| | Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi | |
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Auteur | Message |
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Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 17/11/2011, 16:35 | |
| - Chris Prols a écrit:
Toujours la même erreur, Arnaud.
Ce sont des encycliques dogmatiques qui traitent de la doctrine du Christ-Roi.
Et elles sont toujours d'actualité.
Quant aux chiens policiers, ma parole, vous prenez vraiment l'Eglise pour le parti communiste. Introduction:Avant d'en venir à l'analyse même du père Culat, arrêtons-nous un instant sur la remarque très intéressante de Chris Prols (sédévacantiste). Celle-ci revient sur le fil «Royauté sociale ou royauté mystique du Christ», tel une rengaine, étant donné qu'il semble inaccessible aux justes arguments sur la Royauté spirituelle du Christ-Jésus dans les âmes par son humilité et sa charité, et qu'il ne comprend pas les leçons de l'Histoire qui démontrent pourtant qu'il n'est pas ontologiquement justifié que les lois de l'Eglise s'imposent d'en-haut et avec contrainte sur les lois humaines. Rendez à César... Selon moi, le Seigneur a voulu (en s'adaptant évidemment aux possibilités humaines historiques) que l'Eglise passe par différents âges historiques : l'enfance (contrainte tutélaire et autoritaire de l'Eglise sur les sociétés), l'adolescence (autonomisation et rébellion des sociétés par rapport à l'Eglise) et progressivement, évolution vers un âge historique adulte de l'Eglise (avec le risque final que cela comporte de libre apostasie sous l'influence de l'Antichrist...). Je pense que nous sortons progressivement de l'âge d'adolescence de l'Eglise quant à son rapport à la société et réciproquement, à la faveur du Saint Concile Vatican II. L'Eglise a compris que Dieu attendait d'elle qu'elle dialogue sans condescendance et autoritarisme avec l'homme d'aujourd'hui, comme un père peut le faire avec son enfant devenu majeur. L'homme contemporain n'acceptera de laisser compénétrer l'esprit des Evangiles dans l'humus de ses lois sociales, avec ses exigences formulées par le Magistère ecclésial, qu'en se laissant toucher librement et progressivement au plus profond de son esprit et de son cœur, grâce au témoignage de sainteté, de charité, donné par les baptisés, particulièrement en temps de difficultés et de douloureuses épreuves. Tel le fils prodigue qui, après une crise d'autonomisation, a commencé à remettre en question son choix de s'affranchir définitivement du bercail paternel, mais seulement après l'épreuve redoutable du manque et de la faim... Le problème de la pensée intégriste, nostalgique de l'avant-V2, c'est qu'elle raisonne en vase clos et dans les hautes sphères des principes déconnectés de la réalité et des signes des temps. Merci à ce propos à giacomorocca pour avoir cité un très beau passage du P. Marie-Eugène sur l'apostolat dans le monde d'aujourd'hui, lui qui n'était pas un rebelle à la Tradition, c'est le moins que l'on puisse dire ! Chris Prols présente un profil de scolastique logicien, imperméable aux intuitions spirituelles données progressivement par l'Esprit à l'Eglise (en fonction du contexte historique et de sa capacité à les recevoir), qui tout en gardant le vieux, fait du neuf avec lui.(Matt 23, 52). Adaptons-nous donc à sa froide logique et plaçons la disputatio à son niveau scolastique, même si c'est sans illusion de le convaincre sur le bien-fondé de nos affirmations. L’encyclique du pape Pie XI, « Quas Primas » et sa notion de Christ-Roi sur les sociétés, est-elle du domaine dogmatique ou bien pastorale comme l'affirme Arnaud ? Entre t-elle dans le domaine du Magistère universel et infaillible, ou se situe-t-elle à un niveau plus contingent, à savoir l'Enseignement pastoral de l'Eglise adapté à un contexte historique donné ? _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
Dernière édition par Emmanuel75 le 18/11/2011, 13:05, édité 6 fois | |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 17/11/2011, 16:50 | |
| Qui est le Père Culat ? _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 17/11/2011, 16:59 | |
| J'en viens donc à la justification du titre de ce sujet : C'est en nous appuyant sur la longue, exhaustive et remarquable analyse du père Robert Culat ('Padre Bob' ou 'Curé des métalleux'), que nous tenterons de résoudre cette problématique. Je précise que j'apprécie très peu les rythmes et les sons surdécibélés de la musique métal, son style et ses textes ainsi que son festival annuel le 'Hellfest', que pourtant défend le père Culat. Petite parenthèse pour prévenir les attaques calomnieuses éventuelles de Chris Prols, visant à le discréditer sans autre forme de procès : il n'est pas sataniste ! C'est donc par honnêteté intellectuelle et par souci de comprendre les développements récents du Magistère sur le Christ-Roi, qu'il faut accueillir l’argumentaire très puissant qu'il nous offre ici : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2011/11/16/la-royaute-sociale-du-christ-qu-en-dit-reellement-l-eglise.html#more Il tente de démontrer d'une manière fort convaincante que finalement l'énoncé sur la royauté sociale du Christ contenu dans Quas Primas n'appartient pas à la théologie dogmatique mais au Magistère dit «authentique» qui, bien que devant être accueilli avec un « assentiment religieux » par l'esprit des fidèles (LG 25) (CEC – 892) à une époque donnée, n'exige pas leur adhésion de foi, comme étant divinement révélé et donc irréformable, comme c'est le cas pour le « Magistère ordinaire universel ». ( A noter que je 'Spoile' volontairement beaucoup de citations pour ne pas encombrer l'argumentaire essentiel du père Culat. Il suffit pour lire les citations et développements de cliquer gauche sur spoiler, et de recliquer pour réduire...) Pour répondre à cela, il pose en introduction les questions d'actualité soulevées par le mouvement lefévriste Civitas : - Spoiler:
La royauté sociale du Christ a été au cœur de l’enseignement de Mgr. Marcel Lefebvre, le fondateur du mouvement catholique intégriste, et c’est au nom de ce « dogme » qu’il s’est opposé au catholicisme « libéral » et à l’Eglise « conciliaire ». « Comment ils ont découronné Jésus-Christ ? », tel est le titre d’un article sur le site de la Fraternité Saint Pie X rapportant l’enseignement de Mgr. Lefebvre sur ce thème du magistère pontifical capital à ses yeux2.
L’institut Civitas, instigateur principal des manifestations mentionnées ci-dessus, fait, lui aussi, de la royauté sociale du Christ sa référence principale : « L’Institut Civitas est un mouvement politique inspiré par le droit naturel et la doctrine sociale de l'Église et regroupant des laïcs catholiques engagés dans l’instauration de la Royauté sociale du Christ sur les nations et les peuples en général, sur la France et les Français en particulier.»
C'est là qu'il se réfère d'abord aux documents essentiels du magistère de l’Eglise catholique depuis Vatican II : Concile Vatican II, Catéchisme de l’Eglise catholique et Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise. Je le cite : - Citation :
- "Qu’en est-il de la royauté sociale du Christ dans les documents essentiels du magistère de l’Eglise catholique depuis Vatican II ?
Cette expression est absente du Concile Vatican II, du Catéchisme de l’Eglise catholique et du Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise.
Il est aussi significatif que dans ces trois documents du Magistère l’encyclique Quas Primas de Pie XI ne soit citée (uniquement en référence sous la forme d’une note de bas de page) qu’une seule et unique fois dans le Catéchisme de l’Eglise catholique. J’y reviendrai.
Les textes du Concile Vatican II citent 70 fois le magistère de Pie XI, mais pas une seule fois son encyclique Quas Primas.
Le Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise cite 27 fois le magistère de Pie XI, mais pas une seule fois son encyclique Quas Primas. Cela est très étonnant pour un Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise de ne pas mentionner une seule fois la royauté sociale du Christ." Puis il analyse les références du CEC sur « la royauté du Christ » manifestée sur les sociétés humaines, en montrant que la conception de celle-ci est depuis transfigurée par rapport à Quas Primas. - Spoiler:
Venons-en maintenant au Catéchisme de l’Eglise catholique. Nous y trouvons 5 références au magistère de Pie XI dont une à son encyclique Quas Primas sous le titre « Le devoir social de religion et le droit à la liberté religieuse » (n°2105) :
« Le devoir de rendre à Dieu un culte authentique concerne l’homme individuellement et socialement. C’est là " la doctrine catholique traditionnelle sur le devoir moral des hommes et des sociétés à l’égard de la vraie religion et de l’unique Église du Christ " (DH 1). En évangélisant sans cesse les hommes, l’Église travaille à ce qu’ils puissent " pénétrer d’esprit chrétien les mentalités et les mœurs, les lois et les structures de la communauté où ils vivent " (AA 10). Le devoir social des chrétiens est de respecter et d’éveiller en chaque homme l’amour du vrai et du bien. Il leur demande de faire connaître le culte de l’unique vraie religion qui subsiste dans l’Église catholique et apostolique (cf. DH 1). Les chrétiens sont appelés à être la lumière du monde (cf. AA 13). L’Église manifeste ainsi la royauté du Christ sur toute la création et en particulier sur les sociétés humaines (cf. Léon XIII, enc. " Immortale Dei " ; Pie XI, enc. " Quas primas "). »
J’ai mis en gras l’unique allusion, indirecte (l’expression « royauté sociale du Christ » n’est pas utilisée), au contenu de l’encyclique Quas Primas. J’ai souligné les moyens que le Catéchisme indique aux catholiques afin que la royauté du Christ soit manifestée sur les sociétés humaines :
L’évangélisation des hommes
Pénétrer d’esprit chrétien les divers milieux de vie
Promouvoir et mettre en valeur l’amour du vrai et du bien
Faire connaître la religion catholique, donc à nouveau évangéliser
Etre la lumière du monde, donc témoigner de sa foi dans le monde
Quant à l’esprit dans lequel ce témoignage doit être rendu, c’est celui de « l’exigence de la charité qui presse les chrétiens " d’agir avec amour, prudence, patience, envers ceux qui se trouvent dans l’erreur ou dans l’ignorance de la foi " (DH 14). » (n°2104).
