A tous nos frères et soeurs qui ne connaissent pas Jésus !

RenéMatheux a écrit:

<table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="1" width="90%"><tr><td>Poisson a écrit:</td></tr><tr><td class="quote">Bon là tout à fait d'accord avec vous, je n'ai toujours pas trouvé la paix ! Mais je ne désespère plus. Bonne soirée</td></tr></table> Si vous voulez trouver la paix et aider votre femme et vos enfants, demandez le à Dieu. Mais mettez y le paquet. Passez des heures dans une Eglise ou aller à Lourdes, Fatima ou n'importe où. Je l'ai constaté (je ne suis pas le seul) : cela marche (mais malheureusement parfois lentement).

Mon cher René,
J'habite en terre d'Islam !
Bonne soirée


Alors enfermez vous dans votre chambre et priez Dieu le plus longtemps possible. Je le redis : personnellement , j'ai constaté que cela marche. Je suis sur que vous ramenerez votre femme et vos enfants vers Dieu. Encore plus efficace, faites célébrer des messes : par internet, on peut.

JCMP me fait penser à Saul version 2010. Il perdra peut-être un jour ses écailles!
Espérons-le de tout coeur!

Poisson a écrit:

Bonsoir Monsieur Dumouch,
Vous ne savez pas combien votre post m’a remué ! Il m’a rappelé de bien mauvais souvenirs, malheureusement encore d’actualité pour moi. Mon histoire est tristement simple. Lorsque je me suis marié, ma femme était catholique pratiquante et moi athée tout aussi pratiquant. D’un commun accord, nous avons décidé d’élever nos futurs enfants dans la religion catholique : moi parce que j’étais persuadé que la morale catholique était indépassable, ma femme parce qu’elle était croyante. Mes enfants ont toujours trouvé étrange que je n’assistais pas aux différents offices et que je me contentais de venir les chercher sous le porche de l’église, mais, sans doute par crainte, ils ne m’ont jamais adressé la moindre question ni le moindre reproche.
Bilan des courses plus de 20 ans après : ma femme a cessé de croire et seule une de mes filles a encore la foi. J’ai l’impression d’un immense gâchis, et cela essentiellement par ma faute (je ne vais pas tout vous raconter, ce n'est pas le lieu).
Chacun doit porter sa croix : moi, je sais pourquoi !

tu sais poisson en te lisant je vois que tu es vraiment aimé du Christ , t'en rends tu comptes ?
déja le fait d'avoir assez d'amour pour reconnaître ta part de responsabilité, cela c'est Jésus en nous qui nous le donne (on le reçoit si on veut on lis avec cela si on veut !)
le constat énoncé et un repentir public une confession de pardon et aussi instructif, = ne m'imitez pas ne faite pas de tels dégâts dans votre vie par imbécile suffisance , ça ausi c'est assez énorme de pouvoir le dire aussi simplement que tu le fait aussi limpidement, car il a dû en falloir du temps a brosser la crasse en toi la reconnaître sous la brosse douce de l'humilité du Christ qui t'a convaincu en silence que tu étais dans l'erreur ; qu'elle joie pour le Ciel et ceux qui te lisent d'entendre en tes mots cette parole du christ " il y a plus de joie au Ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour 99 justes qui continue leurs chemins !"

tu es aimé et laisse toi encore faire approche l'oeil de ton cœur de celui qui veut encore se faire découvrir et tant te donner, si tu te laisse conquérir par LUi Jésus ton épouse retrouvera aussi sa flamme l'Amour ne meurt pas parfois il dort !

Paul nous a dit d'aprés sa propre expérience d'homme capable de tuer au nom de sa foi et aveuglement !
' là où le péché abonde la Grâce surabonde !"

tu ne tend rend peut être pas bien compte mais tu es CHER au Coeur du Christ et donc tous les tiens aussi !

Je t'aime Poisson toi qui accorde tant de Joie a Jésus !

Théodéric a écrit:

tu sais poisson en te lisant je vois que tu es vraiment aimé du Christ , t'en rends tu comptes ?

