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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
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Pour ceux que cela intéresse, voici quelques poèmes bibliques connus ou inconnus.
Avant le déluge
Quant avant le déluge
La légende des siècles s’est élevée
Énorme, en son sein enlevée
Au-dessus des oublis éternels et sans juges ;
Quand j’ai appréhendé
Au fond des nuits sacrées le séduisant mystère
Bondir, éternité, abîme au cimetière
Écarlate, pour nous montrer l’Aimé,
J’ai vu, et viens vous raconter
Ce qu’avant le déluge il y avait ;
Et nous a fait tomber, puis relever …
Issu du premier crime de nos parents célèbres
Caïn s’en est allé contre le genre humain,
Ayant tué Abel, fils d’Adam et Ève,
Errant longtemps sur terre en périples sans fins…
Car le sang fratricide et hurlant vers les cieux
Du péché d’origine se muta contre l’homme,
Engendra la lignée Caïn, Tubal-Caïn, aïeux
D’une malédiction aussi grande que de croquer la pomme…
Ce sont ces descendants tourmentés par le diable
Ouverts aux demi-dieux nommés anges déchus
Qui s’en vinrent séduire, artifices de sables,
Par leurs formes bestiales les fils de Seth et plus…
Des géants leur naquit, ainsi qu’il est écrit,
Êtres presque surnaturels transformés en des mythes
Et monstres quelquefois, dont on a rien compris,
En étudiant leurs restes, vestiges vus trop vites …
Cette race perverse entraîna beaucoup d’hommes
Dans un monde de vices enchantés et de sorcellerie
Mis à jour, l’ancien âge un peu comme
Celui qu’on veut faire renaître, dans notre époque haïe …
Et de bestialité un peu plus consommée
Jusqu’à faire s’accoupler hommes et bêtes ensembles,
Ils engendrèrent des monstres que l’on croît nos ancêtres et,
Seulement pour excuses et peurs, l’ignorance qui tremble …
Frères et sœurs, le pouvoir du malin était si grand alors
Qu’il fallut au Seigneur provoquer le déluge
Pour pouvoir préserver les hommes bons encor
Par le biais de Noé, sa famille, en ultime refuge …
Les descendants de Cham ont repris le flambeau
Un peu atténué mais encore fort du sang
De la malédiction, qui venant du plus haut
De notre race hautaine, en new-âge sanglant,
Bientôt …
Malgré le christianisme vieux de 2000 ans,
Les souffrances du Christ, les efforts de Ses saints,
On semble rappeler cette époque d’enfants
Qui avait pour excuses de ne pas Le connaître, enfin …
Nous sommes à présent impardonnable presque,
Jouissant et refusant toujours cette miséricorde
Qui deviendra justice brûlant comme une fresque
Notre terre, ayant trop consommé la pomme de discordes …
Adam, Ève, priez pour que Caïn
N’aie pas le denier mot en ses enfants,
Et que Jésus, nouvel Adam, Le Saint,
Ramène avec Marie tous leurs enfants !
Vous nous devez bien ça !
Afin que nous disions, enfin :
Heureuse faute nous amenant
Une telle rédemption !
Amen.[b]
Invité Invité
Sujet: Re: Poèmes bibliques Mer 21 Sep - 7:43
Achille (environ 1200 avant Jésus-Christ)
Je me souviens mes frères Cette époque lointaine où le temps et l’espace N’existaient pas dans notre entendement, Et pourtant nous vivions…
Avant l’incarnation où notre âme a grandit, Nous étions, que dis-je ! Ai-je perdu l’esprit Ou seulement la grâce : quelque chose de plus En notre vie ?
Dieu seul le sait… Ce que je peux vous dire sur ce passé, C’est que le bien, le mal, étaient entier et Non comme aujourd’hui !
Choses simples et entières, vous dis-je ! Comment se l’expliquer ? Gestes d’un seul tenant, regards fiers et hautins, Postures comme pour l’éternité !
