Je pense donc je peche !!!

bonjour a tous

il n'est pas toujours possible de contenir ses pensées ;a l'interieur de mon crâne ;l'imaginaire peut partir dans tous les sens
seul DIEU peut connaitre mes péchés ,mais personne autour de moi ,ne le peut
A aucun moment cela ne cause de mal a quiconque

une fraction de seconde plus tard je suis de retour dans le reel

question:

ces péchées ;sans aucune consequence sont ils vraiment grave aux yeux de DIEU ?

Cher Tobie, ce qui est grave et constitue un péché, c'est de se laisser aller à ces mauvaises pensées, de les accepter. Pas simplement de les avoir, car si on les a, c'est à cause du démon qui rôde toujours autour de nous pour nous faire pécher. Il s'attaque en particulier à l'imagination, et lui fait faire des pensées malseines.

Mais c'est si on les accepte, si on y consent, si on les cherche et désire que cela constitue un mal.

Lorsque ces pensées vous assaillent, concentrez-vous sur le Christ crucifié, imaginez la Croix, les Saintes Plaies, etc. et demander l'aide de Dieu. Bien vite, Il chassera ces mauvaises pensées de votre esprit.

Je croix que c'est Sainte Thérèse qui disait qu'elle n'a jamais pu, de toute sa vie, faire un Rosaire sans devoir lutter contre les attaques du démon, au point d'en perdre la concentration sur les Mystères qu'elle méditait.

Les prières à l'ange gardien sont également très efficaces dans ces moments-là.

Pour une fois, je suis d'accord avec mon camarade Chris Prols. Il n'est pas condamnable d'avoir de telles pensées, ce qui l'est, c'est de leur laisser le champ libre et régir notre vie.
Sans doute suis-je un peu mazo, mais, j'avoue qu'elles ne me déplaisent pas, du moins tant que je parviens à les chasser de mon esprit. En effet, j'aime cette sensation d'avoir résisté à ces pulsions. La seule seule qui me dérange, c'est que parfois j'en ai la "grosse tête" et là, c'est une autre chanson, car c'est tomber de Charybde en Scylla !
Bonne soirée

Bonsoir Tobie,

Pécher, c'est rater le but...
Mais pécher cela fait toujours du mal à quelqu'un, et toujours à soit en premier.

Les mauvaises pensées corrompent ton esprit, au fur et à mesure que tu les accepte, elles s'installent douillettement et tu y es de moins en moins sensible jusqu'à ce que tu passes aux paroles et aux actes.

Le petit prince disait quelque chose de très important :

Citation :

Et en effet, sur la planète du petit prince, il y avait comme sur toutes les planètes, de bonnes herbes et de mauvaises herbes. Par conséquent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises graines de mauvaises herbes. Mais les graines sont invisibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu'à ce qu'il prenne fantaisie à l'une d'elles de se réveiller. Alors elle s'étire, et pousse d'abord timidement vers le soleil une ravissante petite brindille inoffensive. S'il s'agît d'une brindille de radis ou de rosier, on peut la laisser pousser comme elle veut. Mais s'il s'agit d'une mauvaise plante, il faut arracher la plante aussitôt, dès qu'on a su la reconnaître. Or il y avait des graines terribles sur la planète du petit prince... c'étaient les graines de baobabs. Le sol de la planète en était infesté. Or un baobab, si l'on s'y prend trop tard, on ne peut jamais plus s'en débarrasser. Il encombre toute la planète. Il la perfore de ses racines. Et si la planète est trop petite, et si les baobabs sont trop nombreux, ils la font éclater.
"C'est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète. Il faut s'astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu'on les distingue d'avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C'est un travail très ennuyeux, mais très facile."

Et un jour il me conseilla de m'appliquer à réussir un beau dessin, pour bien faire entrer ça dans la tête des enfants de chez moi. "S'ils voyagent un jour, me disait-il, ça pourra leur servir. Il est quelquefois sans inconvénient de remettre à plus tard son travail. Mais, s'il s'agit des baobabs, c'est toujours une catastrophe. J'ai connu une planète, habitée par un paresseux. Il avait négligé trois arbustes..."