Mon cher Théodoric,
Merci de vos mots de réconfort. Alors je vais tenter de répondre à votre question. Non, je n’ai pas l’impression d’avoir un quelconque statut particulier vis-à-vis de Dieu. Pourquoi ? Parce que les gens simples que je croise au quotidien me sont très largement supérieurs (et ce n’est pas une figure de style). Qu’ils soient chrétiens ou musulmans, leur relation au Créateur est directe, simple (mais surtout pas simpliste) mais vraie. C’est difficile de dire pourquoi elle est sincère, mais lorsque je regarde leurs yeux, je n’y vois que compassion, pardon et surtout amour. Et puis, je suis dans un statut bien particulier : je suis un Occidental, donc richissime, donc éduqué (quoique, lorsque je vois certains de mes compatriotes, je me pose quelques questions). Je ne risque pas grand-chose, au moindre pépin de santé, mes assurances me rapatrieront.
Mais leur vraie richesse, c’est d’avoir la capacité d’admirer un rayon de soleil qui va illuminer un nuage, ils vont y voir un signe de Dieu, alors que nous autres, n’y voyons qu’une loi physique de la réflexion. Ils sont heureux, tout simplement, alors, que selon nos standards, ils devraient être dans le désespoir le plus total. Mais cela ne veut pas dire pour autant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il y a des drames, presque quotidiens, mais on apprend à vivre avec.

Vous ne me connaissez pas, mais j'ai voulu réagir à ce fil de discussion car je me sens particulièrement touché par le message d'Arnaud et Poisson. J'ai été pendant un long moment athée. Pour être franc, cet athéisme a été une réaction à de nombreux facteurs. Pendant mon enfance, j'étais croyant. Et puis, le doute c'est immiscé dans ma vie sans toutefois écarter complètement Dieu de ma vie. Vers 30 ans, alors que nous essayions d'avoir un enfant avec ma femme, j'ai appris que j'étais stérile. Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. Pourquoi cette épreuve, qu'avais je donc fais pour mériter cette « humiliation ». J'ai appelé Dieu et je n'ai pas eu de réponse. J'ai alors lu des philosophes et des scientifiques disposant de solides arguments en faveur de l'athéisme. Ça a été pour moi une explication, à savoir que tout ça n'a aucun sens. Ma pensée était simple. On vie, on s'adapte, on meurt et l'on n'existe plus. Autant profiter de la vie tant qu'on peut. Pendant cette période, j'ai vraiment été convaincu de mon athéisme. Avec du recul, je reconnais avoir été en colère envers Dieu. J'ai eu l'impression que toute ma vie, on m'avait trompé. J'en voulais à l'église. A cela, je m'apercevais que l'on trouvait des personnes défendant des idées dangereuses à propos de la fin du monde ou la plupart du temps extrémistes vis à vis des personnes qui ne vivent pas et ne pensent pas comme eux.

Mais, une autre épreuve m'attendait, à savoir le décès de ma mère d'un cancer. Ce cancer était encore pour moi une explication de l'absence de Dieu. Ma mère était encore jeune (59 ans). Elle était croyante, et très proche de la Vierge Marie. Elle souffrait, mais moi je ne trouvais pas les mots pour la soutenir. Convaincu que Dieu n'existait pas, que lui dire ? Je voyais bien que de son côté elle continuait à croire et que cependant sa santé ne s'améliorait pas. De tout cela, j'en suis profondément désolé car je n'ai pas pu la réconforter.

Je ne peux l'expliquer, j'ai eu besoin de renouer avec le Christ et la Vierge Marie. J'ai cherché des réponses, et j'avoue que celles apportées par Arnaud mon été d'un grand secours. Je ne sais pas s'il s'agissait d'un appel, mais j'ai vraiment ressenti le besoin demander pardon et de prendre l'eucharistie pendant la période de pâque. J'ai parfois l'impression que c'est par ma mère que j'en suis arrivé à faire tomber le mur entre lui et moi.

Je ne cache pas que je continue à lutter. Tous les jours je prie pour ne pas être tenté par ces idées athées. Reconnaissons le, il est plus facile d'être athée que de croire quand on voit la souffrance sur cette terre. Mais maintenant, je crois avoir compris qu'il faut en passer par là pour saisir que l'on a besoin du Christ. Ma stérilité, mon humiliation, sont peut être une chance finalement.