Trois autres passages du Catéchisme doivent retenir notre attention dans le contexte de cette réflexion sur le Règne du Christ :
... en attendant que tout Lui soit soumis
671. Déjà présent dans son Église, le Règne du Christ n’est cependant pas encore achevé " avec puissance et grande gloire " (Lc 21, 27 ; cf. Mt 25, 31) par l’avènement du Roi sur la terre. Ce Règne est encore attaqué par les puissances mauvaises (cf. 2 Th 2, 7) même si elles ont été déjà vaincues à la base par la Pâque du Christ. Jusqu’à ce que tout lui ai été soumis (cf. 1 Co 15, 28), " jusqu’à l’heure où seront réalisés les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habite, l’Église en pèlerinage porte dans ses sacrements et ses institutions, qui relèvent de ce temps, la figure du siècle qui passe ; elle vit elle-même parmi les créatures qui gémissent présentement encore dans les douleurs de l’enfantement et attendent la manifestation des fils de Dieu " (LG 48). Pour cette raison les chrétiens prient, surtout dans l’Eucharistie (cf. 1 Co 11, 26), pour hâter le retour du Christ (cf. 2 P 3, 11-12) en lui disant : " Viens, Seigneur " (1 Co 16, 22 ; Ap 22, 17. 20).
672. Le Christ a affirmé avant son Ascension que ce n’était pas encore l’heure de l’établissement glorieux du Royaume messianique attendu par Israël (cf. Ac 1, 6-7) qui devait apporter à tous les hommes, selon les prophètes (cf. Is 11, 1-9), l’ordre définitif de la justice, de l’amour et de la paix. Le temps présent est, selon le Seigneur, le temps de l’Esprit et du témoignage (cf. Ac 1, 8), mais c’est aussi un temps encore marqué par la " détresse " (1 Co 7, 26) et l’épreuve du mal (cf. Ep 5, 16) qui n’épargne pas l’Église (cf. 1 P 4, 17) et inaugure les combats des derniers jours (cf. 1 Jn 2, 18 ; 4, 3 ; 1 Tm 4, 1). C’est un temps d’attente et de veille (cf. Mt 25, 1. 13 ; Mc 13, 33-37). »
Le Règne du Christ est une réalité eschatologique et c’est par la prière, surtout dans la célébration de la messe, que les chrétiens peuvent hâter ce Règne.
2046. « Par leur vie selon le Christ, les chrétiens hâtent la venue du Règne de Dieu, du " Règne de la justice, de la vérité et de la paix " (MR, Préface du Christ-Roi). Ils ne délaissent pas pour autant leurs tâches terrestres ; fidèles à leur Maître ils les remplissent avec droiture, patience et amour. »
Tout en étant fidèles à leur devoir d’état, c’est par la vérité de leur vie chrétienne que les disciples de Jésus hâtent la venue du Règne de Dieu.
2820 « Dans un discernement selon l’Esprit, les chrétiens doivent distinguer entre la croissance du Règne de Dieu et le progrès de la culture et de la société où ils sont engagés. Cette distinction n’est pas une séparation. La vocation de l’homme à la vie éternelle ne supprime pas mais renforce son devoir de mettre en pratique les énergies et les moyens reçus du Créateur pour servir en ce monde la justice et la paix (cf. GS 22 ; 32 ; 39 ; 45 ; EN 31). »
C’est par l’utilisation des talents reçus, au service de la justice et de la paix dans ce monde, que les chrétiens peuvent hâter la venue du Règne de Dieu.
Puis il démontre l’historicité (la contingence) de certains jugements du Magistère (ici de l'encyclique Quas Primas) en s'appuyant sur l' « Instruction sur la vocation ecclésiale du théologien » (24/05/1990), document de la Congrégation pour la doctrine de la foi, écrit par le Cardinal Ratzinger : http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19900524_theologian-vocation_fr.html - Spoiler:
24. « Enfin le Magistère, dans le but de servir le mieux possible le Peuple de Dieu, et en particulier pour le mettre en garde contre des opinions dangereuses pouvant conduire à l’erreur, peut intervenir sur des questions débattues dans lesquelles sont impliqués, à côté de principes fermes, des éléments conjecturaux et contingents. Et ce n'est souvent qu'avec le recul du temps qu'il devient possible de faire le partage entre le nécessaire et le contingent.
La volonté d'acquiescement loyal à cet enseignement du Magistère en matière de soi non-irréformable doit être la règle. Il peut cependant arriver que le théologien se pose des questions portant, selon les cas, sur l'opportunité, sur la forme ou même le contenu d'une intervention. Cela le conduira avant tout à vérifier soigneusement quelle est l'autorité de cette intervention, telle qu'elle résulte de la nature des documents, de l'insistance à proposer une doctrine et de la manière même de s'exprimer.
Dans ce domaine des interventions d'ordre prudentiel, il est arrivé que des documents magistériels ne soient pas exempts de déficiences. Les Pasteurs n'ont pas toujours perçu aussitôt tous les aspects ou toute la complexité d'une question. Mais il serait contraire à la vérité de conclure, à partir de certains cas déterminés, que le Magistère de l'Église puisse se tromper habituellement dans ses jugements prudentiels, ou qu'il ne jouisse pas de l'assistance divine dans l'exercice intégral de sa mission. En effet, le théologien, qui ne peut bien exercer sa discipline sans une certaine compétence historique, est conscient de la décantation qui s'opère avec le temps. Ceci ne doit pas être entendu dans le sens d'une relativisation des énoncés de la foi. Il sait que certains jugements du Magistère ont pu être justifiés à l'époque où ils furent prononcés, parce que les affirmations visées mêlaient inextricablement des assertions vraies et d'autres qui n'étaient pas sûres. Seul le temps a permis d'opérer le discernement et, à la suite d'études approfondies, d'aboutir à un vrai progrès doctrinal. »
A partir de l'analyse du Card. Ratzinger, il en conclut avec pertinence que « le Magistère actuel peut et doit parfois rectifier certaines affirmations ou même les réinterpréter parce qu’elles étaient trop intimement liées à un contexte historique précis ». Après il met en perspective cette remarque par des exemples historiques en remarquant que « des éléments actuels de la doctrine catholique ont été autrefois condamnés » : la liberté religieuse, l’œcuménisme, l’exégèse historico-critique... Il cite aussi l'encyclique de 1860, Nullis Certe, consacrée à la défense des Etats Pontificaux, pour montrer la portée relative des positions politiques du Magistère ecclésial non universel. Ensuite il cite Ecclesiam Suam de Paul VI, à travers quoi est développé le changement de relation entre l'Eglise et le monde qui désormais, « sans se fermer à d’autres formes légitimes, peut mieux s’exprimer sous la forme d’un dialogue, et d’un dialogue non pas toujours le même, mais adapté au caractère de l’interlocuteur et aux circonstances de fait ». - Spoiler:
« Il est clair que les rapports entre l’Eglise et le monde peuvent prendre de multiples aspects, différents les uns des autres. Théoriquement parlant, l’Eglise pourrait se proposer de réduire ces rapports au minimum, en cherchant à se retrancher du commerce avec la société profane ; comme elle pourrait se proposer de relever les maux qui peuvent s’y rencontrer, prononcer contre eux des anathèmes et susciter contre eux des croisades ; elle pourrait au contraire se rapprocher de la société profane au point de chercher à prendre sur elle une influence prépondérante, ou même à y exercer un pouvoir théocratique , et ainsi de suite. Il nous semble au contraire que le rapport de l’Eglise avec le monde, sans se fermer à d’autres formes légitimes, peut mieux s’exprimer sous la forme d’un dialogue, et d’un dialogue non pas toujours le même, mais adapté au caractère de l’interlocuteur et aux circonstances de fait (autre est en effet le dialogue avec un enfant et autre avec un adulte ; autre avec un croyant et autre avec un non croyant). Ceci est suggéré par l’habitude désormais répandue de concevoir ainsi les relations entre le sacré et le profane, par le dynamisme qui transforme la société moderne, par le pluralisme de ses manifestations, ainsi que par la maturité de l’homme, religieux ou non, rendu apte par l’éducation et la culture à penser, à parler, à soutenir dignement un dialogue. »
D'où son affirmation : «A la lumière de cette encyclique il devient impossible d’interpréter la royauté sociale du Christ comme le cadre théologique qui permettrait à l’Eglise de « se rapprocher de la société profane au point de chercher à prendre sur elle une influence prépondérante, ou même à y exercer un pouvoir théocratique». Vient ensuite un développement sur la liturgie actuelle concernant « la fête du Christ Roi souverain de l’univers », qui en révèle l'esprit authentique selon la Tradition vivante renouvelée par le dernier Concile. - Spoiler:
Dans la liturgie des Heures ou Bréviaire :
Le texte de l’Office des Lectures n’est pas emprunté à l’encyclique Quas Primas. Il s’agit d’un passage du traité d’Origène sur la prière.
La lecture de l’office du matin est une citation d’Ephésiens 4, 15-16 :
« En vivant dans la vérité de l'amour, nous grandirons dans le Christ pour nous élever en tout jusqu'à lui, car il est la Tête. Et par lui, dans l'harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux connexions internes qui le maintiennent, selon l'activité qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l'amour. »
Celle de l’office sur soir une citation de la première lettre aux Corinthiens 15, 25-28 :
« C'est lui en effet qui doit régner jusqu'au jour où il aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.