Et, sur les indications du petit prince, j'ai dessiné cette planète-là. Je n'aime guère prendre le ton d'un moraliste. Mais le danger des baobabs est si peu connu, et les risques courus par celui qui s'égarerait dans un astéroïde sont si considérables, que, pour une fois, je fais exception à ma réserve. Je dis: "Enfants! Faites attention aux baobabs !" C'est pour avertir mes amis d'un danger qu'ils frôlaient depuis longtemps, comme moi-même, sans le connaître, que j'ai tant travaillé ce dessin-là. La leçon que je donnais en valait la peine. Vous vous demanderez peut-être: Pourquoi n'y a-t-il pas, dans ce livre, d'autres dessins aussi grandioses que le dessin des baobabs ? La réponse est bien simple: J'ai essayé mais je n'ai pas pu réussir. Quand j'ai dessiné les baobabs j'ai été animé par le sentiment de l'urgence.

Les baobabs ce sont les péchés de nos vies, si on s'y applique bien, on les arrache et ils ne prennent pas de place. Sinon, ils grandissent et détruisent ta vie. (et celle des autres aussi bien souvent)

Chris Prols a écrit:

Cher Tobie, ce qui est grave et constitue un péché, c'est de se laisser aller à ces mauvaises pensées, de les accepter. Pas simplement de les avoir, car si on les a, c'est à cause du démon qui rôde toujours autour de nous pour nous faire pécher. Il s'attaque en particulier à l'imagination, et lui fait faire des pensées malseines.

Mais c'est si on les accepte, si on y consent, si on les cherche et désire que cela constitue un mal.

Lorsque ces pensées vous assaillent, concentrez-vous sur le Christ crucifié, imaginez la Croix, les Saintes Plaies, etc. et demander l'aide de Dieu. Bien vite, Il chassera ces mauvaises pensées de votre esprit.

Je croix que c'est Sainte Thérèse qui disait qu'elle n'a jamais pu, de toute sa vie, faire un Rosaire sans devoir lutter contre les attaques du démon, au point d'en perdre la concentration sur les Mystères qu'elle méditait.

Les prières à l'ange gardien sont également très efficaces dans ces moments-là.

Moi aussi, je suis tout-à-fait d'accord sur ce point avec Chris Prols !

Poisson a écrit:

Pour une fois, je suis d'accord avec mon camarade Chris Prols. Il n'est pas condamnable d'avoir de telles pensées, ce qui l'est, c'est de leur laisser le champ libre et régir notre vie.
Sans doute suis-je un peu mazo, mais, j'avoue qu'elles ne me déplaisent pas, du moins tant que je parviens à les chasser de mon esprit. En effet, j'aime cette sensation d'avoir résisté à ces pulsions. La seule seule qui me dérange, c'est que parfois j'en ai la "grosse tête" et là, c'est une autre chanson, car c'est tomber de Charybde en Scylla !
Bonne soirée

Dieu a mis en nous ce "fomes peccati" afin que nous restions humbles.

Arnaud Dumouch a écrit:

Poisson a écrit:

Pour une fois, je suis d'accord avec mon camarade Chris Prols. Il n'est pas condamnable d'avoir de telles pensées, ce qui l'est, c'est de leur laisser le champ libre et régir notre vie.
Sans doute suis-je un peu mazo, mais, j'avoue qu'elles ne me déplaisent pas, du moins tant que je parviens à les chasser de mon esprit. En effet, j'aime cette sensation d'avoir résisté à ces pulsions. La seule seule qui me dérange, c'est que parfois j'en ai la "grosse tête" et là, c'est une autre chanson, car c'est tomber de Charybde en Scylla !
Bonne soirée

Dieu a mis en nous ce "fomes peccati" afin que nous restions humbles.