Voilà, juste pour dire que je comprend la mécanique qui se met en place et qui conduit à l'athéisme. Le fait de penser que la vie n'a aucun sens n'est pas satisfaisant et ne permet pas de vivre en « paix ». Je sais également, que ce n'est pas à moi de juger ce qui est bien ou mal et qu'il faut laisser une chance à tous.

Merci Paul

Cher Paul,
Votre histoire est sans doute la prophétie valable pour toute la génération qui eut 20 ans en mai 68.
Elle devra expérimenter pendant 20 ou 30 encore l'absence du Dieu qu'elle oublia dans sa jeunesse et les angoisses qui vont avec. Mais, lors de l'apparition du Christ, à l'heure de la mort, beaucoup l'aimeront avec la force de celui qui a connu la soif durant toute une vie.

Moi j'ai connu cette période ou je fut assoiffée, vous savez ce fut terrible parce que non seulement il y a la souffrance, mais quand on ce sens tellement vide à en désespérer et à ne plus pouvoir le supporter, la vie devient amer. Heureusement un beau jour, Dieu ma libéré et j'ai compris quelque part qu'en faite il est toujours la, c'est mon aveuglement et mon éloignement de Dieu sinon plus mon orgueil qui m'avait rendu si loin de lui.

Autrement mis à part cela, il m'arrive d'avoir ce goût amer parfois pour les choses du monde. Je ne sais pas si c'est normal. ;)

Vincent01 a écrit:

Moi j'ai connu cette période ou je fut assoiffée, vous savez ce fut terrible parce que non seulement il y a la souffrance, mais quand on ce sens tellement vide à en désespérer et à ne plus pouvoir le supporter, la vie devient amer. Heureusement un beau jour, Dieu ma libéré et j'ai compris quelque part qu'en faite il est toujours la, c'est mon aveuglement et mon éloignement de Dieu sinon plus mon orgueil qui m'avait rendu si loin de lui.

Autrement mis à part cela, il m'arrive d'avoir ce goût amer parfois pour les choses du monde. Je ne sais pas si c'est normal. ;)

Cette soif, ce feu est purificateur pour celui qui a un coeur droit.

Arnaud Dumouch a écrit:

Cher Paul,
Votre histoire est sans doute la prophétie valable pour toute la génération qui eut 20 ans en mai 68.
Elle devra expérimenter pendant 20 ou 30 encore l'absence du Dieu qu'elle oublia dans sa jeunesse et les angoisses qui vont avec. Mais, lors de l'apparition du Christ, à l'heure de la mort, beaucoup l'aimeront avec la force de celui qui a connu la soif durant toute une vie.

Les membres de cette génération devraient méditer ce passage de l'Ecclésiaste:

"Et souviens-toi de ton Créateur aux jours de ton adolescence, avant que viennent les jours mauvais et qu'arrivent les années dont tu diras : "je ne les aime pas" ; avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que reviennent les nuages après la pluie ; au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux, où les femmes, l'une après l'autre, cessent de moudre, où l'obscurité gagne celles qui regardent par la fenêtre. Quand la porte est fermée sur la rue, quand tombe la voix du moulin, quand on se lève à la voix de l'oiseau, quand se taisent toutes les chansons. Quand on redoute la montée et qu'on a des frayeurs en chemin. Et l'amandier est en fleur, et la sauterelle est pesante, et le câpre perd son goût. Tandis que l'homme s'en va vers sa maison d'éternité et les pleureurs tournent déjà dans la rue. Avant que lâche le fil d'argent, que la coupe d'or se brise, que la jarre se casse à la fontaine, que la poulie se rompe au puits et que la poussière retourne à la terre comme elle en est venue, et le souffle à Dieu qui l'a donné. Vanité des vanités, dit Qohélet, tout est vanité." -Ecclésiaste 12, 1-8

Oui, la douleur est devant cette génération qui n'a plus d'espérance pour sa vie montante...

Et il n'y a pas de plus grande douleur que l'angoisse.

Je vais tout les dimanche à la messe, et j'avoue qu'il m'est arrivé de me poser plusieurs fois la même question , qu'un jour on sera peut être plus que dix à être à l'église.