Et le dernier ennemi qu'il détruira, c'est la mort, car il a tout mis sous ses pieds. Mais quand il dira : « Tout est soumis désormais », c'est évidemment à l'exclusion de Celui qui lui a soumis toutes choses. Alors, quand tout sera sous le pouvoir du Fils, il se mettra lui-même sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous. »
Dans la liturgie eucharistique :
Evangile de l’année A : Matthieu 25, 31-46.
« Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !' »
Evangile de l’année B : Jean 18, 33-37.
« Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »
Evangile de l’année C : Luc 23, 35-43.
« Le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Oraison de la messe :
« Dieu éternel, tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils bien-aimé, le Roi de l’univers : fais que toute la création, libérée de la servitude, reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin.»
Préface de la messe :
« Tu as consacré Prêtre éternel et Roi de l’univers ton Fils unique, Jésus Christ, notre Seigneur, afin qu’il s’offre lui-même sur l’autel de la Croix en victime pure et pacifique, pour accomplir les mystères de notre rédemption, et qu’après avoir soumis à son pouvoir toutes les créatures, il remette aux mains de ta souveraine puissance un règne sans limite et sans fin : règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix.»
Il en conclut précisément : « les Evangiles de la fête du Christ Roi nous montrent Jésus dans sa Passion, couronné d’épines, et Jésus revenant glorieux à la fin des temps pour juger les vivant et les morts. Jésus est Roi parce qu’il est le témoin de la vérité et de l’amour. Et c’est « en vivant dans la vérité de l’amour » que ses disciples contribuent à étendre son Règne sur « toute la création » et sur « toutes les créatures». Puis vient un rappel historique, aussi cruel qu'édifiant, sur les erreurs de l'Eglise au 20è siècle qui s'est compromise avec des régimes autoritaires, en s'inspirant + ou - de cette conception politique radicale de la Royauté du Christ sur les sociétés humaines ! - Citation :
- Pour Mgr. Lefebvre la royauté sociale du Christ impliquait des Etats catholiques et des concordats privilégiant l’Eglise catholique (le catholicisme est religion d’Etat). La royauté sociale du Christ était pour lui incompatible avec la laïcité et la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Il est cependant troublant de voir associée la royauté sociale du Christ, via la signature de concordats, à des dictateurs :
Accords du Latran avec Mussolini (11/02/29) ; en 1931 Pie XI condamne le fascisme italien (Non abbiamo bisogno)…
Concordat avec l’Allemagne d’Hitler (20/11/33) ; en 1937 Pie XI condamne le nazisme (Mit brennender Sorge)…
Concordat avec le Portugal de Salazar (7/05/40)
Concordat avec l’Espagne de Franco (27/08/53)
( J'ajouterai en aparté qu'à titre personnel, je considère que Pie XII, en tant qu'Eugenio Pacelli et nonce à Berlin, a commis une grave erreur d'appréciation en signant ce concordat avec les nazis. Mais je défends par ailleurs son attitude pendant la seconde guerre mondiale...) Le Card. Ratzinger en conviendra lui-même dans son livre « Les principes de la théologie catholique » : - Spoiler:
« Presque personne ne conteste plus aujourd’hui que les concordats espagnol et italien cherchaient à conserver beaucoup trop de choses d’une conception du monde qui depuis longtemps ne correspondait plus aux données réelles. De même presque personne ne peut contester qu’à cet attachement à une conception périmée des rapports entre l’Eglise et l’Etat correspondaient des anachronismes semblables dans le domaine de l’éducation. Ni les embrassades, ni le ghetto ne peuvent résoudre durablement pour le chrétien le problème du monde moderne. Il reste que le « démantèlement des bastions » que Urs Von Balthasar réclamait en 1952 était effectivement un devoir pressant. Il lui a fallu (à l’Eglise) se séparer de beaucoup de choses qui jusque-là assuraient sa sécurité et lui appartenaient comme allant presque de soi. Il lui a fallu abattre de vieux bastions et se confier à la seule protection de la foi ».
Son analyse rigoureuse et brillante se termine sur l'exemple contemporain d'une société catholique en crise, le Québec, lui qui pourtant avait l'Eglise catholique comme religion d'Etat, avec l'influence que cela impliquait ! Il aurait pu prendre aussi comme exemple l'Irlande... - Spoiler:
L’exemple du Québec : d’une Eglise puissante à la crise de l’Eglise.
L’Eglise catholique au Québec a vécu pendant longtemps une situation de chrétienté avec une forte influence sur la société civile.
Une puissance politique
Grâce au Conseil de l’instruction publique où siègent d'office tous les évêques, l’Église a la haute main sur le système scolaire francophone. D’autre part, l’Église possède un système d’éducation complet avec ses nombreux collèges secondaires et couvents ainsi que l’Université Laval et sa succursale de Montréal. Elle dirige, également, tout le système social avec une cinquantaine d’hôpitaux et d’asiles qu’elle finance par les revenus de ses propriétés, des quêtes publiques ainsi que des dons privés. L’Église possède des moyens financiers plus grands que ceux de l’État provincial. Pendant que ce dernier dispose d’environ 200 fonctionnaires, le clergé compte plus de 10 000 personnes. Consciente de sa force l’Église parle haut et fort. Le Québec est une société cléricale et l’Église une puissance politique. C'est un pouvoir bâti sur des privilèges, des biens matériels et des effectifs importants et qui a une relation privilégiée avec les autorités civiles. Elle a une alliance tacite avec la bourgeoisie anglophone. L’Église fera souvent étalage de sa fidélité au pouvoir. Cependant, les hommes politiques trouvent la tutelle de clercs envahissante.
Une Église nationale et sociale
La société québécoise est représentée comme une société catholique, française et rurale dont la vocation est de répandre le catholicisme en terre d’Amérique. L’Église est donc une église nationale et son peuple peut être considéré comme le peuple élu de Dieu. Pour asseoir son pouvoir, l’Église dispose d’un atout : la légitimité. La religion est ce qui relie les collectivités en société et l’enseignement de l’Église est ce qui gouverne toutes les activités. La religion devient un style de vie. L’Église se montre soucieuse d’organisation et d’encadrement pour affermir son autorité. Ainsi, le clergé se recrute facilement et son autorité n’est pas ouvertement contestée. L’Église devient le rempart contre l’assimilation. C’est ainsi, qu’elle façonne tous les instants de la vie des catholiques de la naissance à la mort. »
L’Eglise québécoise affronte maintenant depuis des années une crise sans précédent et sans comparaison avec ce que l’Eglise de France connaît dans une tradition de laïcité et une relation de séparation d’avec l’Etat. De nombreuses églises ont été fermées et vendues faute de pratiquants et ensuite transformées en bibliothèques, en discothèques etc.
« De nombreuses statistiques montrent depuis longtemps le déclin de l'Église catholique. Entre 1957 et 2000, le taux de fidèles allant à la messe le dimanche est tombé de 88 % à 20 %. Chez les jeunes, le phénomène est plus accentué encore: parmi les 18 à 34 ans, en 2000, il y avait 5 % de pratiquants seulement. Pratiquement dans tous les diocèses, l'âge moyen des prêtres dépasse les 70 ans. Dans l'archidiocèse de Québec, de 1997 à 2010, le nombre de curés et d'équipes pastorales est passé de 166 à 73. De 1970 à 2001, l'Église québécoise trouvait dans les statistiques du recensement un certain réconfort. La proportion de Québécois se disant catholiques demeurait stable. C'est ce qu’explorent E.-Martin Meunier, Jean-François Laniel et Jean-Christophe Demers dans une grande étude de quelque 50 pages publiée dans Modernité et religion au Québec. Même chose pour les baptêmes, dont les taux ne s'effondrèrent pas. Dans ces trois décennies, il y a une sorte «de permanence d'un catholicisme culturel», dit Martin Meunier. On se sent catholique parfois par inertie, souvent par lien avec les générations passées. C'est un marqueur de l'identité. C'est le sociologue Raymond Lemieux, rappelle Meunier, qui développa la théorie du «catholicisme culturel» québécois, en 1990. À l'époque, il n'était pas surpris de constater une certaine permanence des «rites intégrateurs». Nous avons été, comme l'a déjà écrit le collègue Guillaume Bourgault-Côté, «catholiques malgré nous». Ou, pour le dire comme la revue l'Inconvénient (dans son numéro de novembre 2007), «chrétiens malgré nous».
Parfois, ce n'est pas «malgré». Il y a quelques rares cas recensés de catholiques «culturels» intellectuels. Le cinéaste Bernard Émond, qui se définit comme un «athée de culture catholique». L'écrivain et collaborateur du Devoir Jean Larose s'est déjà qualifié de «mécréant attaché au catholicisme» et «qui en pratique les textes». Bref, «un non-croyant pratiquant».