Jean-Hervé Nicolas dans sa synthèse dogmatique dit ceci à propos du "fomes peccati":

"La grâce baptismale supprime totalement le péché et, par voie de conséquence, toute obligation pénale, sans pour autant supprimer cette défficience de nature. Dissociée du péché, elle n'est plus ni coupable ni pénale à l'égard de la personne, mais seulement occasion de lutte et de victoire. Mais ceci n'empêche pas que, de par sa nature, elle incline au péché.

Elle souvent aussi occasion de lutte et de défaite mais si la défaite nous conduit à nous repentir, c'est une plus grande victoire encore.

Bonsoir a tous


fomes peccati ,arf ils sont beaux les theologiens,moi pas comprendre

bon heureusement il y a st google

___________________________________

CEC 1262 : Quelles graces donne le baptème ?
1. Il remet tout mes péchés : a . mes péchés personnels antérieurs b. le péché originel c. ses conséquences, dont la plus grave est la séparation de Dieu et la mort spirituelle. Mais dans le baptisé, certaines conséquences temporelles du péché demeurent cependant : - tels les souffrances, la maladie, - la mort (terrestre) - les fragilités inhérentes à la vie comme les faiblesses de caractère, etc…
- ainsi qu'une inclination au péché que la Tradition appelle la concupiscence, ou, métaphoriquement, "le foyer du péché" ("fomes peccati"10): "Laissée pour nos combats, la concupiscence n'est pas capable de nuire à ceux qui, n'y consentant pas, résistent avec courage par la grâce du Christ. Bien plus, 'celui qui aura combattu selon les règles sera couronné' ( 2Tm 2,5 )" (Cc. Trente: DS 1515 ).
 Ainsi, le péché originel est un acte11 de désobéissance, et cet acte a des conséquences. Par le baptême, cette acte est effacé. Les conséquences demeurent mais Dieu donne sa grâce pour lutter ( j’aurai la vie éternelle, je peux lutter contre ma concupiscence…) Cette grâce est la grâce sanctifiante, ou grâce de justification. Le péché ne règne plus sur moi en maître.

Chère Tobie, le "foyer du péché est cette part incontrôlable de notre chair et sensibilité dont saint Paul disait :

Citation :

Romains 7, 21 Je trouve donc une loi s'imposant à moi, quand je veux faire le bien ; le mal seul se présente à moi.
Romains 7, 24 Malheureux homme que je suis! Qui me délivrera de ce corps qui me voue à la mort?
Romains 7, 25 Grâces soient à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur! C'est donc bien moi qui par la raison sers une loi de Dieu et par la chair une loi de péché.

Et le but de cette loi de faiblesse est l'HUMILITE. Voici comme saint Paul le montre :

Citation :

2 Corinthiens 12, 7 Et pour que l'excellence même de ces révélations ne m'enorgueillisse pas, il m'a été mis une écharde en la chair, un ange de Satan chargé de me souffleter - pour que je ne m'enorgueillisse pas!
2 Corinthiens 12, 8 A ce sujet, par trois fois, j'ai prié le Seigneur pour qu'il s'éloigne de moi.
2 Corinthiens 12, 9 Mais il m'a déclaré : "Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse." C'est donc de grand coeur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ.
2 Corinthiens 12, 10 C'est pourquoi je me complais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les détresses, dans les persécutions et les angoisses endurées pour le Christ ; car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.

TOBIE a écrit:

Bonsoir a tous
fomes peccati ,arf ils sont beaux les theologiens,moi pas comprendre
bon heureusement il y a st google

Alors, mon cher Tobie, entre vous et moi, il y a un abîme ! Moi, malheureusement, j'ai compris, et vous, heureusement, pas. Celui qui est le plus près de la Vérité n'est pas forcément celui qui a le plus de souvenirs scolaires ; sinon, le Christ aurait pris pour apôtres des docteurs de la loi et je ne crois pas que ce fut le cas.
PS : n'y voyez pas une critique de M. Dumouch, mais bien ma propre auto critique. Votre sincérité vaut bien plus que tous nos doctes savoirs (tout relatif d'ailleurs, car on trouve toujours son maître)
Bonne soirée

Bonsoir Arnaud

ces versets sont désespérant ,nous ne pourrons jamais nous débarrasser de ces pensées mauvaises sur terre !!!

ne pas craquer: par crainte de DIEU ou par amour pour lui ???

la torture mentale a aussi ses limites vous ne croyez pas ???

finalement le "monde" ne se préoccupe pas de ces contraintes ,il y cède sans probleme;et pourtant d'apres votre theologie il sera sauvé aussi !!!