Tous ces êtres anciens nous paraissent barbares, Ces civilisations avec leurs dieux qui se battaient, Hommes et bêtes interposés, anges ou divinités Incarnaient les légendes comme celle d’Achille …
Vivant pour la postérité, Tout en sachant le ridicule nonchalant Et tragique, mais gravé sur la pierre … Des sentiments entiers glissant
De l’épée au fourreau ou même le pourceau, Le lâche, rendaient comptes aux dieux D’un seul regard ! Achille qui est né pour combattre
Sait cette vanité mais ne connaît pas Dieu, Qui, Lui seul, aurait pu lui donner Cette immortalité, où il ne la cherchait … N’importe il allait,
Et sans se retourner sur son destin, Quand son geste résonne jusqu’à demain Pour nous interpeller … Il va et il a peur,
Mais il va jusqu’au bout Hors des hommes de notre époque Ne le comprenant pas, Ne comprenant plus rien,
Pour la plupart … Et ses gestes sont nobles Ainsi q’un monde qui se bouge Lentement, pour passer hors du temps …
Il veut laisser son nom, C’est tout ! et conquérir le temps Au travers de l’espace … Antiquité qui brille,
Avec le goût amer De sacrifier aux dieux Sans connaître l’Unique ! Ce sont des sentiments épiques,
Celui qui suit son ange, sa muse, Ou son inspiration se mouvant vers la vie Issue du créateur ! Ce sont, comme des gestes lents,
Au ralenti, comme sorti du corps, On se regarde aller, Et nos gestes sont comme l’éternité, du temps… Et il nous faut passer,
Leur donner l’épaisseur Où ils vont raisonner, Leur faire ressentir, rejoindre Ton Amour Au sort de notre vérité !
Achille, où t’en es-tu allé ? As-tu rejoins le Styx Pour la gloire, ceux que tu as tué ? Tu aurais dû guerrier,
Savoir que nos noms sont inscrits Pour l’éternité, seulement dans l’Amour … O Christ, es t-il avec Toi, A présent ? Puisses-tu être chaud ou froid
Sinon je te vomirai de ma bouche ! Achille, qui du temps de Moïse A voulu Te rejoindre …
Invité Invité
Sujet: Re: Poèmes bibliques Mer 21 Sep - 16:58
Poème inspiré des écrits de A.C Emmerich
Babel
Quand les enfants de Sem, de Cham et de Japhet, Après avoir reçu le fruit de la bénédiction ou La malédiction de leur père Noé s’en furent allés, La terre était informe et vide sous Les générations…
Et peu à peu, elle se repeupla, Chacun partant de son côté, chacun Recueillant le bon grain ou l’ivraie, que créa La péché assoupi, la vertu du Dieu Un Et trine …
Sem au moyen orient et Cham vers le sud Japhet vers le levant et au septentrion, Ainsi furent réunis les hommes, plus près que ne le furent Les prémices du mal sur le jardin de Sion, Babel …
Ils étaient devenus nombreux et prétentieux, Plus doués pour les arts que nos enfants présents, Tant il retentissait l’ombre héréditaire de leurs mauvais aïeux Dont le bruit du déluge faisait bouillir encore leur sang, Rebelle …
Pressés, dressant leur poing vengeur contre un Dieu Puissant au-dessus d’eux, ils voulurent dresser Toutes générations à la gloire de l’homme en un lieu Où nul genoux fléchit, voulant les cieux emprisonner, Dans l’abîme …
Plus loin, mais pas assez, les sémites campaient. Cependant, ils ne prirent point part à cette construction, Seulement des pressions pour de petits ouvrages, forcés, Moqués comme Noé, subtiles et lâches tentations Inutiles.