Il y a toutefois du nouveau sous le soleil. Et ce n'est plus rassurant pour ceux qui tiennent à l'Église comme marqueur de l'identité. Depuis 2001, les statistiques indiquent une nouvelle «rupture». «Les jeunes ne suivent pas. L'entrée en scène d'une nouvelle génération, la "Y" — celle qui est née entre 1976 et 1990 —, semble changer la donne», indique Martin Meunier. De 2001 à 2006, le prorata total de baptêmes par naissance au Québec chute: on passe de 73,5 % à 59,9 %. Même chose pour le fameux «taux d'appartenance» à l'Église, qui s'était auparavant quasiment maintenu pour l'ensemble de cette population: il passe de 78,2 % à 69,1 %. Le fameux «catholicisme culturel» — où on se dit catholique non pratiquant, ou utilisant les baptêmes et les funérailles — commence à s'étioler. Il serait en voie «d'exculturation» au Québec. Il y a là d'abord un effet de génération, mais le caractère non catholique des «Y» n'est évidemment pas la seule cause. D'autres événements sont venus précipiter le phénomène de décrochage. Dans l'ère post-11-Septembre et du débat sur les accommodements raisonnables, le regard sur les religions a muté, note Martin Meunier. «Il y a quelque chose qui s'est brisé dans le rapport entre le religieux et plusieurs Québécois.» Alors qu'on tolérait auparavant de se présenter comme «catholique culturel», la religion a recommencé à apparaître pour ce qu'elle est: une religion, et non plus seulement comme une étiquette identitaire sans grand effet.5 »
Cette chute spectaculaire de l’appartenance catholique des québécois dans une Province où l’Eglise était toute puissante donne à réfléchir sur « la royauté sociale du Christ ». Si cette royauté se confond avec un catholicisme culturel et identitaire, alors elle est une illusion de puissance. Le clergé règne, l’Eglise est écoutée par le monde politique, les lois de la société reflètent les consignes épiscopales, pas de travail le dimanche, pas de blasphèmes en public etc. Mais si ce système avait vraiment transmis la foi aux personnes (et pas seulement soumis les institutions à l’Eglise), l’Eglise du Québec ne connaîtrait probablement pas la grave crise qu’elle traverse depuis des années et qui va en s’aggravant.
La royauté sociale du Christ conçue comme chrétienté s’est beaucoup attaché au cadre chrétien de la société mais a oublié que la foi est d’abord une question de relation personnelle entre un homme et son Dieu. De cette foi sociologique, il ne reste aujourd’hui que des ruines. Et ce n’est peut-être pas par hasard si la plupart des jurons québécois sont des références religieuses comme « tabernacle » et « hostie » par exemple… L’Eglise catholique espagnole qui a bénéficié du Concordat signé à l’époque de Franco est en train de vivre la même désillusion… L’histoire de l’Eglise d’Irlande serait elle aussi riche d’enseignements quant aux dangers de la chrétienté. Comme au Québec cette Eglise a été toute puissante pendant longtemps. Elle vient de perdre une grande part de sa crédibilité récemment à cause de la révélation de divers scandales dont celui des Magdalene Sisters et des prêtres pédophiles, des scandales remontant aux années 30 (bien avant le Concile Vatican II). Le gouvernement irlandais au terme d’une enquête a eu l’impression que l’Eglise a d’abord cherché à se protéger en tant qu’institution. Les rapports entre l’Irlande et le Saint-Siège sont désormais tendus. Si tant de scandales et d’abus ont mis autant de temps à être révélés, c’est parce qu’en situation de chrétienté il était impossible de toucher au prestige de l’Eglise ou de remettre en question la parole d’un prêtre. Aussi est-ce d’abord et essentiellement dans le cœur des hommes et des femmes de notre temps que le Christ doit régner. Et s’il y règne vraiment, peu importe que le cadre social soit laïc ou pas, la foi demeurera, non pas comme un attribut sociologique, mais comme une réponse libre à l’appel de Dieu.
Seul le contenu de la foi peut se transmettre comme un héritage (une tradition).
Mais l’acte de foi est toujours nouveau pour chaque génération et chaque personne. Il n’est pas de l’ordre de structures chrétiennes. Il est indépendant des lois chrétiennes (ou pas) dans un Etat. Dans l’acte de foi il y a cette rencontre unique entre la grâce de Dieu et le « oui » d’une liberté humaine. Depuis le Concile Vatican II l’Eglise semble privilégier cette voie en renonçant à une volonté de puissance sur le monde civil. Elle croit par contre à la force du témoignage personnel et communautaire des catholiques et elle les invite à s’engager dans la société civile pour l’imprégner, non plus du dehors mais du dedans, de l’esprit de l’Evangile. Le Règne du Christ sur la création et sur les créatures avancera peut-être moins vite mais ce qui sera semé le sera en profondeur et résistera aux crises inévitables dues aux aléas de notre histoire humaine. Nous n’aurons pas travaillé pour un Etat avec de belles apparences chrétiennes mais véritablement pour la conversion des cœurs avec la grâce de Dieu. Car cette conversion ne dépend pas d’abord de nous ni de nos plans pastoraux, encore moins d’une stratégie de conquête politique. Peut-être que le changement de ton survenu avec le Concile Vatican II à propos des relations de l’Eglise avec le monde correspond à la redécouverte du sens de la Croix. Une Eglise en apparence faible n’est-elle pas en fait plus forte parce que fidèle à la volonté de son seul et unique Roi, le Christ ? A l’image d’une Eglise dominante et triomphante le Concile Vatican II a préféré celle d’une Eglise servante. Il est paradoxal de constater que les catholiques intégristes, qui ne cessent de mettre en valeur la théologie du sacrifice et qui présentent la messe uniquement comme l’actualisation du sacrifice du Christ sur la Croix, n’ont qu’un rêve, celui d’une Eglise triomphante et toute puissante ! L’amour de la Croix devrait, au contraire, conduire les catholiques à accepter sereinement leur condition minoritaire, leur faiblesse du point de vue sociologique. En sachant que le petit troupeau du Christ n’a pas d’autre force que la force spirituelle de la foi, de l’espérance et de la charité.
Voilà, vous en conviendrez, une réponse argumentée et difficilement attaquable si l'on se place sous l'autorité du Magistère actuel de l'Eglise catholique, celui qui a été renouvelé, et pour ainsi dire exhaussé et approfondi, par le Saint Concile Vatican II... Emmanuel _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
Dernière édition par Emmanuel75 le 18/11/2011, 15:46, édité 7 fois | |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 17/11/2011, 17:06 | |
| Dites franchement, Manu, vous voulez rire, j'espère ?! _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 17/11/2011, 17:13 | |
| Je me doutais bien de la réaction que vous alliez avoir cher Chris, mais c'est plutôt en direction des catholiques de bonne volonté, qui eux n'ont pas une visière sédévacantiste ou lefévriste aveuglante vissée sur leur tête que j'ai lancé ce sujet, afin de leur fournir des arguments et des textes magistériels à l'appui... ;)
_________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
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| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 17/11/2011, 21:15 | |
| Aux catholiques de bonne volonté, qui eux n'ont pas une visière sédévacantiste ou lefévriste aveuglante vissée sur leur tête, vous voulez fournir des arguments et des textes magistériels à l'appui, en utilisant les travaux d'un amateur de musique sataniste, peut-être pas sataniste lui-même, mais promouvant le satanisme ? Bizarre...
Vous ne croyez pas que les documents magistériels sont disponibles ailleurs que chez ce Culat ?
_________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 17/11/2011, 23:45 | |
| Certes Chris Prols, mais le père Culat développait ici une analyse très riche et cohérente, en citant à l'appui de sa démonstration des sources magistérielles...
_________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
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| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 13:05 | |
| La "royauté sociale du Christ" (2) Fin de la note de synthèse du P. Culat qui cite une très bonne analyse du père Michel Gitton (fondateur de la Communauté Aïn Karem) : - Citation :
De Michel Gitton
à propos de la signification de la fête du Christ Roi :
« On ne peut pas reprocher à l’Eglise catholique d’avoir cessé, dans la fin du 20e siècle et au début de ce millénaire, de revendiquer pour le Christ et son Eglise un rôle d’inspiration à l’égard des sociétés autant que des individus. Depuis Paul VI parlant de l’Eglise, à la tribune de l’ONU, comme « experte en humanité », jusqu’aux trois encycliques « sociales » de Jean-Paul II [et à celle de ] notre Saint Père Benoît XVI, le Magistère de l’Eglise a constamment refusé de se borner à un enseignement intemporel et purement spirituel. On le lui a même assez reproché.
Sans doute, ce que l’Eglise n’a pas poursuivi, c’est la revendication d’une mainmise de la religion chrétienne sur les institutions étatiques. Mais celle-ci n’était pas sans ambiguïtés, comme l’histoire l’a montré.
La Royauté du Christ n’est pas une théocratie, qui se ramènerait à la soumission du pouvoir temporel par rapport à l’autorité ecclésiastique : situation qui, outre son invraisemblance dans les circonstances actuelles, relèverait d’une confusion des rôles des plus regrettables. En plaidant pour une « laïcité ouverte », le pape préserve l’essentiel de la revendication qui a inspiré l’établissement de la fête du Christ Roi au 20e s.: pas de société digne de ce nom qui mette le religieux en dehors du jeu social, pas de société juste qui force le seuil de la conscience et encourage par le biais des lois des comportements contraires à la loi naturelle.
Reste que tout cela est de l’ordre du relatif, car le christianisme garde une finalité qui dépasse ce monde et c’est là que la référence au Jugement dernier est capitale pour nous empêcher d’absolutiser des ajustements, dont les meilleurs ne sont jamais que des équilibres provisoires.
Face à la tentation du ressentiment, qui conduit à chercher et à dénoncer des responsables de cette crise, nous tenons à réaffirmer ce que le rapport sur la proposition de la foi a déjà manifesté: nous acceptons sans hésiter de nous situer, comme catholiques, dans le contexte culturel et institutionnel d'aujourd'hui, marqué notamment par l'émergence de l'individualisme et par le principe de la laïcité.
Nous refusons toute nostalgie pour des époques passées où le principe d'autorité semblait s'imposer de façon indiscutable. Nous ne rêvons pas d'un impossible retour à ce que l'on appelait la chrétienté.