Poisson a écrit:

TOBIE a écrit:

Bonsoir a tous
fomes peccati ,arf ils sont beaux les theologiens,moi pas comprendre
bon heureusement il y a st google

Alors, mon cher Tobie, entre vous et moi, il y a un abîme ! Moi, malheureusement, j'ai compris, et vous, heureusement, pas. Celui qui est le plus près de la Vérité n'est pas forcément celui qui a le plus de souvenirs scolaires ; sinon, le Christ aurait pris pour apôtres des docteurs de la loi et je ne crois pas que ce fut le cas.
PS : n'y voyez pas une critique de M. Dumouch, mais bien ma propre auto critique. Votre sincérité vaut bien plus que tous nos doctes savoirs (tout relatif d'ailleurs, car on trouve toujours son maître)
Bonne soirée

bonsoir cher poisson

disons qu'utiliser des termes savant m'oblige a chercher ,et c'est tres bien ainsi
je mourrais moins bête

TOBIE a écrit:

Bonsoir Arnaud

ces versets sont désespérant ,nous ne pourrons jamais nous débarrasser de ces pensées mauvaises sur terre !!!

ne pas craquer: par crainte de DIEU ou par amour pour lui ???

la torture mentale a aussi ses limites vous ne croyez pas ???

finalement le "monde" ne se préoccupe pas de ces contraintes ,il y cède sans probleme;et pourtant d'apres votre theologie il sera sauvé aussi !!!

Il sont désespérants si vous mettez la vertu en premier pour être sauvé. Il sont source de joie si vous comprenez que Dieu vous impose cela pour vous sauver.

TOBIE a écrit:

bonsoir cher poisson
disons qu'utiliser des termes savant m'oblige a chercher ,et c'est tres bien ainsi
je mourrais moins bête

Bonsoir Tobie,
Moi aussi, j'aimerai mourir moins bête, mais je crois que c'est peine perdue. Si seulement j'arrivais à comprendre, et surtout à intérioriser les paroles de NS, cela ne serait déjà pas si mal que cela.
A +

Arnaud Dumouch a écrit:

Il sont source de joie si vous comprenez que Dieu vous impose cela pour vous sauver.

Et si je craque !!!je ne suis qu'un fils d'ADAM apres tout;même si j'ai reçu le Bapteme

[quote="TOBIE"]

Arnaud Dumouch a écrit:

Et si je craque !!!je ne suis qu'un fils d'ADAM apres tout;même si j'ai reçu le Bapteme

Et bien, comment croyez-vous qu'un père va réagir vis-à-vis de son fils ? J'ai dû, comme tout fils, décevoir sérieusement mon père une bonne centaine de fois. Alors, notre Père qui est aux cieux ...

TOBIE a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Il sont source de joie si vous comprenez que Dieu vous impose cela pour vous sauver.

Et si je craque !!!je ne suis qu'un fils d'ADAM apres tout;même si j'ai reçu le Bapteme

Nous sommes tous dans la même galère cher Tobie. Voici un texte sur Saint Macaire, moine qui a vécu au 4ième siècle et qui explique ce que vous et nous ressentons:

LETTRE DE MACAIRE A SES FILS

Cette lettre est d'un intérêt exceptionnel non seulement à cause de son antiquité, mais aussi et surtout parce qu'elle traite, au moins implicitement, d'un problème crucial en spiritualité monastique : comment harmoniser les efforts de l'ascète et l'action de la grâce?

