Bonsoir Abdullahsaid
Ce que j’y vois est malheureusement ce qu'on observe trop souvent (hélas !) dans les pays en crise. Chaque révolution charrie dans son sillage ce genre d’exactions. D’après ce que vous nous décrivez brièvement, il s’agit d’un Libyen anti Khadafi qui refuse de prêter allégeance au « grand conquérant ». Je n’y vois que l’expression d’un homme aux convictions politiques chevillées au corps et qui refuse, au mépris de sa vie, de se soumettre au dictateur. C’est, sans aucun doute, un authentique héros de la cause révolutionnaire libyenne, qui, sachant ce que son geste allait signifier, se réfugie, comme tout bon croyant, dans les fondements de sa religion. Je n’y vois pas trace de sainteté, car il n’a pas été tué parce qu’il était Musulman (c’est un autre Musulman qui l’exécute), mais bien parce qu’il était un opposant au dictateur. Néanmoins, cela témoigne de deux choses :
Cet homme possédait à l’évidence un courage que beaucoup de nos contemporains pourraient lui envier.
C’était un croyant à la foi bien assurée.
Priez pour lui, mon cher Abdullahsaid.
_________________
« L’Église comme un navire en pleine mer est secouée mais ne sombre pas. Le Christ est son pilote, la Croix est son mât, les deux gouvernails sont les deux Testaments… et les marins se tiennent à bâbord et à tribord, ce sont les anges qui montent la garde ! »
Hippolyte de Rome Antéchrist, 59