C'est dans le contexte de la société actuelle que nous entendons mettre en œuvre la force de proposition et d'interpellation de l'Evangile, sans oublier que l'Evangile est susceptible de contester l'ordre du monde et de la société, quand cet ordre tend à devenir inhumain.
Bref, nous pensons que les temps actuels ne sont pas plus défavorables à l'annonce de l'Evangile que les temps passés de notre histoire.
La situation critique qui est la nôtre nous pousse au contraire à aller aux sources de notre foi et à devenir disciples et témoins du Dieu de Jésus Christ d'une façon plus décidée et plus radicale. » (page 20)
De l'héritage à la proposition
« Au temps où l'Eglise faisait pratiquement corps avec la société globale, malgré bien des contradictions et des affrontements, la transmission de la foi s'opérait d'une façon quasi automatique, les mécanismes de cette transmission étant d'ailleurs intégrés aux fonctionnements normaux de la société. Il était devenu difficile de vérifier l'adage selon lequel on ne naît pas chrétien, mais on le devient.
Avec le recul du temps, nous devons reconnaître les inconvénients de cette situation ancienne : quand l'annonce de la foi se trouve plus ou moins réduite à la mise en œuvre de procédures quasi automatiques de transmission, des infléchissements imperceptibles peuvent se produire. Certains ont de fait conduit à une sorte de mondanisation de la foi, dans la mesure même où la religion catholique tendait à devenir une fonction de la société, et l'Eglise à être conçue comme un simple service de la société.
La situation présente comporte des difficultés nouvelles. C'est en effet la communication de la foi qui est aujourd'hui compromise ou rendue très difficile dans de larges secteurs de la société française.
Paradoxalement, cette situation nous oblige à prendre la mesure de la nouveauté de la foi et de l'expérience chrétienne.
Nous ne pouvons plus seulement nous contenter d'un héritage, si riche qu'il soit. Nous avons à accueillir le don de Dieu dans des conditions nouvelles et à retrouver en même temps le geste initial de l'évangélisation : celui de la proposition simple et résolue de l'Evangile du Christ.
En même temps, du côté des auditeurs de la Parole, se vérifie un aspect corrélatif de la foi : ils sont amenés à accueillir cette Parole par un acte personnel d'adhésion. » (pages 36/37)
« Affirmer cela revient à reconnaître le caractère positif de la laïcité, non pas telle qu'elle a été à l'origine, lorsqu'elle se présentait comme une idéologie conquérante et anti-catholique, mais telle qu'elle est devenue après plus d'un siècle d'évolutions culturelles et politiques : un cadre institutionnel, et, en même temps, un état d'esprit qui aide à reconnaître la réalité du fait religieux, et spécialement du fait religieux chrétien, dans l'histoire de la société française.
Mais, à titre de réciprocité, en tant que catholiques qui héritons de cette histoire longtemps conflictuelle entre l'Eglise et l'Etat, et aussi entre la tradition catholique et la tradition laïque, il nous revient de tirer les conséquences de ces évolutions pour les temps actuels.
- D'abord, il est toujours important de faire un bon usage de notre mémoire et de notre histoire. Faire un bon usage veut dire respecter la réalité des événements, les situer dans leur contexte, ne pas les projeter artificiellement à notre époque. A cet égard, les rappels historiques ne suffisent pas. Une théologie de l'histoire peut être aussi très utile pour comprendre comment notre histoire demeure une histoire du salut, où les crises elles-mêmes peuvent devenir des moments de renouveau missionnaire, qu'il s'agisse de l'époque des invasions barbares ou de la période révolutionnaire.
Déchiffrer notre histoire avec le regard de la foi permet d'affronter dans la foi les difficultés actuelles.
- Quant à ce qui concerne l'importance du fait chrétien à l'intérieur de notre histoire nationale, nous devons rester vigilants. Car la foi ne peut pas être réduite à une tradition religieuse que l'on pourrait utiliser à des fins culturelles, sociales ou politiques. La tradition catholique est inséparable de l'Evangile du Christ qui l'inspire, et du peuple des croyants qui s'en réclame.
En d'autres termes, nous tenons à être reconnus non seulement comme des héritiers, solidaires d'une histoire nationale et religieuse, mais aussi comme des citoyens qui prennent part à la vie actuelle de la société française, qui en respectent la laïcité constitutive et qui désirent y manifester la vitalité de leur foi.
- Enfin, nous avons un désir fort à exprimer : [...] après deux siècles d'affrontements parfois violents entre la tradition catholique et la tradition laïque, nous souhaitons que l'on parvienne à surmonter les ressentiments et les ressassements réciproques.
Ne sommes-nous pas plus libres aujourd'hui pour reconnaître que beaucoup des valeurs de nos deux traditions étaient et demeurent des valeurs communes, en particulier le souci de la justice pour tous et le sens de la droiture dans les comportements personnels et sociaux?
N'avons-nous pas aussi à reconnaître que, face aux fractures sociales et à la crise de transmission généralisée, nous sommes confrontés à un défi commun qui consiste à éveiller les jeunes générations à ces valeurs dont nos deux traditions sont porteuses?
A chacun de nous de prendre ses responsabilités, en cherchant à ne pas réveiller des querelles anciennes, et en faisant un bon usage de la laïcité elle-même.
Pour notre part, au titre de notre citoyenneté et de notre foi, nous voulons contribuer au vouloir-vivre de notre société, et y montrer activement que l'Evangile du Christ est au service de la liberté de tous les enfants de Dieu. » (Pages 27-29)
« Nous voilà appelés à proposer l'Evangile non pas comme un contre-projet culturel ou social, mais comme une puissance de renouvellement qui appelle les hommes, tout être humain, à une remontée aux sources de la vie. » (page 25)
_________ Conclusion du père Culat :A la lecture de ces textes il apparaît clairement que la direction dans laquelle Civitas et la Fraternité Saint Pie X veulent entraîner les catholiques de France, au nom de "la royauté sociale du Christ", est totalement opposée aux consignes des évêques de France en vue de la proposition de la foi dans notre société actuelle. Il n’est donc pas étonnant que les catholiques français se soient déchirés suite aux affaires Piss Christ et Castellucci. On ne peut pas suivre en même temps les consignes de Civitas et l’enseignement de nos évêques : vient un moment où il faut choisir clairement dans quelle direction l’on veut avancer. http://plunkett.hautetfort.com/archive/2011/11/16/la-royaute-sociale-du-christ-2.html#more _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
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| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 13:12 | |
| La foule impie disait : "nous ne voulons pas qu'IL règne sur nous !"
Le concept du Christ Roi existe depuis les temps apostoliques, d'ailleurs dès après la paix de Constantin, on a représenté le Christ couronné, comme Roi.
Et il est Roi, Roi de toute créature vivante, par CONQUETE : par son sang, il veut, il désire racheter toute créature. | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93387 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 13:19 | |
| - julia a écrit:
- La foule impie disait : "nous ne voulons pas qu'IL règne sur nous !"
Le concept du Christ Roi existe depuis les temps apostoliques, d'ailleurs dès après la paix de Constantin, on a représenté le Christ couronné, comme Roi.
Et il est Roi, Roi de toute créature vivante, par CONQUETE : par son sang, il veut, il désire racheter toute créature. Chère Julia, Civitas veut qu'il règne sur nous comme dans une théocratie, son vicaire le pape gérant la place de président du monde. L'Eglise veut qu'il règne sur le social par rayonnement de son amour et infusion de sa vérité. Et ce règne commence par le coeur des chrétiens qui doivent être transformés par sa grâce. Vous voyez la nuance ? _________________ Arnaud
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| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 13:23 | |
| .../... _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
Dernière édition par Emmanuel75 le 18/11/2011, 15:50, édité 1 fois | |
| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 13:24 | |
| - julia a écrit:
- La foule impie disait : "nous ne voulons pas qu'IL règne sur nous !"
Le concept du Christ Roi existe depuis les temps apostoliques, d'ailleurs dès après la paix de Constantin, on a représenté le Christ couronné, comme Roi.
Et il est Roi, Roi de toute créature vivante, par CONQUETE : par son sang, il veut, il désire racheter toute créature. Je viens de poster ce long message et vous auriez eu le temps de le lire et de le méditer en 5mn ? Arrêtez vos enfantillages svp ! En voilà des arguments de fond comment dire... Julia d'Arc ! Je mesure mieux l'écart qui existe entre nous, entre une Eglise qui a accepté de relever les défis du monde moderne tel qu'il est, et celle heureusement très minoritaire qui voudrait que ledit monde corresponde à des schémas politiques, culturels et sociaux passés ! La prochaine fois, prenez le temps de réfléchir plutôt que d'ânonner des slogans "de milieu" à l'emporte-pièce. _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
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| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 13:27 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- julia a écrit:
- La foule impie disait : "nous ne voulons pas qu'IL règne sur nous !"
Le concept du Christ Roi existe depuis les temps apostoliques, d'ailleurs dès après la paix de Constantin, on a représenté le Christ couronné, comme Roi.
Et il est Roi, Roi de toute créature vivante, par CONQUETE : par son sang, il veut, il désire racheter toute créature. Chère Julia, Civitas veut qu'il règne sur nous comme dans une théocratie, son vicaire le pape gérant la place de président du monde.
L'Eglise veut qu'il règne sur le social par rayonnement de son amour et infusion de sa vérité. Et ce règne commence par le coeur des chrétiens qui doivent être transformés par sa grâce.
Vous voyez la nuance ? _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
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| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 13:46 | |
| Moi, je vois un lâche qui s'empêtre dans un salmigondi de propos où une vache ne retrouverait pas son veau.
L'évangile est simple, non simpliste.
Vous êtes saoûlant et ennuyeux, mon cher, qui aurait envie de vous lire ?
