Neuf soldats tués dans un attentat-suicide en AfghanistanPublié le 16.04.2011, 08h18 | Mise à jour : 10h43
PHOTO D'ILLUSTRATION. Le 14 avril, un soldat de l'armée afghane se déplaçait sur les lieux d'un attentat-suicide à Musayi, dans la province de Kaboul.
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AFP/M. HOSSAINI wa3('1410503','/reactions/international.php?article=neuf-soldats-tues-dans-un-attentat-suicide-en-afghanistan-16-04-2011-1410503&page=0#reagir')
Neuf militaires, quatre afghans et cinq de la Force de l'Otan en Afghanistan (Isaf), ont été tués samedi lors d'un attentat suicide dans le quartier général de l'armée afghane pour l'est du pays. L'Isaf n'a pas précisé les nationalités des cinq soldats internationaux victimes. Un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, joint par l'AFP, a revendiqué l'attentat, parmi les plus meurtriers pour les forces de l'Otan depuis leur arrivée dans le pays fin 2001.
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Le ministère afghan de la Défense a confirmé que «quatre militaires afghans avaient été tués et huit personnes blessées, dont quatre traducteurs».
Le kamikaze, qui aurait revêtu l'uniforme militaire, a déclenché ses explosifs sur une base de l'armée afghane dans la zone de Gambiri, près de Jalalabad, grande ville de l'est afghan et capitale de Nangarhar.
Une centaine de militaires de l'Isaf, principalement chargé de conseiller l'armée afghane, sont stationnés sur cette base de la province du Laghman, selon le commandant James de l'Isaf.
L'attaque contre la base afghane est le dixième attentat suicide depuis début avril en Afghanistan. C'est aussi le cinquième en trois jours visant les forces de sécurité afghanes ou internationales à travers le pays. Vendredi, un kamikaze avait réussi à pénétrer dans le quartier général, en principe sécurisé, de la police à Kandahar, la grande ville du sud afghan, tuant le chef de la police de la province du même nom et deux de ses gardes du corps.
Quelque 132 000 soldats de l'Otan soutiennent le gouvernement de Kaboul face à l'insurrection menée depuis fin 2001 par les talibans, chassés du pouvoir par une coalition internationale.
LeParisien.fr