Déjà même le jeudi à 18h vers mon village, ils sont que 5 ou 6 , je trouve cela triste, tellement triste vous savez, c'est un bonheur incroyable de venir à la messe tout les dimanche, de pouvoir communier et de chanter les louanges à Dieu, seulement j'avoue j'ai été souvent attristé d'avoir cette impression que l'Eglise ce vide petit à petit, et peut être d'époque en époque.

Et j'ai par contre beaucoup d'espoir car je sais que dans le ciel de tout la haut il y a une multitude qui chante à la gloire de Dieu.

Bonjour Paul,
Merci Paul de ce beau témoignage. Bon courage, car la route que vous avez prise n'est pas facile, mais que la vie est belle maintenant !
Bonne soirée

Oui merci Paul et merci à toi Poisson de même.

Moi-même j’ai connu l’angoisse (ce sentiment de vide)… J’étais comme bouddha cherchant la vérité…

Citation :

Poisson a écrit:

Bonsoir Monsieur Dumouch,
Vous ne savez pas combien votre post m’a remué ! Il m’a rappelé de bien mauvais souvenirs, malheureusement encore d’actualité pour moi. Mon histoire est tristement simple. Lorsque je me suis marié, ma femme était catholique pratiquante et moi athée tout aussi pratiquant. D’un commun accord, nous avons décidé d’élever nos futurs enfants dans la religion catholique : moi parce que j’étais persuadé que la morale catholique était indépassable, ma femme parce qu’elle était croyante. Mes enfants ont toujours trouvé étrange que je n’assistais pas aux différents offices et que je me contentais de venir les chercher sous le porche de l’église, mais, sans doute par crainte, ils ne m’ont jamais adressé la moindre question ni le moindre reproche.
Bilan des courses plus de 20 ans après : ma femme a cessé de croire et seule une de mes filles a encore la foi. J’ai l’impression d’un immense gâchis, et cela essentiellement par ma faute (je ne vais pas tout vous raconter, ce n'est pas le lieu).
Chacun doit porter sa croix : moi, je sais pourquoi !

votre parcours et vos regrets me font songer aux miens: épouse d'éducation catholique mais pas pratiquante, divorcée d'un premier mariage; enfants baptisés mais père non pratiquant, agnostique (et même franc-maçon durant qques années); lorsque j'ai retrouvé la foi, j'ai regretté d'avoir été si indifférent à l'éducation chrétienne de mes enfants, et j'ai tenté de rattrapper le temps perdu; mais femme m'a reproché mes tentatives (aller à l'église, lectures de l'évangile) comme "n'étant pas dans le contrat" (qui nous liait devant M. le maire); résultat, un fils qui se moque des catholiques, une fille qui dit parfois prier; des enfants qui n'en ont rien à faire de perdre leur temps à l'église, qui se battent les flancs des préceptes écclésiatiques et jugent les propos du pape (relayés par les médias) ridicules; ma femme a réglé ses comptes avec l'Eglise en obtenant la nullité de son premier mariage, mais ne veut pas entendre parler de se remarier à l'église...
Je reste seul de ma famille avec un indécent désir de partager ma foi en Jésus et ma dévotion mariale, que tout ds cette société semble fait pour les cantonner dans "ma sphère privée"...

Karl a écrit:

Citation :

Poisson a écrit:

Bonsoir Monsieur Dumouch,
Vous ne savez pas combien votre post m’a remué ! Il m’a rappelé de bien mauvais souvenirs, malheureusement encore d’actualité pour moi. Mon histoire est tristement simple. Lorsque je me suis marié, ma femme était catholique pratiquante et moi athée tout aussi pratiquant. D’un commun accord, nous avons décidé d’élever nos futurs enfants dans la religion catholique : moi parce que j’étais persuadé que la morale catholique était indépassable, ma femme parce qu’elle était croyante. Mes enfants ont toujours trouvé étrange que je n’assistais pas aux différents offices et que je me contentais de venir les chercher sous le porche de l’église, mais, sans doute par crainte, ils ne m’ont jamais adressé la moindre question ni le moindre reproche.
Bilan des courses plus de 20 ans après : ma femme a cessé de croire et seule une de mes filles a encore la foi. J’ai l’impression d’un immense gâchis, et cela essentiellement par ma faute (je ne vais pas tout vous raconter, ce n'est pas le lieu).
Chacun doit porter sa croix : moi, je sais pourquoi !