Vous n'avez plus aucune flamme, aucun feu, comment allez vous faire, sachant que Dieu vomit les tièdes ?
je préfère encore me tromper, mais avec authenticité et ferveur, car Le Seigneur n'a jamais dédaigné les bouillants, que d'être une vraie chiffe molle comme vous.
Oui, un abîme nous sépare | |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 13:50 | |
| Bon, je ne pensais pas répondre, mais là, c'est grotesque.
On va donc s'y plonger dans ce que disent ces conciliaires, dont certains sont satanistes, et on verra après. Mais je sens qu'on va encore bien rigoler.
Comme d'habitude, l'Eglise aura raison, et de la secte, et de ses idées nauséabondes.
P.S. Brava Julia ! _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Maumau
Messages : 869 Inscription : 26/07/2007
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:03 | |
| - Emmanuel75 a écrit:
_________
Conclusion du père Culat :
A la lecture de ces textes il apparaît clairement que la direction dans laquelle Civitas et la Fraternité Saint Pie X veulent entraîner les catholiques de France, au nom de "la royauté sociale du Christ", est totalement opposée aux consignes des évêques de France en vue de la proposition de la foi dans notre société actuelle. Il n’est donc pas étonnant que les catholiques français se soient déchirés suite aux affaires Piss Christ et Castellucci. On ne peut pas suivre en même temps les consignes de Civitas et l’enseignement de nos évêques :
vient un moment où il faut choisir clairement dans quelle direction l’on veut avancer. http://plunkett.hautetfort.com/archive/2011/11/16/la-royaute-sociale-du-christ-2.html#more
Oui avançons clairement avec le père Culat dans la bonne direction.....vers le hellfest par exemple :twisted: :evil: On peut ne pas être d'accord avec la vision de civitas(et moi le premier) et sur la royauté sociale etc... mais un moment faut arrêter les co.nneries, c'est pas ce guignol qui doit nous faire la leçon. Vers quoi(et quelle foi?) il veut nous entrainer lui? Des cantiques de marilyn manson à la messe? Lisez son livre vous allez comprendre. Même si j'étais opposé sur le fait de manifester contre castellucci au début, voir des jeunes filles cathos croupir en g.a.v 48h sur ordre direct d'en haut alors que des dealers ne reste même pas une heure (quand ils se font serrer) ça a pas l'air de titiller toutes ces grandes âmes... _________________ \"Si connaissance vous manque, cherchez à l\'intérieur en votre simplicité: là vous trouverez le clair miroir toujours prêt.\" \"L\'école d\'amour à l\'intérieur de l\'âme l\'instruit mieux que ne ferait doctrine étrangère, et lui confère science toujours nouvelle dans la clarté nue.\"
Hadewijch(II).
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| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:18 | |
| - julia a écrit:
- Moi, je vois un lâche qui s'empêtre dans un salmigondi de propos où une vache ne retrouverait pas son veau.
L'évangile est simple, non simpliste.
Vous êtes saoûlant et ennuyeux, mon cher, qui aurait envie de vous lire ?
Vous n'avez plus aucune flamme, aucun feu, comment allez vous faire, sachant que Dieu vomit les tièdes ?
je préfère encore me tromper, mais avec authenticité et ferveur, car Le Seigneur n'a jamais dédaigné les bouillants, que d'être une vraie chiffe molle comme vous.
Oui, un abîme nous sépare Vous avouez donc clairement ici votre fumisterie Mme... Je vois que vous savez manier l'art de la provocation avec finesse et virtuosité ! Que vous n'ayez pas envie, à cause de votre idéologie religieuse, de lire, non pas mes arguments, mais ceux sérieux et s'appuyant sur le saint magistère du père Culat et Gitton, vous regarde, mais cela vous exclue en même temps de la plus simple honnêteté catholique. Je suis heureux que vous révéliez enfin ici le fond de vos passions, et le vide de votre pensée, que vous tentez de dissimuler derrière un piétisme puéril et auto-satisfait ! Comment pouvez-vous vous laisser aller aussi légèrement à des attaques personnelles, sans argumentation solide, du style, "vous n'avez plus aucune flamme, aucun feu, comment allez vous faire, sachant que Dieu vomit les tièdes" ??? Vous baissez sérieusement dans mon estime Mme, et tant que vous n'aurez pas présenté clairement des excuses explicites, je ne veux plus avoir affaire à vous sur ce Forum... Les problèmes personnels rencontrés dans votre vie de couple (d'après ce que vous en avez dit) ne peuvent excuser complètement vos humeurs et vos jugements de bas étages. Que le Seigneur vous prenne en pitié _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
Dernière édition par Emmanuel75 le 18/11/2011, 15:52, édité 2 fois | |
| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:25 | |
| Blablabla...qu'inventer pour ne pas réagir contre l'inacceptable !!
je serai donc la trrrès méchante Julia qui vient vous réveiller de votre coma, mon cher !!!
Sans problèmes. | |
| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| | | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:32 | |
| - julia a écrit:
- Blablabla...qu'inventer pour ne pas réagir contre l'inacceptable !!
je serai donc la trrrès méchante Julia qui vient vous réveiller de votre coma, mon cher !!!
Sans problèmes. Pauvre Emmanuel ? Ou pauvre Julia ? Continuez à vous enfoncer, la bêtise en effet n'a pas de fond ! C'est ma dernière réponse à vos messages tant que vous ne m'aurez pas présenté vos excuses clairement... Et cessez vos provocations personnelles, sans quoi je demanderai à la modération du Forum de se saisir de ce problème. Vous semblez manquer par ailleurs de maturité. Ayez au moins la décence de ne plus venir polluer ici ce fil, vous qui avez avoué ne rien saisir de ce "salmigondi"! _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
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| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:33 | |
| - Chris Prols a écrit:
- Bon, je ne pensais pas répondre, mais là, c'est grotesque.
On va donc s'y plonger dans ce que disent ces conciliaires, dont certains sont satanistes, et on verra après. Mais je sens qu'on va encore bien rigoler.
Comme d'habitude, l'Eglise aura raison, et de la secte, et de ses idées nauséabondes.
P.S. Brava Julia ! La "brave Julia" sera sans doute heureuse d'apprendre que par ses attaques indignes, elle se rapproche des sectes sédévacs et lefévristes ! Il y bien une logique à cela comme le confirme l'enfantin dicton : qui se ressemblent s'assemblent ! Sataniste ? Ah vous voyez, je me doutais bien qu'à un moment ou un autre, on en viendrait à ces latrines ! _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
Dernière édition par Emmanuel75 le 18/11/2011, 15:41, édité 1 fois | |
| | | Cupertino
Messages : 590 Inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:35 | |
| Il a du culot le "père Culat"
http://www.lexpress.fr/culture/musique/le-pere-robert-culat-un-diable-de-cure_900258.html | |
| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:37 | |
| - Emmanuel75 a écrit:
- julia a écrit:
- Blablabla...qu'inventer pour ne pas réagir contre l'inacceptable !!
je serai donc la trrrès méchante Julia qui vient vous réveiller de votre coma, mon cher !!!
Sans problèmes.
Pauvre Emmanuel ? Ou pauvre Julia ? Continuez à vous enfoncer, la bêtise en effet n'a pas de fond ! C'est ma dernière réponse à vos messages tant que vous ne m'aurez pas présenté vos excuses clairement...
Et cessez vos provocations personnelles, sans quoi je demanderai à la modération du Forum de se saisir de ce problème. Vous semblez manquer par ailleurs de maturité.
Ayez au moins la décence de ne plus venir polluer ici ce fil, vous qui avez avoué ne rien saisir de ce "salmigondi"!
Vous êtes juste empêtré dans votre lâcheté, et anesthésié par la mondanité. Je vous secoue, soit, mais c'est que vous en avez bien besoin. Appelez la police, si vous voulez, en ce moment, ils embarquent les jeunes femmes qui récitent des chapelets à genoux dans la rue : des temps héroïques je vous dis !!! | |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:39 | |
| C'est marrant, Emmanuel, comme vous montez au créneau lorsqu'on vous titille à peine - et avec raison - pour exiger des excuses excplicites, alors que vous vous calfeutrez dans la goumiboise lorsqu'il s'agit de présenter des excuses publiques au Christ et à Sa sainte Face humiliée, blasphémée et couverte d'excrements...
Le serviteur vaudrait-il plus que son maître ? _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
Dernière édition par Chris Prols le 18/11/2011, 14:53, édité 1 fois | |
| | | Paco
Messages : 1759 Inscription : 01/08/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:40 | |
| S'il vous plaît arrêtez de vous quereller c'est vendredi aujourd'hui | |
| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:42 | |
| De vifs échanges, mon cher, pas des querelles à proprement parler.
La correction fraternelle est une bonne chose parfois, et salutaire | |
| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:45 | |
| - maxime a écrit:
Oui avançons clairement avec le père Culat dans la bonne direction.....vers le hellfest par exemple :twisted: :evil:
On peut ne pas être d'accord avec la vision de civitas(et moi le premier) et sur la royauté sociale etc... mais un moment faut arrêter les co.nneries, c'est pas ce guignol qui doit nous faire la leçon. Vers quoi(et quelle foi?) il veut nous entrainer lui? Des cantiques de marilyn manson à la messe? Lisez son livre vous allez comprendre.
Même si j'étais opposé sur le fait de manifester contre castellucci au début, voir des jeunes filles cathos croupir en g.a.v 48h sur ordre direct d'en haut alors que des dealers ne reste même pas une heure (quand ils se font serrer) ça a pas l'air de titiller toutes ces grandes âmes...