La structure de ce texte est la suivante : succession de petits discours bien ordonnés en un cheminement qui montre tout un progrès spirituel. Chaque discours est bâti autour du même schème, à savoir:
Tentation très forte (à la limite du supportable), suivie de l'intervention de la force divine.

Divers types de tentations sont abordés, mais la stratégie de défense reste la même: l'ouverture et l'abandon total au Seigneur. Une fois les épreuves traversées, cet itinéraire spirituel s'achève sur une prise en charge par le Saint-Esprit et une docilité nouvelle à sa direction.

Autrement dit, les étapes de ce chemin spirituel sont marquées d'un côté par une suite de tentations de plus en plus subtiles, infligées par "le diable" (par le truchement des 'désirs"); de l'autre côté, après des moments d'extrême détresse, par l'octroi de la part de Dieu, d'une force de plus en plus puissante pour vaincre l'ennemi.

Voici comment Isaac de Ninive (moine syrien du Vlle siècle) décrit cet itinéraire spirituel qu'il a admirablement perçu :

'(Dans sa lettre) Macaire parle de la façon dont Dieu distribue les luttes et les soutiens de la grâce, afin que Dans sa lettre) Macaire parle de la façon dont Dieu distribue les luttes et les soutiens de la grâce, afin que par eux resplendisse (dans les ascètes) sa sagesse dans laquelle ils s'exercent'. La seule attitude valable des ascètes est décrite par Isaac en ces termes : 'Leur visage est sans cesse suspendu et tourné vers lui (le Seigneur), dans un regard qui lui reste fidèle, pour que croisse en eux son saint amour, et pendant qu'ils ne cessent de se précipiter en lui à cause de la violence des passions et de leur crainte de céder, ils sont affermis dans la foi, l'espérance et l'amour' (cf. Traité sur la Perfection religieuse).

Voici un passage de la lettre de Macaire, que nous allons ensuite commenter :

(9) Lorsque le coeur se sent faible en tout cela j'usqu'à s'épuiser dans le labeur de ces luttes, alors, Dieu, dans sa grande bonté et miséricorde, lui envoie une force sainte. Il affermit son coeur, lui donne le repentir, la joie et le soulagement du coeur, de sorte qu'il devient plus fort que ses ennemis qui même malgré eux, craignent la force qui l'habite. Cette force dont Paul a dit : 'Luttez et vous recevrez la forcer celle aussi à laquelle fait allusion Pierre lorsqu'il parle de l'héritage incorruptible et inflétrissable, préparé dans les cieux pour nous que la force de Dieu garde par la foi (IPI,4-5).

(10) Lorsque le Dieu très bon voit que le coeur s'est fortifié contre les ennemis, il lui soustrait la force peu à peu. Il laisse les ennemis l'attaquer au moyen de toutes formes d'impureté, par le plaisir des yeux, par celles de la vaine gloire et de l'orgueil, de sorte qu'il devient comme un navire sans gouvernail, qui se heurte de toutes parts.

(11) Lorsque le coeur se sent faible en tout ce que les ennemis lui font, alors le Dieu très bon, qui prend soin de sa créature, lui envoie de nouveau sa sainte force. Il affermit son coeur, son corps et tous ses membres sous le joug du Paraclet, car lui-même a dit : Prenez- sur vous mon joug et apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur (Mt 11,29).

(12) Alors le Dieu très bon commence à lui ouvrir les yeux du coeur afin que l'homme comprenne que c'est Lui qui le rend fort. Il sait maintenant vraiment comment rendre honneur à Dieu en toute humilité et brisement de coeur, comme le dit David : 'Le sacrifice pour Dieu est un esprit brisé' (i-,s. 5o). Car l'humilité et le brisement du coeur viennent de la dureté du combat. Cette force, d'abord anonyme, est présentée comme affermissant le coeur du lutteur pour qui elle est source de joie et de douceur.