votre parcours et vos regrets me font songer aux miens: épouse d'éducation catholique mais pas pratiquante, divorcée d'un premier mariage; enfants baptisés mais père non pratiquant, agnostique (et même franc-maçon durant qques années); lorsque j'ai retrouvé la foi, j'ai regretté d'avoir été si indifférent à l'éducation chrétienne de mes enfants, et j'ai tenté de rattrapper le temps perdu; mais femme m'a reproché mes tentatives (aller à l'église, lectures de l'évangile) comme "n'étant pas dans le contrat" (qui nous liait devant M. le maire); résultat, un fils qui se moque des catholiques, une fille qui dit parfois prier; des enfants qui n'en ont rien à faire de perdre leur temps à l'église, qui se battent les flancs des préceptes écclésiatiques et jugent les propos du pape (relayés par les médias) ridicules; ma femme a réglé ses comptes avec l'Eglise en obtenant la nullité de son premier mariage, mais ne veut pas entendre parler de se remarier à l'église...
Je reste seul de ma famille avec un indécent désir de partager ma foi en Jésus et ma dévotion mariale, que tout ds cette société semble fait pour les cantonner dans "ma sphère privée"...

Qu'il doit être pénible de vivre sa foi avec un entourage qui s'en moque !

Que le Seigneur te donne la force de tenir et de vivre ta foi, quoiqu'en pensent les autres !

Oui, comme dit Poisson,

Citation :

Chacun doit porter sa croix : moi, je sais pourquoi !

; je me suis volontairement -quoique en toute ignorance de la portée de ma décision, et je le paie, mes enfants même en qque sorte le payent pour moi puisqu'ils ne sont pas croyants, probablement en raison de ma propre indifférence, ou insuffisance à les enseigner.

Karl a écrit:

je me suis volontairement -quoique en toute ignorance de la portée de ma décision, et je le paie, mes enfants même en qque sorte le payent pour moi puisqu'ils ne sont pas croyants, probablement en raison de ma propre indifférence, ou insuffisance à les enseigner.

Comme je vous comprends, Karl ! Sentiments ambivalents : d’un côté la joie d’avoir enfin un véritable but dans la vie ; de l’autre, la tristesse de ne pouvoir partager totalement cette liesse au sein du noyau familial.
Lequel de ces deux sentiments a le dessus ? Cela dépend des moments. Mis à part cette réponse de Normand, il me semble que, pour l’instant, c’est la première proposition qui tient le haut du pavé. La raison essentielle en est que l’espoir est réapparu. Cela peut paraître insignifiant, mais l’idée même de « rencontrer » son créateur est un puissant stimulant intellectuel. De rien (du vide sidéral qui attend chaque athée) on passe à tout (Dieu) !
Ce qui me désole le plus, c’est que mes parents m’ont donné, durant mon enfance, les clés pour y parvenir. Certes, je ne m’en suis servi qu’au terme d’un très (trop) long cheminement. Mais moi, je n’ai pas voulu donner cela à mes enfants. Comment feront-ils, auront-ils la seconde chance qui fut la mienne ? Ce sont des questions auxquelles je ne peux répondre, et qui me minent. La question lancinante qui me revient comme un leitmotiv : comment faire pour qu’ils comprennent mes erreurs ? Je n’ai toujours pas trouvé la solution, et c’est ma croix (en attendant sans doute une autre) !

Sans doute en entrant dans la paix et l'espérance,Poisson,remettre cela entre les mains de Dieu.Je te le souhaite.
C'est pareil pour Karl.Le cheminement de la foi reste un mystère.

Des fois une éducation solide catholique ne semble porter aucune fruits tandis que dans une famille athée se lèvera un croyant d'une foi d'autant plus vivante qu'elle ne sera pas emprunte de religiosité à la lettre.

Croyez que Dieu présentera à chacun de vos chers un moyen tôt ou tard de le connaitre et le souvenir de vous leur sera un exemple.