Avez-vous lu mon deuxième post du sujet où je disais qu'il ne fallait pas se situer au niveau de la polémique liée aux choix musicaux du père Culat et au Hellfest, mais se hisser au niveau du fond et de ses arguments ? Votre remarque me semble par conséquent à côté de la plaque... De même, ce n'est pas parce que la machine judiciaire s'emballe follement en mettant en garde à vue des jeunes filles, qu'il faut pour autant changer son avis sur le fond de l'action menée par Civitas. Il faudrait dépasser vos émotions légétimes cher Maxime, pour juger les questions sur le fond. A ce propos voyez comme les médias manipulent les émotions des gens pour qu'ils évoluent dans leurs opinions et pour faire passer ensuite des lois comme l'avortement, l'euthanasie etc. _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
Dernière édition par Emmanuel75 le 18/11/2011, 15:36, édité 1 fois | |
| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:52 | |
| - Paco a écrit:
- S'il vous plaît arrêtez de vous quereller c'est vendredi aujourd'hui
Très bonne remarque Paco. Dans 10 mn à 15H, c'est l'"Heure Sainte" présentée à la dévotion des fidèles par l'Eglise et inspirée de Ste Faustine. Par ailleurs, comment est-il possible de présenter des attaques et des jugements personnels comme étant de la correction fraternelle ? Mais c'est à pleurer, mon Dieu ! "Père éternel, je Vous offre le Corps, le Sang, l'âme et la Divinité de votre Fils bien-aimé, NotreSeigneur Jésus-Christ, pour implorer de Vous le pardon de nos péchés et de ceux du monde entier" "Par sa douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier." "Dieu saint, Dieu fort, Dieu immortel, ayez pitié de nous et du monde entier" _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
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| | | Cupertino
Messages : 590 Inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:53 | |
| En instituant la fête du Christ Roi, le pape Pie XI a voulu proclamer solennellement la royauté sociale de notre Seigneur Jésus-Christ sur le monde. Roi des âmes et des consciences, des intelligences et des volontés, le Christ est aussi le roi des familles et des cités, des peuples et des nations, le roi de l'univers entier. Comme Pie XI l'a montré dans son encyclique Quas primas du 11 décembre 1925, le laicisme est la négation radicale de cette royauté du Christ; en organisant la vie sociale comme si Dieu n'existait pas, il engendre l'apostasie des masses et conduit la société à sa ruine. | |
| | | Paco
Messages : 1759 Inscription : 01/08/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:54 | |
| - julia a écrit:
- De vifs échanges, mon cher, pas des querelles à proprement parler.
La correction fraternelle est une bonne chose parfois, et salutaire Est ce qu'au moment de la Passion de son fils la Bienheureuse Vierge Marie le quitta pour aller corriger ses frères ? Non, elle demeura avec Lui jusqu'au bout dans un total abandon à la Volonté du Père et face au déchainement du mal, à l'apparent échec de la Croix où tout semblait s'écrouler, elle pria et "médita toutes ces choses dans son coeur". | |
| | | Paco
Messages : 1759 Inscription : 01/08/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:54 | |
| - Emmanuel75 a écrit:
- Paco a écrit:
- S'il vous plaît arrêtez de vous quereller c'est vendredi aujourd'hui
Très bonne remarque Paco. Dans 10 mn à 15H, c'est l'"Heure Sainte" présentée à la dévotion des fidèles par l'Eglise et inspirée de Ste Faustine.
Par ailleurs, comment est-il possible de présenter des attaques et des jugements personnels comme étant de la correction fraternelle ? Mais c'est à pleurer, mon Dieu !
"Père éternel, je Vous offre le Corps, le Sang, l'âme et la Divinité de votre Fils bien-aimé, NotreSeigneur Jésus-Christ, pour implorer de Vous le pardon de nos péchés et de ceux du monde entier"
"Par sa douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde entier."
"Dieu saint, Dieu fort, Dieu immortel, ayez pitié de nous et du monde entier"
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| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 14:57 | |
| Le Bon Dieu vous envoie un éclectro choc, mon cher Emmanuel.
Voilà, c'est l'heure de la Miséricorde,
Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime et je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas. Très sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ Présent dans tous les tabernacles de la terre en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:07 | |
| - Chris Prols a écrit:
- Toujours la même erreur, Arnaud.
Ce sont des encycliques dogmatiques qui traitent de la doctrine du Christ-Roi.
Et elles sont toujours d'actualité. [/quote
Quant aux chiens policiers, ma parole, vous prenez vraiment l'Eglise pour le parti communiste. FAut-il donc encore vous remettre la définition d'une encyclique ? BOn, faut-il de vous l'enfoncer au marteau piqueur ou quoi ??? - Encyclique a écrit:
Une encyclique (en latin encyclia, de l'adjectif grec ἐγκύκλιος / enkuklios d'après κύκλος / kuklos, « cercle ») est une lettre adressée par le pape à tous les évêques. C'est une lettre « circulaire ». Une encyclique se rattache à la mission d'enseignement du pape. Elle est destinée à exposer à ses destinataires la position officielle de l'Église catholique sur un thème précis. Le plus souvent, celui-ci se situe hors des questions d'actualité, ce qui donne à l'enseignement une portée générale et relativement permanente. Cependant, l'opportunité de traiter un thème particulier est souvent appréciée en fonction de l'état du monde; et les encycliques comportent parfois des mises en garde plus précises, voire des condamnations spécifiques. Tout en étant formellement destinée aux évêques, la lettre s'adresse en pratique à tous les fidèles, confiés à l'enseignement de leur évêque respectif, et présente un intérêt pour toute personne intéressée par la position de l'Église. Néanmoins, sauf mention contraire, l'encyclique n'engage pas l'infaillibilité pontificale : un fidèle reste libre de ne pas suivre cet enseignement si sa conscience le lui dicte, tout en restant dans l'Église.
Encyclique = Pas infaillible Encyclique = pas dogmatique encyclique = en fonction de l'état du monde à un moment donné de l'histoire de l'Eglise Encyclique= peut être remis en cause par un autre pape en fonction de l'état du monde C'est vous qui en faites un dogme quand ça vous plaît d'y voir un dogme quand ça vous rassurerait Je vous ai déjà dit où est le Christ-Roi, mais votre coeur le refuse. Pourtant c'est là que vous y trouveriez votre réassurance. Au lieu de vous mettre en accord avec une docteur de l'Eglise, une grande sainte qui a mené beaucoup d'âmes vers le salut (et qui soit-dit en passant date de bien avant Pie XII), vous vous obstinez dans votre erreur. Tourner le dos au CHrist (le vouloir dehors au lieu de le voir dedans), est une hérésie, Chris Prols Pour moi, il est beaucoup plus courageux et douloureux d'aller le chercher à l'interieur de soi, et d'oser affronter nos démons, que de vouloir le Christ dehors. Vouloir le mettre dehors, c'est se fuir, dans cette fuite là sont les vraies couilles molles, les fades, les mollassons du Christ les lâches du Christ, qui reffusent de se faire face Comme vous voulez Chris Prols | |
| | | Cupertino
Messages : 590 Inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:10 | |
| - Emmanuel75 a écrit:
- Il tente de démontrer d'une manière fort convaincante que finalement l'énoncé sur la royauté sociale du Christ contenu dans Quas Primas n'appartient pas à la théologie dogmatique mais au Magistère dit «authentique» qui, bien que devant être accueilli avec un « assentiment religieux » par l'esprit des fidèles (LG 25) (CEC – 892) à une époque donnée, n'exige pas leur adhésion de foi, comme étant divinement révélé et donc irréformable, comme c'est le cas pour le « Magistère ordinaire universel ».
Faux, la Royauté de Notre-Seigneur est divinement révélé, ce qui fait que Quas primas fait partie du Magistère ordinaire universel. - Citation :
- Daniel VII. 14
Et il lui donna la puissance, et l'honneur, et le royaume; et tous les peuples, tribus et langues le serviront; sa puissance est une puissance éternelle, qui ne lui sera pas enlevée; et son royaume, un royaume qui ne sera pas détruit. Si on lit la Sainte Bible on y trouve de nombreux passages parlant de la royauté temporelle de Notre-Seigneur. Le fait que lors de sa Passion le Christ dit : Mon royaume n'est pas de ce monde, n'implique aucunement qu'il ne règne pas sur le monde: le prince de ce monde va être jeter dehors… c'est clair Le fait que les gens refusent de le reconnaitre pour Roi, ne change rien à la réalité de sa royauté. | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:13 | |
| Emmanuel, laissez tomber, les mots d'hommes n'y peuvent rien faire
Juste une bonne petite kénose qui troue l'âme comme un voleur, il n'y a rien de tel. Juste une question de patience ;) | |
| | | giacomorocca
Messages : 1310 Inscription : 20/08/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:18 | |
| - Cupertino a écrit:
- Emmanuel75 a écrit:
- Il tente de démontrer d'une manière fort convaincante que finalement l'énoncé sur la royauté sociale du Christ contenu dans Quas Primas n'appartient pas à la théologie dogmatique mais au Magistère dit «authentique» qui, bien que devant être accueilli avec un « assentiment religieux » par l'esprit des fidèles (LG 25) (CEC – 892) à une époque donnée, n'exige pas leur adhésion de foi, comme étant divinement révélé et donc irréformable, comme c'est le cas pour le « Magistère ordinaire universel ».
Faux, la Royauté de Notre-Seigneur est divinement révélé, ce qui fait que Quas primas fait partie du Magistère ordinaire universel.