La seule arme, dans un tel combat, - vous voyez, ce n'est pas médiocre, ni étriqué - est la prière persévérante. Le texte de saint Paul auquel fait allusion Macaire n'est pas identifié, mais l'évocation de la lutte, dans ce texte comme souvent chez saint Paul, implique celle d'une prière incessante : "Luttez et vous recevrez la force". Quelle était cette prière incessante que faisait Macaire lui-même ? Quelques apophtegmes, par chance, nous le disent. Cette prière est à la fois intercession et combat :‘Il n'est pas nécessaire d'user de beaucoup de paroles, mais il suffit d'étendre les mains et de dire : Seigneur, comme tu le veux, comme tu le sais, aie pitié de moi'. Et, lorsque le combat devient plus insistant : Seigneur, au secours. Lui-même sait ce qui nous convient et nous fait miséricorde'.

Dans un autre apophtegme, nous lisons ceci : "Seigneur, si tes oreilles ne m'entendent pas crier vers toi, aie pitié de moi à cause de mes péchés, car de mon côté, je ne me fatigue pas de t'appeler à mon secours'.

Les paragraphes Il et suivants nous apportent des précisions sur l'action personnelle du Saint Esprit qui prend possession de tout l'être de l'ascète, lui révèle progressivement les joies du ciel et le soumet à son influence directe à laquelle le moine devra adhérer de près.

A l'ascète passé ainsi par le creuset de la lutte jusqu'au bord du désespoir, avant que Dieu intervienne pour lui assurer une victoire qui n'était plus attendue, il est demandé un unique effort : celui de l'abandon, de l'abdication, toujours plus humble et plus confiant dans la force de Dieu qui est à l'œuvre en lui.

Au sortir d'un tel creuset, l'ascète sait par expérience que "c'est Dieu lui même qui le rend fort". Cette ascèse est ascèse d'abaissement, c'est-à-dire d'humilité, comme le rappelle Macaire en ce même paragraphe 12 que nous venons de lire. Vous le sentez, cette humilité est aux antipodes des prouesses d'athlétisme spirituel attribuées, parfois trop rapidement , à certains moines du désert. Cette ascèse respire le pur esprit de l'Evangile elle est une ascèse de pauvreté ontologique.

A l'ascète passé ainsi par le creuset de la lutte jusqu'au bord du désespoir, avant que Dieu intervienne pour lui assurer une victoire qui n'était plus attendue, il est demandé un unique effort : celui de l'abandon, de l'abdication, toujours plus humble et plus confiant dans la force de Dieu qui est à l'œuvre en lui.

Au sortir d'un tel creuset, l'ascète sait par expérience que "c'est Dieu lui même qui le rend fort". Cette ascèse est ascèse d'abaissement, c'est-à-dire d'humilité, comme le rappelle Macaire en ce même paragraphe 12 que nous venons de lire. Vous le sentez, cette humilité est aux antipodes des prouesses d'athlétisme spirituel attribuées, parfois trop rapidement , à certains moines du désert. Cette ascèse respire le pur esprit de l'Evangile elle est une ascèse de pauvreté ontologique.

TOBIE a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Il sont source de joie si vous comprenez que Dieu vous impose cela pour vous sauver.

Et si je craque !!!je ne suis qu'un fils d'ADAM apres tout;même si j'ai reçu le Bapteme

Si vous craquez, par soif de la justice, alors votre âme est en train d'être formée pour le salut. En effet, seul le fait de craquer, comme le christ à la croix, crée en nous un coeur brisé, comme Job : "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as tu abandonné ?"

Julienne a écrit:

Chris Prols a écrit:

Cher Tobie, ce qui est grave et constitue un péché, c'est de se laisser aller à ces mauvaises pensées, de les accepter. Pas simplement de les avoir, car si on les a, c'est à cause du démon qui rôde toujours autour de nous pour nous faire pécher. Il s'attaque en particulier à l'imagination, et lui fait faire des pensées malseines.

Mais c'est si on les accepte, si on y consent, si on les cherche et désire que cela constitue un mal.