Héber, père du grand père d’Abraham, travailla Pour sa postérité, à d’autres matériaux que ceux De cette terre pour faire un peuple saint du feu que créa Dieu, traçant que là où est ton cœur là sera notre Dieu, Eternel …
Ainsi, naquit cette langue hébraïque ou chaldéenne Pur, pas très loin du dialecte originaire d’Adam En sachant préserver l’antique consonance afin que sème Un rite éternel et précieux et rejoignant la flamme De Dieu …
Or quand Sémiramis, faisait funestement acclamer Ses méfaits, ainsi qu’une légende s’opposant au grand Job, Nimrod, son ancêtre, produisait la semence honnie et Insensée qui construisit Babel, tour de son orgueil, sobre D’humilité …
Voici, à ce moment, ce qu’était cette tour : Un immense plateau d’une circonférence de deux heures En marchant, Vingt-cinq voies très larges autour Du point central et autant de tribus enlacées en un cœur, Noué …
Noué autour d’un culte idolâtre et orgiaque Issu de ces croyances que l’on croyait enfouies Et qui se retrouvaient par le sang de Caïn tragique En de violents portiques et sous des voûtes creuses d’une magie, Servile …
Immense fourmilière circulant sur ces voies fortifiées Où grouillaient lentement hommes et bêtes, sous les lourds travaux D’un rêve inanimé ; on eut cru voir une arche qui sortait de Noé Sans l’immense arc-en-ciel d’un ciel bienveillant, trop Loin …
Et tous ces animaux chargés de fardeaux avec ou sans Leurs maîtres, allaient. Plus loin, sous des immenses rampes, Des gens vivaient en de multiples alvéoles et niches sans Confort, corridor de dédales d’une organisation ample Et subtile …
Sous le revêtement des routes d’un blanc magnifique Et brillant, c’était comme dans ces palais des mille et une Nuits : une atmosphère troublante dégageant un encens unique En l’honneur des hommes par des stèles de pierre ou des runes Aux dieux …
Les noms étaient inscrits taillés dans cette pierre, Les femmes pétrissaient l’argile sous leurs pieds, Les tailleurs sculptaient artistiquement à la gloire de la terre L’œuvre immense et unie où de chaque côté l’ombre était Sans lumière …
Trimant depuis trente ans sans fatigues et sans peurs Ils inscrivaient inlassablement le nom de leur union Maligne quand soudain, surgit la confusion… Ricaneurs Ironiques devant Melchitsédeck, l’envoyé des nations Survint …
Et Nimrod prit peur, sa langue se noua, son peuple S’effondra devant l’inévitable du châtiment divin, Devant l’autorité du pontife reconnu au devant de ces peuples Savants ou ignorants mais ployant le genoux incertain Vers l’héraut de Dieu …
Melchitsédeck roi de justice et de paix, légende ; En vérité, réel personnage dans le livre de Dieu Créant la division du mal que tendent Les démons ; Babel, Pentecôte de Dieu, Inversée ! …
Melchitsédeck roi de Jérusalem, Et qui d’autre que lui l’eut fait, Avant que ne survienne Notre Roi bien aimé ? Jésus !
Invité Invité
Sujet: Re: Poèmes bibliques Ven 23 Sep - 11:01
A l’instar des hébreux
Aujourd'hui, si vous entendez la voix de Dieu, Ne vous endurcissez pas, comme l'ont fait vos ancêtres Lorsqu'ils se sont révoltés devant l’Eternel Dieu, Ainsi que l’a écrit saint Paul aux traîtres Que nous pouvons être, à l’instar des hébreux…
Traîtres oui, trop souvent, peuple à la nuque raide Qui est la nôtre, chaque jour devant nos peurs Et voulant encore avoir raison, sans aides Que cette raison, infime et sans valeurs Pour les yeux de notre Dieu, à l’instar des hébreux…
O Seigneur, au moment de T’écrire cela, Encore une fois j’ai honte et m’anéantis Devant toi ! encore une fois je vois Et j’ai peur de moi, de ma suffisance si Insignifiante devant toi, à l’instar des hébreux…
Oui, ce peuple, ce n’est pas qu’eux, c’est nous, Nous tous, chaque fois que la raison prends le pas Sur notre foi, notre adoration, gratitude de tout Bien, venant de Toi O notre Dieu, notre Roi Miséricordieux encore, à l’instar des hébreux…
Contre qui Dieu a-t-il été plein de colère Pendant quarante ans ? N'est-ce pas contre ceux qui avaient péché, dont les cadavres sont tombés dans le désert ? Ils n'ont pas pu entrer dans le repos de Dieu, ils Ne lui ont pas fait confiance, à l’instar des hébreux…
La promesse d'entrer dans le repos de Dieu Est toujours en vigueur ; craignons que l'un d'entre vous Ne se trouve coupable d'être resté en arrière, ceux Qui comme moi, qui comme nombre d’entre nous, Se seraient pris au sérieux, à l’instar des hébreux,
Et tourneront en rond, pendant quarante années ! …
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Sujet: Re: Poèmes bibliques
Poèmes bibliques
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