- Citation :
- Daniel VII. 14
Et il lui donna la puissance, et l'honneur, et le royaume; et tous les peuples, tribus et langues le serviront; sa puissance est une puissance éternelle, qui ne lui sera pas enlevée; et son royaume, un royaume qui ne sera pas détruit. Si on lit la Sainte Bible on y trouve de nombreux passages parlant de la royauté temporelle de Notre-Seigneur.
Le fait que lors de sa Passion le Christ dit : Mon royaume n'est pas de ce monde, n'implique aucunement qu'il ne règne pas sur le monde: le prince de ce monde va être jeter dehors… c'est clair
Le fait que les gens refusent de le reconnaitre pour Roi, ne change rien à la réalité de sa royauté.
Oui à la fin des temps; entre temps, le bon blé pousse avec l'ivraie; je vous invite à méditer longuement cette parabole et venir nous affirmer par la suite que nous devons arracher par la force l'ivraie parce que vous rêvez d'un règne politique du Christ. | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:21 | |
| - Cupertino a écrit:
Le fait que lors de sa Passion le Christ dit : Mon royaume n'est pas de ce monde, n'implique aucunement qu'il ne règne pas sur le monde: le prince de ce monde va être jeter dehors… c'est clair
Oui, avec vos biceps Bonne chance Hercule | |
| | | Maumau
Messages : 869 Inscription : 26/07/2007
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:21 | |
| - Emmanuel75 a écrit:
- maxime a écrit:
Oui avançons clairement avec le père Culat dans la bonne direction.....vers le hellfest par exemple :twisted: :evil:
On peut ne pas être d'accord avec la vision de civitas(et moi le premier) et sur la royauté sociale etc... mais un moment faut arrêter les co.nneries, c'est pas ce guignol qui doit nous faire la leçon. Vers quoi(et quelle foi?) il veut nous entrainer lui? Des cantiques de marilyn manson à la messe? Lisez son livre vous allez comprendre.
Même si j'étais opposé sur le fait de manifester contre castellucci au début, voir des jeunes filles cathos croupir en g.a.v 48h sur ordre direct d'en haut alors que des dealers ne reste même pas une heure (quand ils se font serrer) ça a pas l'air de titiller toutes ces grandes âmes...
Avez-vous lu mon deuxième post du sujet où je disais qu'il ne fallait pas se situer au niveau de la polémique liée aux choix musicaux du père Culat et au Hellefest, mais se hisser au niveau du fond et de ses arguments ? Votre remarque me semble par conséquent à côté de la plaque...
De même, ce n'est pas parce que la machine judiciaire s'emballe follement en mettant en garde à vue des jeunes filles, qu'il faut pour autant changer son avis sur le fond de l'action menée par Civitas.
Il faudrait dépasser vos émotions légétimes cher Maxime, pour juger les questions sur le fond. A ce propos voyez comme les médias manipulent les émotions des gens pour qu'ils évoluent dans leurs opinions et pour faire passer ensuite des lois comme l'avortement, l'euthanasie etc.
Oui j'avais lu, mais regardez ce que j'ai mis en gras dans le mien. J'ai quand même l'impression que dans cette affaire ce qui chiffonne le père Culat, vous et d'autres, ce n'est pas les pseudos spectacles, le traitement infligé a vos frères et soeurs en Christ mais le fait que ce soit civitas qui ait bougé. Je trouve qu'il y a là un malaise. Vous voulez noyer le poisson, vous savez très bien que le père Culat developpe ses arguments aussi en fonction de sa "sensibilté". Je suis p.e pas d'accord avec Chris Prols, Julia et d'autres sur pas mal de choses, mais je n'aime pas la tournure de cette affaire qui est dans le style: Discutons, discutons, cachons nous, ne blessons pas, oh! non non nous ne sommes pas comme ces intégristes, non non nous on aime la m.erde, le hellfest ce sont des cris d'amour et de foi envers Dieu, des filles cathos sont en g.a.v? c'est la machine judicière qui s'emballe, mais surtout gardons nous de nos émotions pour pas nous faire manipuler etc... Eh bien je dis qu'il faut arrêter de temps en temps avec cette mentalité qui n'est pas de la charité mais de la lacheté. Quand le Christ nous demande de présenter l'autre joue, ou de donner notre manteau à celui qui le réclame, il s'agit d'un principe spirituel individuel, à moins que vous ne pensiez que le Christ justifie le vol, la délinquance, la barbarie... Il faut de temps en temps taper du poing sur la table sinon c'est le bordel partout qui s'étend. _________________ \"Si connaissance vous manque, cherchez à l\'intérieur en votre simplicité: là vous trouverez le clair miroir toujours prêt.\" \"L\'école d\'amour à l\'intérieur de l\'âme l\'instruit mieux que ne ferait doctrine étrangère, et lui confère science toujours nouvelle dans la clarté nue.\"
Hadewijch(II).
Dernière édition par maxime le 18/11/2011, 15:25, édité 1 fois | |
| | | Cupertino
Messages : 590 Inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:24 | |
| De deux choses l'une , où vous souhaitez vivre dans une société soumise aux lopis sanguinaires de la Révolution ou sous la loi de la charité du Christ.
En passant, pourriez-vous me citer un seul passage de Quas primas où le Pape parle d'user de la force...
Niez-vous que la Sainte Écriture contient cette vérité de foi que le Christ est Roi et qu'il règne sur le monde.
| |
| | | Cupertino
Messages : 590 Inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:25 | |
| - lion-des-bois a écrit:
- Cupertino a écrit:
Le fait que lors de sa Passion le Christ dit : Mon royaume n'est pas de ce monde, n'implique aucunement qu'il ne règne pas sur le monde: le prince de ce monde va être jeter dehors… c'est clair
Oui, avec vos biceps
Bonne chance Hercule Lamentable, vous vous moquez non de moi, mais de la parole du Christ lui-même. | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:26 | |
| - Cupertino a écrit:
- lion-des-bois a écrit:
- Cupertino a écrit:
Le fait que lors de sa Passion le Christ dit : Mon royaume n'est pas de ce monde, n'implique aucunement qu'il ne règne pas sur le monde: le prince de ce monde va être jeter dehors… c'est clair
Oui, avec vos biceps
Bonne chance Hercule Lamentable, vous vous moquez non de moi, mais de la parole du Christ lui-même. Non, je me moque de vous et de vos absurdités Pour que le christ-Roi, règne, c'est dans l'âme de chacun qu'il ne peut que régner | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:27 | |
| Cupertino, pour l'y faire régner dans l'âme, êtes vous l'Esprit-Saint ? | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:29 | |
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| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:31 | |
| Seriez vous de la bande des molassons à la Chris Prols pour ne point répondre ? | |
| | | Cupertino
Messages : 590 Inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:31 | |
| - lion-des-bois a écrit:
- Cupertino a écrit:
- lion-des-bois a écrit:
- Cupertino a écrit:
Le fait que lors de sa Passion le Christ dit : Mon royaume n'est pas de ce monde, n'implique aucunement qu'il ne règne pas sur le monde: le prince de ce monde va être jeter dehors… c'est clair
Oui, avec vos biceps
Bonne chance Hercule Lamentable, vous vous moquez non de moi, mais de la parole du Christ lui-même. Non, je me moque de vous et de vos absurdités
Pour que le christ-Roi, règne, c'est dans l'âme de chacun qu'il ne peut que régner Le minet montre les dents...et nie en passant la Sainte Écriture et l'enseignement des saints... grrrrrrrrr | |
| | | Emmanuel75
Messages : 932 Inscription : 10/11/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:32 | |
| - lion-des-bois a écrit:
- Emmanuel, laissez tomber, les mots d'hommes n'y peuvent rien faire
Juste une bonne petite kénose qui troue l'âme comme un voleur, il n'y a rien de tel. Juste une question de patience ;) Très juste lion des bois. Je ne m'attendais quand même pas à tant d'arguments et d'attaques au ras des pâquerettes de la part du "parti de la tradition (fausse)". Et je viens de lancer le sujet ! Je ne sais plus qui disait sur un autre fil, qu'il y avait comme une "internationale des bourrins !", qui se regardent avantageusement et hélas illusoirement, comme les nouveaux martyrs et héros des temps modernes, comme les enfants de Jeanne d'Arc bientôt brûlés comme elle par les lâches et les mous, les félons, héritiers de Mgr Cauchon. Alors qu'ils ne sont souvent que les héritiers, dans l'esprit, des fanatiques et autres zélotes, persuadés de leur bonne cause, et prêts à mourir pour elle... _________________ « Même si tu me tuais, Seigneur, j'espérerais en Toi » (Job 13, 15) « Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... Voilà mon seul trésor » (Ste Thérèse de Lisieux)
Dernière édition par Emmanuel75 le 18/11/2011, 15:32, édité 1 fois | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:32 | |
| L'enseignement comme vous l'interprétez, pas l'Eglise | |
| | | Cupertino
Messages : 590 Inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:33 | |
| - lion-des-bois a écrit:
- Seriez vous de la bande des molassons à la Chris Prols pour ne point répondre ?
Réponse en haut... je ne fais parti d'aucune bande.. je suis catholique tout comme Chris Prols | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:34 | |
| - lion-des-bois a écrit:
- Seriez vous de la bande des molassons à la Chris Prols pour ne point répondre ?
J'attendrai ... le jour et la nuit .... | |
| | | adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi 18/11/2011, 15:34 | |
| je préfère encore me tromper, mais avec authenticité et ferveur, car Le Seigneur n'a jamais dédaigné les bouillants, que d'être une vraie chiffe molle comme vous.
Etre dans l'erreur plutôt que dans l'incertitude... Parfaite illustration de la pensée magique. _________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
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| Sujet: Re: Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi | |
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| | | | Réponse du père Culat à Mgr Lefebvre et Civitas sur le Christ-Roi | |
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