Chers tous
Il est courant de dire que le miracle est la suspension des lois naturelles, mais qu'un seul et unique exemple va jusqu'à la recollection d'un membre ; il s'agit bien entendu de l'histoire fantastique de "l'homme à la jambe coupée" liée à la Basilique magnifique de Notre Dame del Pilar (en Espagne), dont la colonne et statue est également dans la Basilique du rosaire aux sanctuaires de Lourdes. Les espagnols ont toujours lié leur prérégrination à Lourdes avec Notre Dame del Pilar, d'où cette statue à Lourdes.
Mais il en est un autre connu, en fait, que l'on évoque très peu, il s'agit de saint Jean Damascine (ou Damascine) dont la main fut coupée par un émire et recollée par la Sainte Vierge elle-même.
Un autre miracle, peut-être encore plus merveilleux, est pour tous nos amis musulmans !! Voyez à la fin de ce résumé où demeure le corps ce saint Orthodoxe et Catholique !! Annoncez tous cette bonne nouvelle à tous nos amis musulmans !!
Jean Mansour ou Jean de Damas dit Jean Damascène, né vers 676 et mort le 5 décembre 749, théologien chrétien, père de l'Église et docteur de l'Église. Appelé en arabe منصور بن سرجون التغلبي Mansour ibn Sarjoun (Victor fils de Serge) ou يوحنا الدمشقي Yuḥannā Al Demashqi ; en grec Ιωάννης Δαμασκήνος Iôannês Damaskênos ; en latin Iohannes Damascenus ; il était surnommé Χρυσορρόας/Chrysorrhoas, le rhéteur d'or.
Issu d'une grande famille d'origine arabe de Damas, il sert le calife comme ministre. Puis, renonçant au monde, après sa controverse avec l'empereur byzantin Léon III qui était favorable aux iconoclastes et qui voulait le faire condamner par le calife, il devient moine à la laure de Saint-Sabas en Palestine.
Il fut l'auteur du De fide orthodoxa, important traité doctrinal. Il se lança dans une controverse acharnée avec l'islam, qu'il classa parmi les hérésies. Il compara les récits bibliques avec leurs versions reprises dans le Coran. Il est aussi l'un des principaux hymnographes byzantins et la liturgie lui doit les textes des matines pascales.
L'iconographie byzantine le représente avec un turban pour signifier ses origines arabes . Son père, Serge (Sarjoun), obtint des califes omeyyades qu'ils épargnent à Damas la basilique Saint Jean-Baptiste ; mais elle fut transformée en mosquée 70 ans
Citation (sophisme) : « La philosophie est Amour de la sagesse mais la vraie sagesse est Dieu. L'Amour de Dieu est donc la vraie philosophie ».
"Au début du VIIIe siècle , apparut l' iconoclasme, un mouvement visant à interdire la vénération des icônes, à la Cour Byzantine.
En 726, malgré les protestations de St. Germain, Patriarche de Constantinople, l'empereur Léon III a publié son premier édit contre la vénération d'images et leur exposition dans les lieux publics.
Écrivain talentueux de l'environnement de la Cour du Calife , Jean de Damas prit la défense des Saintes Images en trois publications séparées : « Traités contre ceux qui décrient les saintes images », ce qui lui procura une grande réputation. Utilisant un style littéraire simple, il introduisit la controverse dans le petit peuple et les gens simples, incitant à la révolte ceux qui étaient de confession chrétienne. Plus tard, ses écrits jouèrent un rôle important au cours du Deuxième Conseil de Nicée, qui s'est réuni pour régler le différend des icônes.
Pour contrer son influence, Léon III aurait fait produire des documents falsifiés impliquant Jean Damascène dans un projet d'attaque de Damas.
Appelé à rendre compte de ces écrits par le calife, Jean n'a pu le convaincre et a été condamné à avoir la main droite tranchée, et à quitter le califat.
Ayant eu la main recollée, suite à sa prière insistante auprès de la vierge Marie représentée par une icône ((plus tard appelée " Tricherousa " ou "'image avec trois mains"), et ceci ayant vivement impressionné le calife, qui comprit alors qu'il était innocent, Jean a demandé à quitter son poste et à vivre une vie de moine à Mar Saba près de Jérusalem.
Là, il a étudié, écrit et prêché jusqu'à ce qu'il soit ordonné prêtre, en 735.
Cet épisode de la main tranchée et recollée, classé par certains au rang de "légende", montre à quel point Jean était personnellement impliqué dans la défense des icônes, à un niveau que l'on peut qualifier de "foi" profonde et absolue. Il a mis dans cette défense les mêmes force farouche et inflexible volonté que lorsqu'il a décidé, en tant qu'Arabe né en terre Arabe, de régler une fois pour toutes le "différend" musulmans-chrétiens, étudiant point par point les oppositions, et aboutissant à une condamnation sans appel qualifiant tout cela de :
"Hérésie", ce qui n'empêcha pourtant pas les musulmans de le respecter grandement, puisque, après sa mort, son corps reposera, et repose encore, dans une mosquée. Chrétien parmi les Mahométans...
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La Vérité est dans l'Amour, dans l'Amour de la Vérité