L'origine du Caducée des médecins

Jean 3, 14 Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l'homme,
Jean 3, 15 afin que quiconque croit ait par lui la vie éternelle.
Jean 3, 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle.

Il faut rappeler cet épisode de Moïse, à la source du Caducée des médecins, des pharmaciens et des vétérinaires.

Citation :

Nombres 21, 6-8 « Dieu envoya alors contre le peuple les serpents brûlants, dont la morsure fit périr beaucoup de monde en Israël. Le peuple vint dire à Moïse: "Nous avons péché en parlant contre Yahvé et contre toi. Intercède auprès de Yahvé pour qu'il éloigne de nous ces serpents." Moïse intercéda pour le peuple et Yahvé lui répondit: "Façonne-toi un Brûlant que tu placeras sur un étendard. Quiconque aura été mordu et le regardera restera en vie." Moïse façonna donc un serpent d'airain qu'il plaça sur l'étendard, et si un homme était mordu par quelque serpent, il regardait le serpent d'airain et restait en vie. »

Saint Thomas d’Aquin explique comment comprendre ce genre d’épisodes bibliques mystérieux :

Citation :

« Tout ce qui arrivait aux Hébreux dans leur chair visait à signifier et à annoncer ce qui allait se passer grâce au Christ dans les esprits. »

Appliqué à cet épisode, on devine très bien la richesse du sens. Il est presque impossible d’en faire le tour tant il comprend des strates.

Par exemple, le serpent brûlant qui mord le peuple hébreux, c’est le péché qui nous entraîne à l’égoïsme, puis au désespoir. Moïse élève une image de serpent pour sauver le peuple. C’est curieux. Cela voudrait-il dire que l’image de la mort sauve de la mort ?


Appliqué au Christ, 1500 ans plus tard, on comprend le sens :

- En choisissant de mourir sur la croix, Dieu sauve les hommes de la mort spirituelle puisqu’il montre jusqu’à quels niveaux peut aller son amour. C’est donc qu’il y a un Dieu aimant ?, se disent les hommes...
- En se faisant péché, comme le dit saint Paul, le Christ prend sur sa responsabilité le péché des hommes. C’est donc que nous n’aurons pas à payer éternellement pour nos dettes ? se disent les hommes...
- L’homme en regardant le serpent, c’est-à-dire en reconnaissant et en se repentant de son propre péché, trouve le salut. Voici ce qu’enseigne le baptême du repentir de Jean Baptiste.

Pour ce qui est du caducée, je trouve sur Google :

Origine du caducée
Le caducée est une sorte de sceptre qui atteste de la fonction de celui qui le porte. Apollon, Hermès, Esculape....
Cet « insigne du héraut », attribut de Hermès-Mercure, constitué par une baguette autour de laquelle s'enlacent deux serpents ailés symbolise le commerce. Selon l'Encyclopédie de Diderot et le Littré, le caducée est l'attribut de Mercure et c'est l'opinion que partagent les auteurs qui ont étudié le sujet. Certains revendiquent cette même dénomination au bâton serpentaire d'Esculape voire à la coupe d'Hygie enlacée par le serpent............

Il y a aussi un article de wikipedia qui donne des détails.

Et oui, ils n'ont pas pensé à la Bible.

Et le fait que le caducée médical soit présent dans des mythologie si diverses et anciennes, MAIS ISSUES DU NEOLITHIQUE, montre que ce devait être un symbole très ancien, ayant toujours eu un rapport avec la guérison.

Pourquoi pas le faire remonter aux méthodes de guérison des anciens chasseurs-cueilleurs animistes, comme d'ailleurs la circoncision que Abraham pratiqua avec un couteau de pierre.

Au fait, voici la fin du caducées chez les Hébreux:

Citation :

2 Rois 18, 2 Il avait 25 ans à son avènement et il régna 29 ans à Jérusalem; sa mère s'appelait Abiyya, fille de Zekarya.
2 Rois 18, 3 Il fit ce qui est agréable à Yahvé, imitant tout ce qu'avait fait David, son ancêtre.
2 Rois 18, 4 C'est lui qui supprima les hauts lieux, brisa les stèles, coupa les pieux sacrés et mit en pièces le serpent d'airain que Moïse avait fabriqué. Jusqu'à ce temps-là, en effet, les Israélites lui offraient des sacrifices; on l'appelait Nehushtân.
2 Rois 18, 5 C'est en Yahvé, Dieu d'Israël, qu'il mit sa confiance. Après lui, aucun roi de Juda ne lui fut comparable; et pas plus avant lui.

Code:

2 Rois 18, 2 Il avait 25 ans à son avènement et il régna 29 ans à Jérusalem; sa mère s'appelait Abiyya, fille de Zekarya.
2 Rois 18, 3 Il fit ce qui est agréable à Yahvé, imitant tout ce qu'avait fait David, son ancêtre.
2 Rois 18, 4 C'est lui qui supprima les hauts lieux, brisa les stèles, coupa les pieux sacrés et mit en pièces le serpent d'airain que Moïse avait fabriqué. Jusqu'à ce temps-là, en effet, les Israélites lui offraient des sacrifices; on l'appelait Nehushtân.
2 Rois 18, 5 C'est en Yahvé, Dieu d'Israël, qu'il mit sa confiance. Après lui, aucun roi de Juda ne lui fut comparable; et pas plus avant lui.

Il s'agit d'Ezéchias, si je ne me trompe. Son successeur, Manassé, rétablit le culte des "hauts lieux" ; puis vint Josias, qui fit encore mieux qu'Ezéchias puisqu'il ne se conteta pas de supprimer les "hauts lieux" ; il fit massacrer les prêtres qui les servaient :

2 Rois 19 Josias fit encore disparaître toutes les maisons des hauts lieux, qui étaient dans les villes de Samarie, et qu’avaient faites les rois d’Israël pour irriter l’Eternel; il fit à leur égard entièrement comme il avait fait à Béthel.
20 Il immola sur les autels tous les prêtres des hauts lieux, qui étaient là, et il y brûla des ossements d’hommes. Puis il retourna à Jérusalem.

C'est le passage "énergique" du polythéisme "idolâtre" au monothéisme pur et dur qui s'est opéré dans le peuple d'Israël quelques siècles avant J-C.

Ce qui n'a pas empêché le pieux Josias, roi aimé de Dieu, de périr à son premier combat contre le pharaon Neko (une flèche perdue)... :oops:

Dix ans plus tard: Nabuchodonosor rase le Temple de Jérusalem... :no

C'est dans ces épreuves inexlicable que le peuple Juifs a compris, comme Job, que la souffrance frappe injustement.