1679. Kateri devenait la première vierge Indienne de la Nouvelle-France. Jésus, dont elle était désormais l'épouse, Jésus au Tabernacle, Jésus au Saint-Sacrifice, Jésus dans son coeur par la Sainte Communion, c'était sa vie, son ravissement.

Après bien des maladies et infirmités, Kateri s'éteignit saintement. Ces quelques lignes ne sont qu'un aperçu très sommaire de sainte Kateri. Sa biographie est disponible aux Éditions Magnificat.

Revue Magnificat, avril 1980, p. 73

http://www.magnificat.ca/cal/fran/04-17.htm#kateri
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