Lorsque ces pensées vous assaillent, concentrez-vous sur le Christ crucifié, imaginez la Croix, les Saintes Plaies, etc. et demander l'aide de Dieu. Bien vite, Il chassera ces mauvaises pensées de votre esprit.

Je croix que c'est Sainte Thérèse qui disait qu'elle n'a jamais pu, de toute sa vie, faire un Rosaire sans devoir lutter contre les attaques du démon, au point d'en perdre la concentration sur les Mystères qu'elle méditait.

Les prières à l'ange gardien sont également très efficaces dans ces moments-là.

Moi aussi, je suis tout-à-fait d'accord sur ce point avec Chris Prols !

Ce n'est pas avec moi, qui ne suis qu'un pauvre néant, mais bien avec l'Eglise que vous devriez être d'accord. Là vous l'êtes, mais pour le reste? Soyez le pour tout!

Pour ma part, je pense qu'on ne pèche qu'en pensée.

En effet, nos volontés sont libres, il n'y a quelles qui soient mauvaises.

La conversion de nos volontés en action réelle dépend de la volonté de Dieu tout puissant qui peut empécher que nos volontés influent sur le réel.

Ainsi donc c'est par la pensée que l'on pèche ou qu'on se tourne vers Dieu.


Attention, il ne s'agit pas de justifier par cela l'inaction. Une volonté n'existe vraiment, à mon sens, que si elle est assortie d'une pulsion réalisatrice.

Celui qui se réfugierait derrière la toute puissante de Dieu pour ne pas agir traduirait une volonté d'abstention et la pulsion réalisatrice de cette volonté entrainerait l'inaction.

Au "COGITO" de Descartes fondatrice orgueilleuse de notre société moderne, j'oppose le cogito des bons anges : MI KA EL ? qui est comme Dieu ?

C'est le cogito de la civilisation de l'amour.

Chris Prols a écrit:

Lorsque ces pensées vous assaillent, concentrez-vous sur le Christ crucifié, imaginez la Croix, les Saintes Plaies, etc. et demander l'aide de Dieu. Bien vite, Il chassera ces mauvaises pensées de votre esprit.

Personnellement je préfère utiliser la recette donnée par Thérèse de l'Enfant Jésus. "Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l'enfant prodigue qui revient à Lui» (Ms C, 36v-37r).


Moi je préfère penser à tout l'Amour que Jésus avait pour moi sur la croix, regarder son divin regard d'amour désireux de purifier mon âme, que de regarder ses plaies. Jésus n'a pas ouvert ses bras pour me montrer ses plaies, tout le mal que je lui fais par mes péchés, mais pour me dire tout son Amour Miséricordieux. Jésus nous connaît, il nous sait pécheur, il sait combien il nous est difficile de resister à la tentation. Il ne nous demande pas l'impossible. Quand nous sommes tentés, essayons de détourner notre regard de ces tentations en le regardant Lui pour lui dire tout notre Amour. Et si jamais la tentation est plus forte et que nous chutons, ne culpabilisons pas, demandons-lui pardon de n'avoir pas sur résister, repentons-nous et allons nous jeter dans ses bras, comme le petit enfant qui se jette dans les bras de sa maman, pour lui dire tout son amour et combien il regrette de l'avoir blessé.

C'est Jésus qui finira par faire reculer en notre âme les mauvaises pensées, nos péchés, si nous allons nous jeter souvent en ses bras, si nous tournons souvent notre regard vers Lui. Et ce sera plus facile, si nous prenons l'habitude de souvent le regarder, de penser à Lui, même quand nous ne péchons pas. Plus nous pensons à Jésus et moins notre esprit va divaguer ailleurs.

Cordialement

Petero

philippe a écrit:

Au "COGITO" de Descartes fondatrice orgueilleuse de notre société moderne, j'oppose le cogito des bons anges : MI KA EL ? qui est comme Dieu ?

C'est le cogito de la civilisation de l'amour.

Cher philippe,

Le cogito de Descartes et avant lui celui de Saint Augustin est la traduction du fait que nous sommes à l'image de Dieu.

Oui mais en allant plus loin, qui est.........?

philippe a écrit:

Oui mais en allant plus loin, qui est.........?

Fox77 a écrit:

Bonsoir Tobie,

Pécher, c'est rater le but...

C'est déjà péché que de dire ça...

TOBIE a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Il sont source de joie si vous comprenez que Dieu vous impose cela pour vous sauver.

Et si je craque !!!je ne suis qu'un fils d'ADAM apres tout;même si j'ai reçu le Bapteme

craquez avec le sourire... si je puis dire

SJA a écrit:

philippe a écrit:

Oui mais en allant plus loin, qui est.........?

Entre les bons et les mauvais anges, c'était la pagaille dans le monde des anges. Un chat n'y aurait pas retrouvé ses petits. (mais je me demande bien ce qu'une chate.....enfin bref). Jusqu'au moment où un archange a posé la question fondamentale, le "cogito" des anges : MI KA EL ? Qui est comme Dieu ?

Et à partir de cette question ils ont tout repensé ; tout revu exactement. Et les mauvais anges ont dû céder le terrain face à l'évidence.

Et pour avoir posé MI KA EL "?", cet archange est devenu MIKAEL " !"

Et nous aussi nous devons réaliser le Mikael en nous, afin de ne plus faire qu'une seule et même civilisation avec les bons anges.

JE pense donc JE suis : Deux affirmation orgueilleuses : JE , JE, et deux erreurs existancielles : pense, suis . Il faut abandonner ce cogito du péché originel et prendre le Cogito des anges, afin d'entrer dans la civilisation de l'amour.

philippe a écrit:

SJA a écrit:

philippe a écrit:

Oui mais en allant plus loin, qui est.........?

Entre les bons et les mauvais anges, c'était la pagaille dans le monde des anges. Un chat n'y aurait pas retrouvé ses petits. (mais je me demande bien ce qu'une chate.....enfin bref). Jusqu'au moment où un archange a posé la question fondamentale, le "cogito" des anges : MI KA EL ? Qui est comme Dieu ?

Et à partir de cette question ils ont tout repensé ; tout revu exactement. Et les mauvais anges ont dû céder le terrain face à l'évidence.

Et pour avoir posé MI KA EL "?", cet archange est devenu MIKAEL " !"

Et nous aussi nous devons réaliser le Mikael en nous, afin de ne plus faire qu'une seule et même civilisation avec les bons anges.

JE pense donc JE suis : Deux affirmation orgueilleuses : JE , JE, et deux erreurs existancielles : pense, suis . Il faut abandonner ce cogito du péché originel et prendre le Cogito des anges, afin d'entrer dans la civilisation de l'amour.

Je ne suis pas sur de vous suivre.

Je suis, je sais que je suis, j'aime mon être et la connaissance que j'en ai.

Voilà en quoi nous sommes à l'image de Dieu, nous sommes des trinités.

Dire que nous sommes des trinités n'est ni orgueilleux ni une erreur. C'est un fait.

SJA a écrit:

Je ne suis pas sur de vous suivre.

Je suis, je sais que je suis, j'aime mon être et la connaissance que j'en ai.

Voilà en quoi nous sommes à l'image de Dieu, nous sommes des trinités.

Dire que nous sommes des trinités n'est ni orgueilleux ni une erreur. C'est un fait.

Oui c'est un fait, nous ressemblons à Dieu, mais c'est l'homme qui ne s'est pas encore tourné vers Dieu. L'ange qui a une intelligence supérieure, ne se pose même pas la question de son:"JE" ou de son existence (si, les mauvais anges). Il pose directement la question fondamentale : "Qui est comme Dieu, qu'est-ce qui est comme Dieu" ? ça n'a l'air de rien, mais on peut bâtir toute une culture et une civilisation avec ça. Un humanisme qui englobe toute l’anthropologie de l'homme : Math, science, politique, philosophie, poésie, art, culture, théologie, etc...